Le gamin du café

2.4K 99 13
                                    

En levant les yeux vers l'horloge accrochée au mur gris de la pièce Livaï pus voit qu'il était 19h. Il avait fini sa journée et allait enfin pouvoir quitter ces bureaux immondes remplis de gens pas aimable pour un sous. Il se leva et machinalement rengea sa chaise, pris ses affaires et se dirigea vers l'ascenseur. Attendant devant les portes en métal, Livaï priait pour ne pas croiser un collègue trop bruyant. Il aimait le calme et le silence alors tomber sur ces personnes qui parlent constamment de tout et rien, surtout rien, serait une malédiction. Malheureusement Livaï semblait maudit, quand l'ascenseur arriva enfin il découvrit derrière les portes la pire personne sur laquelle il aurait pus tomber : Hanji. Cette femme qui s'était autoproclamée sa meilleure amie peut parler pendant des heures sans se fatiguer. Livaï avança dans l'habitacle et remarqua avec soulagement qu'elle sortira au 3ème étages, il ne subira donc que 2 étages de monologue. Une fois les portes fermées Livaï tenta de faire  abstraction des paroles incessantes de sa collègue pour pratiquer son activité préférée : penser.

Cette "activité" pouvait paraître banale, c'est vrai, tout le monde pense tout le temps. Mais pour Livaï penser était dangereux. Penser voulait dire faire face à ses démons. C'était tout aussi dangereux que désagréable. Et pourtant Livaï ne pouvait s'empêcher de penser au moindre trou dans son  emploi du temps. Au moindre temps libres, à la moindre minutes vide, il retournait dans les méandres de son esprit.

L'ascenseur s'arrêta, les portes s'ouvrirent, le bruit ambiant disparu, les portes se refermèrent, l'ascenseur réparti. Il était maintenant seul pour penser.

Livaï n'aimait pas son travail. Il n'aimait pas sa vie non plus. Enfait il n'aimait pas grand chose. Il n'avait pas d'amis, plus de famille et son air constamment froid repoussait la plupart des gens qui tentaient de sympathiser. Livaï s'était lui-même enfermé dans une routine il y a plusieurs années. Chaque jours ressemblait au précédent et toutes ses actions étaient automatiques. Il se considèrait depuis quelques temps comme un robot. Il faisait seulement les choses qu'on lui demandait, ce pour quoi il était programmée.

L'ascenseur s'arrêta de nouveau, Livaï sortit. Il poussa les portes en verre et se retrouva dans la rue. Son moment de calme pour penser était fini et il ne recommencera seulement quand Livaï se retrouvera chez lui, seul.

Mais avant il devait aller autre pars. Il devait aller au "Trois titans". Oui, lui, Livaï Ackerman, allait dans ce café réputé pour être un repert à étudiants. Pour quelqu'un qui aimait le calme ce café était un endroit à fuir. Pourtant Livaï s'y rendait tous les jours depuis 7 mois.

Personne n'avait d'informations sur ce café. On savait qu'il était dirigé par deux hommes ainsi qu'une femme mais rien de plus. L'origine du nom restait inconnue.

Livaï se surpris à presser le pas à l'approche de l'établissement. Enfin, cela ne l'étonnait plus. Il savait qu'il ne fonctionnait plus de la même façon quand il était question de ce café.

Une fois devant les portes du café, Livaï pris 30 secondes pour calmer les battements trop rapide de son cœur et entra. A peine un pied à l'intérieur lui suffit pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Les serveurs étaient débordés alors même que le nombre de clients ne différait pas de d'habitude, tout le monde avait un air morose et surtout, il manquait quelqu'un.

Livaï fut pris d'un mauvais présentiment qui lui rappela de mauvais souvenirs et se dirigea d'un pas rapide vers le comptoir où se trouvait une jeune femme brune. Celle-ci ne semblait pas avoir remarqué l'homme en face d'elle et releva la tête en entendant un raclement de gorge typique de leur plus fidèle client.

- Livaï ?

- Il est où ?

- Chez lui. Il n'a pas pus venir aujourd'hui. Il a eu un... accident.

OS ererirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant