w/ Dylan O'Brien

Part 24

* Ton point de vue *

" J'en ai marre de devoir pleurer à cause de lui, de devoir me sentir mal par rapport à lui. Toute cette histoire me taraude. Je peine à fermer les yeux la nuit, comment puis-je trouver le sommeil ? Dès que je ferme mes yeux, je le vois. Dans sa posture de bon garçon, gentil, attentionné, c'est ce que toutes les filles pensent de leur béguin. J'ai envie de l'asséner, c'est pas possible la haine que je ressens le temps d'une minute. Que lui est-il passé par la tête ? C'est dingue d'avoir fait ces manigances. "

Will est de retour à la maison, tu lui fais un bisou et fait de même à Derek. Il te demande, tracasser :

- Ça va soeurette ? Tu ne répond plus à mes appels ?
- Oui ça va, merci. Désolée si je ne répondais pas.
- Il s'est passé quoi ?
- Rien.
- C'est tout comme excuse ? Vas-y raconte moi ma belle !
- J'ai appris que ... Dylan était vivant.
- (il fait semblant d'être surpris) Quoi ?!
- Je l'ai vu hier soir.
- C'est pas vrai. Dit-il dans un élan de désespoir.
- Tu le savais c'est ça?  Et tu ne m'a rien dit !
-Ce n'est pas ça.
- Derek, je te connais mieux que personne.
- Tu te trompe. Je vais te dire la vérité, je l'ai vu à plusieurs reprises.
- Et il te coûtait quoi de me le dire ?
- Il m'a dit de parler à personne de ce qu'il allait faire.
- Tu l'a aidé ?
- Non, pas tant que ça quand même !
- Ça revient au même, tu l'a aidé à me faire du mal! T'es sensé être mon frère, celui qui me protège quand on cherche à me faire du mal, celui qui me donné des conseils à propos du garçon que j'aime, celui qui m'aime et qui prend soin de moi.
- Je suis profondément désolé [ton prénom].
- Va t-en s'il te plaît.
- [Ton prénom] attend ! 

Tu mets tes mains sur tes hanches et fais les cents pas dans le salon, c'est insoutenable. Ton frère te regarde guère et puis ouvre la porte et s'en  va.

" Maman ! Si seulement tu étais encore là, pour me soutenir, me réconforter. Je n'en peux plus ! "

On sonne à la porte, tu restes affalée sur le fauteuil pivotant, la personne derrière la porte appuie une nouvelle fois cette fois-ci en insistant. 

- C'est bon, j'arrive ! 

Tu frotte tes yeux et ouvres la porte.

- Cristobal ? 

- J'espère que je ne dérange pas.

- Entre voyons ! 

Tu l'invite à prendre place sur une des chaises.

- Qu'est-ce qui t'amène par ici ? 

- Toi. 

- Tu n'es pas avec ta copine ?

- Non, je l'ai laissée à l'hôtel, je lui ai dit que j'allais voir une amie.

- Ah mais elle pouvait venir.

- C'est mieux ainsi. Enfin, je voulais savoir si tu va bien. 

- Très bien, merci et toi  ?

- Ça va ! Comment se porte le petit champion  ?  

- Il va bien, en ce moment il est à l'école. Si tu veux on va le chercher ? 

- Je serais ravie de t'accompagner.

- Il sera content de te voir, tu peux en être sûr. 

- J'aime beaucoup ce petit, il est tellement unique. Charmant petit garçon ! 

- Je l'aime beaucoup, il ma force et ma joie.

Il prend ta main et te regarde dans les yeux:

- Si tu as besoin de moi, je suis là.