Chapitre 23

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Ah la la, plus que deux chapitres !

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Seiya m'avait forcée à m'éloigner. Un cri avait retentit, et l'eau avait inondé une zone où nous n'étions heureusement pas. Seul Hyôga y était.

Mes genoux contre terre, je pleurai à chaudes larmes. Seiya avait une main sur mon épaule. Il me murmura :

-Allez [T/P], il faut sauver Athéna. Il nous reste moins de 4 heures... fais le pour Hyôga.

Mais rien n'arrêtait mes pleurs. Shun restait silencieux, comprenant sûrement ce que je ressentais, comme lui suite au sacrifice de son frère. Le Chevalier de Pégase finit par me dire :

-Tu penses que Hyôga aurait aimé te voir dans cet état ?

Je relevai alors la tête vers lui, mon masque cachant toutes mes émotions. Je finis par me relever avant de dire :

-Hyôga n'aurait sûrement pas aimé, mais de toute façon, il ne le sait pas.

-Qui te dit qu'il n'est pas avec nous ? me demanda Shun.

Je le toisai avant de maugréer, dépassée par sa façon de voir les choses :

-Peut-être que pour toi, Ikki, Shiryû et Hyôga sont avec nous comme pour nous « guider », nous « aider » mais pour moi, ils sont morts, point barre.

J'avançai alors vers la suite du chemin, Shun et Seiya sur mes talons. Un léger bruit se fit doucement entendre. Je reconnus un cri d'animal mais ne sus identifier lequel. Nous ralentîmes alors notre allure afin de rester le plus discret possible. Soudain, une armée entière de chauves-souris apparut. Je fis sortir mes crocs avant de gueuler :

-Vite, allez-y !

Seiya resta quelques secondes immobile devant les bestioles noires avant de se mettre à courir, suivi par Shun. Je me tournai alors vers les choses ébènes. Je fis exploser mon cosmos avant de crier :

-Hagane Kiba !

Je plantai mes griffes dans certaines de ces chauves-souris agressives, les laissant agoniser sur le sol rocailleux. Lorsqu'elles virent leurs camarades mourir, les vivantes devinrent encore plus violentes, alternant entre les griffures (sûrement empoisonnées...), les morsures et les coups d'ailes. Je finis par hurler :

-Yoru no Tsume !

Une bonne vingtaine se rétama le sol, me laissant face à une bonne centaine d'autres. En combinant l'épuisement des autres combats et la tristesse du départ de mes amis et de mon copain, je n'avais plus assez de cosmos pour gagner. De plus, les griffures me faisaient de plus en plus mal, allant jusqu'à me plier en deux de douleur. Mais je devais le faire.

-Pour Shiryû et Ikki... pour Ôkami et Aldebaran... pour Athéna... et puis, pour Hyôga...

Je rassemblai alors mes dernières forces avant de dire, le souffle court :

-Yoru no Tsume !

Les dernières chauves-souris se retrouvèrent immobilisées, sur le sol, agonisantes. Je souris alors doucement avant de tituber, bien trop touchée par le poison. Je m'étalai lourdement sur le sol. Mon esprit divagua quelque temps sur mon passé, Ôkami, Hyôga, notre objectif...

-Je t'en prie Seiya... tu peux y arriver...

Mes dernières forces me quittèrent, me laissant gisante là, au beau milieu des cadavres puants des chauves-souris.

* * * * *

Je me réveillai soudain, entourée de mes amis. Plus aucune douleur ne me traversait.

-Sommes-nous morts ? Tous les cinq ? Dans ce temple ?

Je remarquai alors que nous étions dans le temple du Sagittaire, au même endroit qu'avant de partir. Je me tournai alors vers Seiya. Ce dernier se releva doucement puis me scruta avant de me sauter dans les bras :

-Alors vous n'êtes pas morts ?!

-Apparemment non écoute...

Il me sourit avant d'aider Shiryû à se relever. Je me déplaçai alors vers Hyôga avant de le secouer doucement pour le réveiller. Il ouvrit alors les yeux et marmonna quelques insultes envers l'excès de lumière. Je lui dis alors :

-C'est moi qui brille tant que ça ?

Il écarquilla alors les yeux avant de se tourner vers moi :

-[T/P] ?!

-Eh oui, c'est bien moi, l'unique, la seule, l'irremplaçable !

Il leva les yeux au ciel avec un rictus avant de se redresser en position assise. Il attrapa rapidement ma main dans la sienne avant de me dire :

-Alors nous sommes vivants ?

Je hochai la tête avant de l'aider à se relever. Une fois tout le monde sur pieds, l'Armure d'Or, toujours ici. À l'endroit où nous étions rentrés dans le tunnel, une phrase en grec était notée.

-... quelqu'un parle grec ici ? Seiya ? demandai-je.

Il acquiesça. Effectivement, étant donné que son entraînement se déroulait en Grèce, cela paraissait logique.

-À ceux dont le courage a permis de franchir tous les obstacles, je confie la vie de la déesse Athéna, leur conjurant de la protéger et de la chérir encore plus que la leur. Aiolos.

-Il... il a gravé ce... ce testament sur la pierre... avant de mourir...

Des larmes roulèrent sur les joues de chacun d'entre nous. Aiolos nous avait admis aptes à sauver Athéna. Notre objectif n'était pas atteint alors il fallait y aller. Je me tournai alors vers mes amis avant de dire :

-Bon... il nous reste à peine plus de 3 heures, il faut y aller...

Je marquai une pause afin de reprendre mon souffle, coupé par un sanglot.

-Pour Athéna...

Mes amis acquiescèrent puis nous nous dirigeâmes vers le trou formé par la flèche de l'Armure d'Or du Sagittaire. Seulement, avant que je ne sorte, j'entendis quelqu'un m'appeler. Les quatre autres Chevaliers de Bronze se tournèrent. Une masse imposante arriva.

-[T/P], tu n'iras nul part.

Je me tournai. Aldebaran était là, devant nous. Il me regarda avant de dire :

-Tu en as assez fait. Si tu veux continuer, il va falloir me battre. Je t'avais dit quand tu étais dans mon temple que si le combat faisait rage, tu devais revenir !

Je l'ignorai, et me tournai vers les garçons :

-Allez-y !!

Ils commencèrent à partir. J'entendis seulement la voix du Chevalier de Pégase :

-Eh Hyôga, tu peux être fier d'elle.

-Je l'ai toujours été, mais aujourd'hui plus qu'avant. répondit-il, avant de sortir du temple en courant.

❀ 𝓠𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓼𝓸𝓲𝓼 𝓯𝓲𝓮𝓻 𝓭𝓮 𝓶𝓸𝓲... | 𝗵𝘆𝗼̂𝗴𝗮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant