Cet été

1.1K 60 16
                                    


J'observais avec envie la gourmandise que je tenais en main. Je ne la touchais pas encore de ma bouche, voulant faire durer ce moment exquis. Mon désir était pourtant immense et je ne pensais pas pourvoir me retenir encore longtemps.

Des gouttes de sueurs perlaient sur mon front pour glisser lentement sur mon visage, dans mon cou et finir leur course sur mon torse dénudé. La chaleur de la pièce était presque insupportable et ne faisait qu'augmenter. Mes joues rouges et mes yeux sûrement vitreux témoignaient de mon bouillonnement à la fois intérieure et extérieure.

Sur le haut du bâton que je tenais d'une main à la base des gouttelettes commençaient à apparaître. Je surveillais attentivement leurs décentes. Elles arrivèrent sur ma main la rendant collante et coulèrent jusqu'à mon coude.

Je pris alors la décision de céder à mes pulsions et sortit ma langue pour lécher l'objet de ma convoitise sur toute sa longueur. Je rentint un soupir de plaisir en sentant le liquide couler doucement dans ma gorge.

Mais je ne comptais pas m'arrêter là, je pris l'objet de mes désirs complètement en bouche. Là, je faisais tourner ma langue autour, il effectuait des vas et viens entre mes lèvres et je n'hésitais pas à creuser les joues pour procurer toujours plus de sensation.

Quand je sortis cette friandise de ma bouche je ne pus retenir le gémissement de plaisir qui en sortit. Ma langue léchait le pourtour de mes lèvres, récupérant la moindre goutte de liquide.

Je posais mes lippes sur ce qui venait de devenir mon nouvel objet préfèré et mordillais légèrement sa longueur. Jamais je n'aurais crû que faire ça serait si plaisant.

Je leva un instant les yeux vers mon amant qui avait les joues aussi, si ce n'est plus, rouges que moi. Il ferma ses paupières et passa une main sur son visage transpiant pour finalement la poser dans ses cheveux. Il ouvrit lentement la bouche comme si il hésitait à parler mais fini par se décider et me regarda droit dans les yeux.

- Bordel Eren tu va la bouffer cette glace ?!

- Mais j'ai chaud, m'apitoyais-je avant de prendre un sourire taquin, et puis avoue que tu réverais d'être à sa place.

- Je te préviens, à la prochaine allusion sexuelle je te prends sur cette table canicule ou pas.

OS ererirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant