J-14 : "C'est comme ça"

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Mardi 17 novembre

Le réveil sonne. Je ne veux pas me lever. Je grogne. J'ai encore moins envie de me lever en sachant que je vais voir Karol. J'ai réfléchi et il est préférable que je prenne mes distances avec elle. Elle ne ressent définitivement pas la même chose que ce que je ressens pour elle. Elle m'a fait la plus belle déclaration la dernière fois au restaurant mais aucun de ses actes n'est cohérent avec son discours. Je préfère donc m'éloigner d'elle avant d'être blessé...
Je me lève finalement et m'habille. Je soupire et sors de la chambre. Je finis de me préparer dans la salle de bain puis je vais réveiller Gianni rapidement. Je me rends dans la cuisine. Karol est la entrain de déjeuner. Je ne la regarde pas.

- Tu veux que je te prépare un café ? Me demande-t-elle timidement

- Je vais me débrouiller. Lui dis-je froidement

Elle ne parle plus. Je me fais couler mon café et prépare le petit déjeuner de Gianni. Celui ci arrive. Je le prend dans mes bras.

- Tu as bien dormi ? Lui demandais-je

- Oui ! Dit-il tout joyeux

Je le repose par terre. Il va voir Karol. Elle lui fait un bisou sur le front. Nous nous installons autour de la table pour déjeuner. Je joue avec Gianni. Je vois Karol en coin entrain de sourire en nous regardant. Je me reconcentre sur Gianni.

- C'est mon anniversaire demain ! S'écrie Gianni

Je lui souris.

- D'ailleurs, c'est quoi ton parfum préféré ? Le chocolat ? La vanille ? Peut-être la fraise ? Lui demande Karol souriante

- La noisette ! Dit-il

- C'est noté ! Lui dit-elle toujours avec le sourire

Je me racle la gorge.

- Tu viens Gian, tu vas t'habiller. Lui dis-je

Il acquiesce. Nous nous levons et partons dans la salle de bain. On se brosse les dents. Je fais des chatouilles à Gianni qui rit aux éclats. Je ris par la même occasion.
La porte s'ouvre sur Karol. J'arrête de rire. Elle baisse la tête. Elle prend sa trousse de toilette et s'en va. C'est mieux comme ça. Moins je la vois, mieux je me porte.
Nous finissons de nous préparer. Je laisse Gianni mettre ses chaussures pendant que je vais récupérer mon téléphone dans la cuisine. Karol est la.

- On... on part à quelle heure pour ... les cadeaux de Gianni ? Me demande-t-elle

- Je vais y aller seul. Lui dis-je simplement

Je ne la regarde pas mais je peux voir dans le coin de l'œil qu'elle est déçu. Ça ne me touche pas.

- Tu veux que ... je garde Gianni ? Me demande-t-elle

- Non, il va aller chez sa grand mère, comme c'était prévu. Lui dis-je sur le même ton froid

Un mois de préavis  [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant