Cela fait déjà près d'un mois que l'apocalypse a commencé. Le premier mars les autorités ont annoncé la propagation d'un virus très contagieux. Une partie de la population a paniqué mais pas assez pour faire attention aux premiers symptômes pourtant visibles sur plusieurs de leurs proches : blanchissement sévère de la peu, rejet de sang par la bouche, insensibilité à la douleur, faible résistance à l'eau mais aussi et surtout une forte envie de grignoter ses congénères. Certain les appelle "zombie", d'autres, les plus optimistes qui espérent encore un remède, les nomme "les malades".Moi je me contente de survivre en me débarrassant de ceux qui entravent mon chemin. Ça fait maintenant trois semaines que nous avons trouvé et construit une base stable avec mes amis. Nous vivons dans une maison située en plein milieu d'un parc. Nous avons creusé tout autour une fosse que nous avons remplit d'eau. Nous avons donc un assez grand espace extérieur pour nous déplacer ainsi qu'un abri où nous réfugier. Mais il y avait tout de même un problème, les zombies sont peut-être stupide mais pas au point de s'arrêter à cause d'une flaque d'eau, nous nous étions rapidement rendus compte qu'ils arrivaient à sauter au dessus de notre fosse. Nous l'avons donc agrandit mais nous étions désormais nous aussi incapable de passer de l'autre côté. Alors nous avons gardé un passage pour passer, il est la zone la plus dangereuse de notre refuge alors nous le surveillons régulièrement. Nous n'avons pas encore eu de problème grâce à la porte en fer installée à cet endroit.
En ce moment c'est à moi de garder cette porte, ou plutôt d'attendre le retour de sortie de Sasha et Connie. Ils sont partis il y a maintenant 2h, soit le temps maximal des sorties. Cette règle avait été instaurée dès le deuxième jour : "si une personne n'est pas revenue après 2h nous la considèreront comme morte ou contaminée". Mais évidemment ce couple d'abrutis finis ne respecte jamais les horaires.
Soudainement j'entends des bruits de pas. Je me mets en garde, prenant à deux mains la batte que je ne quitte presque jamais. Puis je discerne des voix alors je me détends quelques peu, ce ne sont que les deux idiots qui reviennent enfin, un zombie n'émettrait que de vagues grognements.
Quand ils arrivent au niveau de la porte les chuchotements s'arrêtent et j'entends le son grave de l'appeau de Sasha. Je les laisses entrer en vérifiant qu'ils n'étaient pas suivit et en les engueulant légèrement pour leur retard.Nous avons tous un appeau autour du cou, ils émettent chacun un son semblable à quelques différence près. Ils nous servent à nous repérer, nous annoncer sans alerter les zombies qui semblent plus attirés par les sons aiguë que par les sons grave de nos appeaux. Cette merveilleuse idée nous vient tout droit du cerveau d'Armin et des compétences de chasse de Sasha.
Une fois de retour à la maison, ce qui ne nous prend qu'une minute, nous sommes accueillis par Jean et Marco. Alors que le tacheté débarrasse Sasha et Connie de leurs sacs contenant ce qu'ils ont rapporté le chatains ne peut s'empêcher de me faire une énième remarque.
- Dis Eren, tu va arrêter de faire la gueule un jour ?
Je ne lui réponds pas et me contente de lui lancer un regard noir puis de monter dans la chambre. Avant j'aurais peut-être répondu mais depuis l'arrivée du virus mes amis me disent que j'ai changer, que je me laisse aller. Il est vrai que j'étais bien plus bavard avant.
J'ouvre la porte de la chambre et me jette sur le lit.
- Eren ?
Mikasa a certainement eu vent de mon retour, étant dans la même chambre avec Armin ils en profitent souvent pour passer du temps avec avec moi ou essayer de me parler. Malheureusement comme je l'ai dit, je ne parle presque plus depuis le début de cette apocalypse. Je sais que je les déçois, Armin et Mikasa étaient mes amis avant le virus. Ils me connaissent et ont vu ma transformation contrairement aux autres que l'on a rencontré quand tout ça avait pris de l'ampleur.
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OS ereriren
Fanfictioncomme l'indique le titre, c'est un recueil d'OS ereriren qui me passent par la tête. les histoires seront, pour la plupart du temps, inspiré du média.