Un mois de préavis [Terminé]

J-16 : "Ils sont amoureux !"

Dimanche 15 novembre

    Je me fait réveiller en sursaut par la sonnerie de l'interphone. J'ouvre les yeux en grand et regarde autour de moi. Je me demande pourquoi je suis dans mon salon puis je sens un poids sur moi. Je baisse ma tête et vois Karol, complètement nue comme moi même, la tête posée sur mon torse. Je souris. Je me souviens de la soirée d'hier soir. C'était... intense. La sonnerie retentit une seconde foi.

- Karol ! La réveillais-je

    Elle grogne puis ouvre les yeux doucement.

- Vite ! Candelaria et Gianni sont en bas ! Lui dis-je

    Elle se redresse d'un seul coup. Elle m'escalade et tombe sur le sol. Je ris et elle aussi. Je me lève et l'aide à se relever. J'enfile mon jogging à toute vitesse en oubliant mon boxer que je ne retrouve pas. Karol remet sa robe rapidement. Elle court vers le couloir. Je regarde sur le sol et retrouve sa petite culotte.

- Karol ! L'appelais-je

    Elle se retourne. Je lui lance sa culotte. Elle ris et s'en va. L'interphone sonne une nouvelle fois. Je vais répondre.

- Oui ? Demandais-je

- Qu'est-ce que tu fais ? J'ai des choses à faire Ruggero ! Me dit Candelaria

    Je ne dis rien et ouvre la porte du hall. Je m'empresse de remettre un peu d'ordre. Je retrouve mon t-shirt. Ça frappe à la porte. Je fonce ouvrir tout en mettant mon t-shirt. Je vois directement le visage de Candelaria énervé. Je lui fait un sourire forcé.

- Papa ! S'écrit Gianni

    Je le prends dans mes bras. Il m'avait manqué ce petit bonhomme. C'est toujours compliqué la garde alternée mais on a pas le choix.

- Tu viens de te réveiller ou quoi ? Me demande-t-elle surprise

    Il est vrai que d'habitude, je suis réveillé depuis un certain temps et que je suis déjà habillé quand ils arrivent mais les circonstances font que aujourd'hui, ce n'est pas le cas...

- J'ai... j'ai pas entendu le réveil, désolé. Dis-je gêné

    Elle rit nerveusement. Elle me tend les affaires de Gianni puis elle vient donner un baiser sur la joue de son fils.

- Je t'aime mon fils, je t'appelle mercredi pour ton anniversaire ! Lui dit-elle

- Oui ! Dit-il joyeux

- À plus. Me dit-elle plus froidement

    Elle embrasse une dernière fois son fils et s'en va. Je referme la porte et lève les yeux au ciel. C'est elle qui m'a trompé et elle ose jouer la femme blessée... Elle agit comme si c'était moi qui avait été infidèle et ça m'agace.
    J'embrasse mon fils puis le pose par terre.

- Comment tu vas ? Lui demandais-je

- Super bien ! Dit-il avec la même énergie débordante de d'habitude