J-25 : "Tu me suis ?"

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Vendredi 6 novembre

- Papa ! Réveil toi ! Me crie Gianni

J'ouvre les yeux rapidement en panique.

- Qu'est-ce qu'il y a ? M'inquiétais-je

- Je peux rester un peu dans le lit avec toi ? Me demande-t-il

Je soupire et ferme les yeux. Il m'a réveillé m rien que pour ça...

- Tu m'as réveillé juste pour ça ? Lui demandais-je en essayant de ne pas m'énerver

- Bah comme hier tu t'es pas réveillé, je le fais moi même. Me dit-il

Je ris et le prends dans mes bras. Il s'allonge à côté de moi. J'ai une idée derrière la tête. Je m'approche de lui et commence à lui faire des chatouilles. Il rit aux éclats, moi aussi je ris.

- Je vois que vous vous amusez bien ici. Rit Karol qui vient d'arriver

Je me redresse et la regarde. Je déglutis en voyant qu'elle ne porte qu'un petit shorty noir et un top à bretelles gris qui laisse deviner la forme de ses seins. J'essaie de me reconcentrer. Je lève la tête vers son visage. Comment peut-elle être aussi jolie dès le matin ?
Je lui souris et elle fait de même.

- Tu viens jouer avec nous ? Lui demande Gianni

Elle lui souris.

- Non non, je vais vous laisser. Dit-elle

Gianni est déçu.

- Vous n'allez pas vous échapper comme ça mademoiselle Sevilla ! Riais-je

Je me lève. Elle fronce les sourcils puis elle comprend ce que je vais faire.

- Non ! Ruggero ! Je déteste ça ! Refuse-t-elle

Elle recule. Je m'approche d'elle rapidement. Je me baisse, lui attrape les jambes et la porte sur mon épaule. Elle essaie de se dégager mais je suis beaucoup plus fort qu'elle. Gianni rit aux éclats. Je la jette gentiment sur le lit et me mets à califourchon sur elle pour la chatouiller. Elle aussi rit aux éclats. Gianni s'y met aussi et moi aussi.

- Arrêtez ! S'écrie-t-elle toujours en riant

- Il ne fallait pas mettre les pieds ici ! Lui dis-je

J'arrête de la chatouiller. Je me rends compte de la position dans laquelle nous sommes. Je ne la lâche pas des yeux. J'ai cette envie de l'embrasser...
Soudain, mon téléphone se met à sonner. Je me racle la gorge.

- Je ... je vais répondre... annonçais-je non sans difficulté

Je me lève rapidement et réponds à mon téléphone. J'entends Karol et Gianni rirent derrière moi. Je me retourne et les vois jouer avec les oreillers. Je souris et prends mon appel.

Un mois de préavis  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant