Un cœur pour trois

Chapitre 5 - Partie 2

(Marcus en média)

- Alors là, tu peux aller te faire foutre, espèce de cinglée ! Je ne dirais rien ...

Il ponctue la fin de son discours d'un crachat bien compact, en direction de mon visage. J'essuis son affront et décide de le prendre au mot, vue que monsieur est blessé dans son égo. Je saisis mon portable et envois un message à M. Je sens que l'on va bien s'amuser tous les trois ; je n'oublie pas également de lui faire parvenir une demande un peu spéciale, pour la suite des festivités.

Quelques minutes plus tard M fait son entrée ; la lueur d'incompréhension dans les yeux de notre prisonnier, me fait éclater de rire, mais généreuse comme je suis, je vais partager mon petit secret avec lui !

- Je te présente Marcus alias M, un véritable frère « d'âme ». Comme tu l'as si bien dit plutôt, je vais aller me faire foutre ! Mais comme je suis de très bonne humeur je t'invite à te joindre à moi... Je m'approche de lui et caresse son ventre, descendant de plus en plus au sud. Ce qui est bien avec M, c'est qu'il n'est pas très regardant, pour lui un trou est un trou, du moment qu'il peut assouvir ces pulsions. Je vais même te confier un secret ! Ma bouche se rapproche de son oreille. Ce qui nous fait vraiment prendre notre pied, ce sont les cris et le sang ! Je te remercie donc d'avance pour l'orgasme mémorable que tu vas me faire vivre !

Mon précieux jouet devient blanc comme un linge, comprenant dans qu'elle situation il c'est foutu. Je me dirige vers l'établis présent au fond de la pièce. Un panel impressionnant d'outil aussi variés les uns que les autres ci trouvent. Mon choix s'arrête sur une lame en acier damas d'une quinzaine de centimètres, fabrication japonaise, une des meilleur lame au monde.

En me retournant à nouveau sur Big D. je peux l'observer déglutir mais également chercher une position, de manière à être plus confortable pour appréhender la suite. Si tu savais, mon pauvre ...

Je me place face à lui etle fixe sans sourciller dans les yeux ; ma main armée commence à parcourirson corps, laissant derrière elle de magnifique motifs, se peignant rapidementd'un couleur carmin. Le sang afflux de manière importante sur tout le haut deson corps. Ma langue se rapproche, et se délecte enfin de son nectar, tantattendu. 

Je sens du mouvement dans mon dos, en tournant légèrement la tête jepeux apercevoir M se déshabiller ; il se trimballe maintenant uniquement vêtuede son boxer, qui moule parfaitement son érection. Lorsque son regard croise lemien, il se stop pour me détailler, la lueur de ces yeux me dit qu'il est prêt.Quelques pas les suffise pour me rejoindre et se placer dans le dos de Big. Mamain plonge sur le torse de notre jouet, pour s'enduire de ce liquide vital. Elle se dirige ensuite vers le visage de M, qui n'attends pas pour saisir de sa bouche, mes doigts. Sa langue titille mes extrémités, lèche, mordille, avant de les relâcher. Ne voulant plus attendre je déshabille complètement M, ce dernier toujours impassible me fourni un préservatif, et là je comprend ou il veut en venir. Une fois la bête revêtu de son habille de lumière, je me place sur le coté de Big, d'un geste habile, je lui donne un coup de genoux dans le bas ventre, lors de son geste de replis, M en profite pour le bloquer dans cette position, ce qui lui facilite sa pénétration. Et c'est sans état d'âme qu'il lui défonce le cul ; au point de le faire pisser le sang. Je laisse mon frère finir son œuvre et en profite pour chercher du matos.

Une fois sa tâche accomplie il se tourne vers moi, arborant du sang sur toute la partie inférieur de son corps. J'allume le chalumeau et chauffe la barre de fer sélectionnée plus tôt ; une fois à température idéale je la remet à M, ce dernier reprend sa position d'origine, et d'un geste sec enfonce la barre dans le postérieur de notre ami. Un cri déchire à cet instant le silence de la pièce. Au vue des réactions du corps, je pense qu'il est tombé dans l'inconscience. Qu'importe ... Je ferme les yeux et me nourris de toutes les sensations qui me parviennent. C'est une caresse, qui me ramène à la réalité, se déplaçant de mes cotes à mon ventre. En rouvrant les yeux, je remarque que M à ramené notre invité parmi nous, se dernier à l'air de souffrir le martyre. Tout en observant notre marmotte, je me presse contre le corp de M et le laisse prendre les commandes. Je me retrouve rapidement nue, uniquement habillée de cette substance rouge virant lentement au noir, pour le plus grand plaisir de mon partenaire. En croisant le regard de Big, j'y vois un profond d'égout, mais qu'importe.

Mon corps épouse celui de Marcus, mon âme répond à la sienne. Si semblable et pourtant si différent, mais une seule et même façon de combler ce vide, omniprésent, même si c'est pour quelque minutes seulement. Nous profitons tous deux de cette accalmie.

La jouissance me submerge, rapidement remplacé par le néant, devenu bien trop familier. Je remercie mon ami d'un baisé à la commissure de ces lèvres et d'un sourire. Ne perdant pas mon objectif de vue, je récupère ma lame ainsi que le chalumeau. Je répète l'opération avec ma lame comme précédemment avec la tige. Une fois cette dernière prête, je me rapproche de Big, lui saisie la queue et la sectionne net. Je répète l'opération avec ses couilles. N'ayant plus la force de crier, il s'évanouit, laissant une odeur de viande grillée remplir la pièce. Ses plaies étant cautérisées, je peux me permettre de le laisser quelques minutes tout seul, histoire de prendre une petite douche salvatrice.

Lorsque je revient dans la pièce, j'observe mon invité, se trouvant entre deux eaux. N'ayant plus avant de jouer, je vais lui exposer la suite des évènements, histoire de vite partir me coucher.

- J'espèreque tu as pris le temps de te remettre !?! Si ce n'est pas le cas, ne t'inquiètepas, j'ai tout prévu ! Je luidésigne le cercueil se trouvant à sa gauche. Connais-tu les techniques de torture de l'Égypte ancienne ??? Il me fait signe de tête que non. Une me plait particulièrement... As-tu déjà regardé le film « La Momie » ? Non ! Dommage pour toi ! Le principe est de placer une personne vivante, préalablement embaumer dans un cercueil et d'y verser des scarabées mangeur de chairs. Ces yeux s'écarquillent. Et aujourd'hui, j'ai envie de tester la chose.

Je claque des doigts et deux prospects arrivent, Choppent Big D, qui se débat comme il peut. Ils le saucissonne dans une camisole pour ensuite le placer de force dans le cercueil. Un troisième prospect amène la bonbonnière contenant nos petits amis, et les déversent dans leur dernière demeure. Il referme et condamne ensuite le cercueil ; quand on aura découvert pour qui Big D bossait, on leur enverra le colis, histoire qu'ils n'oublient pas à qui ils ont à faire.

Bon c'est pas tout mais moi je suis crevée, une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien ...

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Fin de se chapitre 5 , on se retrouve fin de la semaine prochaine pour la publication du chapitre 6 . En attendant j'attends avec impatience vos retours