w/ Dylan O'Brien

Part 15

- C'est de sa faute ...

- Qui est à l'appareil ?

- Je n'ai pas voulu que tout se termine ainsi.

- Il est très tard, dites-moi qui vous êtes s'il vous plaît !

- C'est moi Scott.

- Pff ! Sérieusement, Scott n'a pas mon numéro.

- Je te jure que c'est moi.

- Mais qu'est-ce que vous avez avec lui bon sang !

- Tu verras.

- Quoi encore ?

- Tu vas voir ton monde s'écrouler, la personne à qui tu tiens le plus au monde va mourir si tu ne me sauves pas.

- C'est une menace ?

- Oui.

- Vous savez quoi, si vous voulez me dire quelque chose venez plutôt me voir.

Tu raccroches. « Encore un imbécile qui n'a rien à faire. » dis-tu.

**

Tu te réveilles de bonheur pour aller à l'aéroport pour prendre Cristobal, qui vient passer une semaine chez toi.

Il a un style particulier, il était mannequin avant, il porte aujourd'hui une veste en cuir noir, des baskets Aldo, un jean, des lunettes de soleil Ray-Ban, il faut dire que lui et Théo avaient le même style. Il a pour seul bagage un sac, tu lui dis :

- Bienvenue en France.

- Merci cocotte.

- S'il te plaît, ne m'appelle pas comme ça.

- Ok chérie.

- J'adore ton style, c'est si particulier. En plus tu es beau, genre tu ne le savais pas assez.

- Et toi alors ? Tu es une très belle femme, ma meilleure amie quoi.

- Mais évidemment, bon on y va.

Sur le chemin, vous parlez de tout et de n'importe quoi, vous passez « du coq à l'âne ». Il te demande :

- Je pourrais voir le bureau de Théo.

- Bien-sûr, tu pourras m'accompagner au travail si tu veux. Vu que tu n'as jamais mis les pieds en France.

- J'y allais mettre, pour un mariage qui n'aura jamais lieu .. - il fait référence à lui et Théo -

- Cristobal, ne te met pas dans cet état.

- C'est la vérité, personne ne veux entendre parler de ça, de l'homosexualité.

- Je n'ai pas dit ça.

- Mais ça te gêne un peu, non ?

- Pas tant que ça, je me suis habituée, après tout vous êtes mes deux meilleurs amis et il faut que j'accepte cela.

[ ... ]

Tu lui fais visiter ta maison, il l'a trouve luxueuse, tu lui montre sa chambre l'aide à ranger ses affaires dans l'armoire puis vous descendez pour manger des crêpes à la française.

- Décidément vos crêpes sont les meilleurs, raffinés.

- Je sais, merci.

- Exquis.

- Je pourrais te poser une question ?

- Oui [ton prénom].

- Si tu pouvais aimer une seule fille, ce sera qui ?

- Toi, sans hésiter.

- Ah bon ?

- Oui, parce que tu es magnifique, tu es une fille en or, j'aime tes qualités et tes défauts aussi, qui sont mignons. En gros, je te choisirais, et on se mariera c'est sûr, mais comme je ne suis pas hétéro, je ne peux pas t'aimer. Mais parle-moi de toi, tu es avec quelqu'un en ce moment ?

- Oui et non.

- Faut une réponse précise.

- Non, en fait je ne sais pas trop, je crois l'aimer en tout cas mais lui je ne sais pas.

- Il s'appelle comment ?

- Dylan.

- Ah, et il est comment ?

- Physiquement ou intérieurement.

- Les deux.

- Pour le physique, il est très beau, il a 23 ans comme moi, et intérieurement bah je ne le connais pas assez pour répondre à cette question.

- Il t'a déjà menti ?

- Une fois.

- Ah ouais ? Déjà !

[ ellipse de la journée ]

Le jour suivant Cristobal t'accompagne au boulot, il découvre le monde de la mode et des paillettes, il semble enchanté, ça change des tonnes de livres, des dossiers à traiter, du livre du code pénal et tout. Tu le présente à tout le monde :

- Je vous présente un de mes meilleurs ami, Cristobal, il était l'ami intime de Théo, il sera avec nous pendant une semaine.

- Bienvenue !

Comme il voulait absolument voir le bureau de Théo, tu l'y emmène.

[ Point de vue de Cristobal ]

[ton prénom] m'emmène dans son bureau, on est à la porte et mon cœur bat comme si j'allais le voir, assis là, derrière son bureau. J'ouvre lentement la porte, son odeur y est restée, sa présence également, la pièce est totalement vide, il reste juste le bureau, la chaise ainsi qu'un pot à stylos personnalisé. Tout lui ressemble, à commencer par la couleur des murs, le pot personnalisé à sa manière, je suis pris de nostalgie, je souris, à lui, comme si il était là, je prend place sur sa chaise, c'est si confortable et on voit bien que quelqu'un y a pris possession pendant un bout de temps. Le bord de la table et impec', j'examine chaque contour, analyse les couleurs, il m'a appris à faire cela, je met le pot de stylos devant moi pour mieux voir ce qu'il y a dessus : c'est écrit « One Boy, thousand feelings ». Cela a rapporté de la chaleur dans mon cœur, il me manque énormément, il a fait ça pour moi, je le sais. En dessous, il a gravé deux lettres, deux initiales, le mien « C.P ».

Je lutte contre moi-même, je lutte pour l'oublier, pour effacer tous ses sentiments que j'avais envers lui, mais ils me résistent, ils sont plus fort que moi. Que dire de plus ? Je ne sais pas, je préfère sortir de ce bureau avant que je m'y habitue un peu trop.

[ retour ]

Tu es en train de travailler, quand Cristobal entre sans frapper, tu regardes par dessus tes lunettes, soupire et lui dis :

- Pendant quelques secondes je croyais que c'était Théo, il avait cette habitude d'entrer sans frapper. Tu veux quelque chose en particulier ?

- Oui, je veux rentrer.

- C'est-à-dire ?

- Je veux retourner à la maison, enfin chez toi.

- Pourquoi ? Tu n'aimes pas ici ?

- Si, j'aime bien mais je veux rentrer.

- Ok ... Derek va te ramener.

- Merci. Bisou ma belle.

Tu te questionnes à propos de lui, il était si impatient de voir le lieu où Théo travaille et voilà qu'il veut rentrer.

[ Point de vue de Cristobal ]

Je suis seul, un silence pas possible, comment elle fait pour y vivre moi je n'y pourrais pas. Je monte à l'étage, j'entre dans son dressing-room, elle a des tonnes de vêtements, de chaussures, de chapeaux, de sacs, de bijoux et autres. J'ouvre un des tiroirs et tombe sur ses caracos en soie, je referme aussitôt mais le parfum que ce tiroir dégageait était tellement fort et envoûtant que je l'ouvre de nouveau. J'en pris une, et j'absorbe son odeur, elle sentait si bon, ça réveillait en moi quelque chose. Je ne sais pas quoi exactement.