𝕮𝖔𝖒𝖕𝖑è𝖙𝖊𝖒𝖊𝖓𝖙 𝕱𝖔𝖚

Chapitre 19 : Soutient

- Réponds Itachi c'est pas comme ça que tu avanceras. Qui t'as blessé aux poignets.

Je pouvais rien lui dire... Mais lui transmettre ma peur.

- Okay... J'ai compris... C'est pas grave, me fit-il en lâchant un sourire, du coup... Hum... Attends!

Il sauta par la fenêtre d'une façon si gracieuse...

Je mis un bras sur mon estomac... J'avais des brûlures d'estomac ou je ne sais quoi, plus cette nausée qui était présente depuis je ne sais combien de temps maintenant. J'étais comme plié en deux...

C'est comme si tout était... Triste ? Mauvais ? Enfin j'avais juste envie de mourir.

- Tu as mal ou ?

Je lève la tête et vois Shisui se tenir devant moi avec un sac.

Je lui montre doucement l'endroit de mon mal être. Son regard s'assombrit et il devient tout à coup très sérieux.

- T'as mangé quelque chose ?

Je secoue la tête négativement

- depuis quand... N'as tu pas mangé ?

Je ne sais même plus quels goûts ont les aliments...
Je pense que ça doit faire 3-4 ans que je ne mange plus grand chose...

- Depuis que t'es arrivé ici ?

J'hoche la tête sans croiser son regard. Je sais qu'il va me faire un sermont.

Il plaça une main sur mon estomac et fit de très légères pressions... De la torture.

- Tu as mal ?

J'hoche la tête tout en le regardant. Il avait changé, déjà il avait fait une teinture, cheveux argents... Il avait l'air d'être mur et beaucoup plus... Froid ? Mais il avait l'air extrêmement fatigué.

Après ses examens, il vient me prendre dans ses bras et cette fois-ci c'est lui qui me serra de toute ses forces...

- Résiste, chuchota-t-il d'une voix presque tremblante, résiste, cette torture seras bientot fini. Je sais que t'en es capable, c'est qu'une question de temps.

J'avais l'impression d'être protégé, d'être au chaud, d'avoir un bouclier... J'avais l'impression que sa chaleur corporelle m'enveloppait totalement...
J'avais posé ma tête sur une de ses épaules pour pouvoir respirer son odeur, c'était comme un anesthésiant, une potion magique qui pouvait ne serait-ce qu'éloigner la douleur quelques temps....

PDV Shisui :

J'ai de moins en moins de temps pour l'aider...
Je ne sais pas qui est son médecin, et je ne sais pas qu'est ce qu'il est en train de lui injecter, mais je sais que ça impacte sa santé. Tout à l'heure quand j'ai passé ma main sur mon estomac, quand j'ai écouté les battements de son coeur... Le miens battait fort...

Mais lui battait irrégulièrement, j'avais même l'impression que ça bloquait... C'est préoccupant et pourtant il est à l'hôpital... Qu'est-ce qu'ils foutent. 

Je n'ai plus de temps à perdre, il fallait que j'accélère.
Je sentis tout son poid, à vrai dire il devait en manquer parce que bon-, se déposer sur mon épaule.
La douleur permanente devait être épuisante. Pourtant, je sentis son souffle se déposer sur ma nuque comme une caresse, ce qui ne me laissa pas indifférent... J'commencais même à... Bref.

Je lui dépose un petit baiser dans le cou avant de le coucher. Au moins il ne sent pas la douleur.

T'inquiète pas c'est bientôt fini tout ça...

Je saute donc sur le rebord de la fenêtre, en la refermant. J'ai laissé mon sac près du lit d'itachi, pour que quand il soit seul il puisse le découvrir tranquillement.

Je reste au bord de la fenêtre le temps qu'Hidan me fasse signe que tout était bon... Même si Itachi venait à se réveiller, il ne me verrai pas. Parce que j'aurai déjà sauté.

Ca me fond le cœur de devoir le laisser, mais j'ai un plan. Je ne suis pas venu comme ça.

Hidan me dit un signe et je saute du 7 ème étage.
Sentir le vent dans mes vêtements pendant ma chute était tout bonnement incroyable.

Avant de m'écraser par terre, j'attrape la barre d'un lampadaire et me dépose en douceur par terre.

- YES!! Maintenant...

- ALLONS À LA PLAGE ! Crions-nous tout en cœur

- Je vous rejoindrais plus tard, dis-je en m'eloignant

-Okay ! Acquiesce Yahiko

-Je peux venir avec toi ? Me demanda Konan

- Bien sur !

On salut donc les autres puis on se dirige vers chez les parents d'itachi.

Pendant le chemin, Konan engagea la discussion :

- Comment va-t-il ?

- Bonne question...

- Tu ne l'as pas vu ?

- En faites j'hésite entre : Au plus bas et En enfer.

Un silence s'installa entre nous alors que je la poursuivis :

- Je crois qu' il est en danger... Je... Je dois me dépêcher...Mais ne t'inquiète pas j'ai un plan.

- Tu sais que que gérer quelqu'un en dépression et malade d'après ce que tu m'as fit ne vas pas être tache facile.

- Je le sais, mais je l'aime. Juste le toucher... Ça me fais du bien. J'ai de la chance d'être son médecin...

- Du coup tu l'as examiné entièrement ?

- Nan, pas le temps. Mais de ce que j'ai vu ce n'est pas bon. J'aurai voulu savoir où étaient les parents, pourquoi laisse-t-il faire ce fou ? Pourquoi ils ne font rien... Parce qu'à ce rythme...

J'inspire puis regarde le ciel... Je ne vais pas le laisser la bas jusqu'à ses extrêmes.

- C'est la bas ?

J'hoche la tête et nous allons nous introduire pour récupérer des affaires.

On entre donc doucement par une des fenêtre de l'étage. Si le plan que Fugaku m'avait fait la dernière fois lors de notre rendez-vous, est véridique, on est censé entrer par la chambre d'itachi. Il m'avait dit qu'ils avaient reconstruit la même.

J'aide donc Konan à rentrer dans la piece, puis on referme la fenêtre que j'avais précédemment crocheté.

En effet, ça avait l'air d'être une chambre... Enfin il n'y avait pas grand chose non plus... Ils avaient peut être tout retiré ? Non, leurs fils habite encore avec eux.

J'ouvre doucement une des armoires pour y trouver tout un tas de bijoux, de parfum , de cahier, enfin bref des babioles. J'en prends quelques un puis je referme la porte et regarde en direction de Konan qui avait ouvert l'autre armoire

- Tu as trouvé quelque chose ? Chuchotais-je à Konan

- Juste quelques vêtements.

J'inspecte l'armoire prenant quelques vêtements qui avaient l'air d'être de la taille de mon patient.

Konan ouvra doucement la porte et commence donc à sortir de la pièce tout doucement. J'entendais deux personnes discuter à l'étage inférieur. J'inspire et continu de marcher vers la chambre de Sasuke.

La porte était fermé à clef.
On décide alors de la crocheter, une fois ça se fait, on y rentre pour une pièce complètement vide. Merde.

Sasuke habitait donc définitivement chez ses grands parents.

Et redescend par la fenêtre de Sasuke et nous rejoignons donc les autres à la plage. Tout se jouera demain.