Part 7 - 2

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Plusieurs jours passent ... ta valise est prête, tu as annoncé au bureau que t'allais être absente pendant 3 jours, Dylan a l'air accablé, il se dit que sans toi le bureau est vide, que sa raison de sourire ne sera pas là, mais pour garder le sourire il se dit que tu reviendras très vite. Personne pour l'instant ne sais pourquoi tu pars, tu ne veux pas les alarmer. Tu fais un bisou à tous et part avec un tout petit poids sur le cœur, ton jet t'attend déjà depuis quelques minutes tu entres et tu t'endors aussitôt.

**

Un bip te réveille, c'est le pilote qui t'indique que vous êtes déjà arrivé, tu regardes par la fenêtre et vois une belle piste atterrissage, tu commence à avoir un peu peur, tu es un peu plus proche de Scott.

Tu descends du jet, une dame emmène tes valises dans une Mercedes Benz noir, vous partez en direction de l'hôtel.

Une fois là-bas, tu demandes à ce qu'on te donne une voiture privée pour pouvoir aller jusqu'au District.

[ ... ]

Le lendemain tu pars à la recherche du District, tu roules pendant des heures, tu t'arrêtes pour manger puis repars le ventre plein, les nerfs à bloc ! Une vaste pleine s'étend au loin, plusieurs bâtiments y figurent, un militaire t'arrête et te demande :

- Votre identité s'il vous plaît madame ?

- Je suis [ nom ; prénom ].

Il fait signe à un homme d'ouvrir le portail métallique, et tu avances tout doucement, la gorge nouée, tu regardes partout et vois que des hommes en uniforme en train de courir. Tu t'arrêtes et te dirige vers un bureau qu'on t'as indiqué, c'est le bureau du commandant, tu frappes et d'une voix grave il te dit d'entrer. Tu regardes son écriteau, c'est écrit « Commandant SVENS», tu lui dit bonjour d'une poignée de main et il te dit :

- Bienvenue au District Militaire 3 du Texas, madame [ nom de famille ].

- Comment vous connaissez mon nom Commandant ?

- On m'a prévenu que vous venez voir un de nos patients, c'est bien ça ?

- Oui c'est ça.

- Comment il s'appelle ? Pour que je puisse l'appeler.

- McCALL Scott.

À ces mots, il lève sa tête tel un automate, il semble être surpris, il te regarde d'un air réticent. Puis d'une voix un peu plus calme il te demande :

- Je peux connaître la raison de cette visite ?

- C'est strictement personnel.

- Oui, bien-sûr.

Il appelle un des ses gardes qui t'emmène le voir, vous marchez pendant 10 minutes, tu demandes au vigile :

- C'est si loin que ça ?

- Pas vraiment madame, nous y sommes.

Il ouvre une porte, puis un autre portail, dans ta tête tu te dis « Ça ressemble à une prison, avec tous ces portes de sécurité ». Vous êtes maintenant dans un grand couloir, où il y a plusieurs portes, il ouvre la dixième qui est à sa droite et reste devant celle-ci. Tu entres timidement, toute la pièce est blanche, sans aucune décoration, ne serait-ce pour réconforter le patient. Au milieu de celle-ci, il y a un lit, une petite table et une chaise, un homme y est assis en train de gribouiller sur un cahier, il ne se retourne pas, tu avances et lui demandes avec une voix hésitante :

- Bonjour Scott.

Il ne se retourne même pas, sûrement qu'il ne t'as pas entendu, tu lui dit bonjour encore une fois et aucune réponse. Tu es quand même étonnée, tu poses une main sur son épaule et Scott se retourne en sursaut et fait un pas en arrière. Tu le regardes avec de grands yeux ne comprenant pas pourquoi il réagit comme ça. Tu lui dit :

- C'est moi [ton prénom] !

- ...

- Tu ne me reconnais plus ? - une larme commence à couler sur ta joue -

- ...

- S'il te plaît, dis-moi quelque chose. Ne me laisse pas comme ça Scott.

- Je ne m'appelle pas Scott.

- Mais si, tu t'appelles Scott.

- Non ! - il cri -

- Qu'est-ce-que t'as ? Pourquoi tu cri comme ça ? Je croyais qu'on allait se reconnaître, mais apparemment non. Je préfère m'en aller.

Tu te retournes avec le cœur brisé, il y a un silence puis il dit :

- Tu m'as abandonné !

Tu te retournes, abasourdi et lui réponds :

- Pardon ? Comment tu peux dire une telle chose !

- Oui, vous m'avez tous laissé entre leurs mains !

- Attend je ne suis pas sûre de te suivre là.

- Il y a 12 ans maintenant que je suis enfermer ici.

- Mais Scott ... jamais je ne les aurais laisser faire ça.

- Toi, ta mère, ton père, vous n'avez rien fait pour les empêcher. Rien !

- Mais j'avais onze ans, mes paroles étaient bien trop faible.

- Tes parents ? Ils n'ont rien fait, ton père qui s'est juré de me protéger quoi qu'il arrive m'a seulement regardé me débattre, crier au secours, ils m'ont séparé de toi et voilà aujourd'hui où nous en sommes.

- En aucun cas, ça m'aurait traversé l'esprit de te voir là, dans cette état.

- Je n'ai aucun souvenir de ma vie passée, à par toi. Ton visage revenait sans cesse dans mon esprit à chaque fois que les traitements étaient terminés, je ne comprenais pas pourquoi au début, mais aujourd'hui j'ai compris. Cette souffrance est toujours présente en moi, tu me manquais énormément [ton prénom].

- Toi aussi tu me manquais.

- Si je te manquais tant que ça, tu aurais tout fait pour venir me voir !

Face à ça, tu ne peux rien dire, aucun mot ne veut sortir de ta bouche. Tout ce qu'il a dit est vrai, tu te sens coupable, puis tu décides de t'en aller après lui avoir dit : « Je reviendrais te voir ».

w/ Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant