Episode 44

621 66 0
                                    

Un débat financier attire mon attention je m’énervait quand les lignes était ouvert chacun pouvait appeler et donner son point de vue je prends le téléphone mais je raccroche aussitôt. J’étais mal placer pour parler en public.

Fatao le remarque et appel il va commencer à être du point de vue contraire à mon opinion. Je m’énerve et commence à me mêler de son débat au bout d’un moment le journaliste demande a Fatao de me donnez l’appareil. Je prends le combiné et je parle sans détour Fatao me regarde il me fait un bisous puis va se chercher une bière à la cuisine et remonte c’est là que j’ai compris ! iL m’avait piégée. iL savait que j’allais m’énerver. Après avoir raccroché il me dit

Fatao : Je ne suis pas mon père tu l’a oublié ? Avec moi tu a le droit d’être intelligente et tu le sais très bien !

Fatim : Et si quelqu’un me reconnais et parle de nous deux ?

Fatao : Tu a peur que les gens montre ta vie privée du doigts! Fatim je te connais trop bien pour savoir que tu auras la bonne réponse quand ce moment arrivera. Épanouie toi.

Fatim : Tu veux dire quoi Fatao ?

Fatao : Après la naissance du bébé tu va reprendre tes études tu n’a que 19 ans tu a un monde devant toi qui n’attend que tes pensées.

Fatim : Je ne sais pas Fatao !

Fatao : Tu est belle, tu est intelligente je veux une femme pas une bonne. Je sais cuisiner, je sais faire ma lessive. Tu vois où je veux en venir beauté ?

Fatim : Oui Mercie !

Fatao : De rien allé vient ici ma grosse..

Fatim : Fatao je ne suis pas grosse je suis enceinte je vais finir par te frapper un jour ici tu verras

Je suis coucher sur le lit a dormir dans mon habitude depuis que je suis enceinte c’est mon passe temps préférée, après c’est manger n’importe quoi. C’est une odeur qui me réveille j’ouvre les yeux et cette odeur me tire du lit jusqu’à la cuisine. Quand j’arrive à la source voilà Fatao entrain de danser, je ne l’avais jamais vue danser. Il avait l’air toujours dans son coin il me remarque il vient me faire un bisous et continue à danser.

Fatim : Pourquoi tu danses il y a quoi tu cuisine quoi Fatao ?

Fatao : Je viens de terminer un gros contrat et j’ai été payée bébé

Fatim : C’est pour cela tu danse ? Tu a même cuisiner ?

Fatao : Vient ici laisse moi te dire combien

Il me tire vers lui et me murmure la somme aux oreilles j’ai failli accoucher dans la cuisine. Je le regarde et je monte je redescend avec une fiche d’inscription pour l’année prochaine dans l’une des meilleures écoles de finance de Bamako.

En voyant la fiche il éclate de rire et fait oui de la tête. Beaucoup de gens me déteste mais je prends le destin comme il se présente a moi grâce à ma mère et a ma tante j’ai appris à ajuster mon destin avec l’aide du marabout. Je ne me plains plus j’ai dû apprendre à ne plus m’attarder sur les choses. Mon enfant ne doit jamais faire face a une Fatim faible.

Cela faisait déjà quelques semaines que Farouk était partit avec Irfah, Omar le fils d’Abdoul avait commencé a m’appeler maman ce qui ne plaît pas a son père. iL était venu le chercher soit disant que je n’étais pas une bonne fréquentations pour son fils. Mon frère était parti avec le petit, 15 minutes après il me l’a ramener.

Omar c’est mis a hurlé en route comme s’il ne connaissais pas son père. Abdoul a compris que s’il va trop loin avec son fils il risquerait de se faire attraper pour vole d’enfants c’est très vite qu’il m’a ramener mon petit chouchou.

Fatim : Vient mon chéri que c’est il passer ?

Omar : Papa méchant !

Fatim : Abdoul tu l’as taper ?

Abdoul : Non il criait je lui est juste demander d’arrêter de crier.

Fatim : Tu lui crie dessus pourquoi ? Je n’aime pas ça tu viens prendre l’enfants chez moi c’est pour allez lui crier dessus ?

Abdoul : C’est mon fils quand il ne m’écoute pas j’ai bien le droit de lui dire d’être obéissant c’est pas bien de le gâter.

Fatim : Je ne vais plus te le donner, je ne crie pas sur lui jamais il est encore un bébé faut pas m’énerver. Omar vient maman va te faire un petit yaourt arrête de pleurer.

Abdoul : Tu va le récompenser ce n’est pas sérieux

Fatim : Abdoul mon fils mon éducation. Laisse le comme tu est venue le trouver tranquille dans son coins.

Abdoul : iL est devenue impolie. Fatim faut pas le pourrir

Fatim : Je ne t’ai jamais frapper je te préviens ne joue pas avec lui sinon toi et moi on aura des problèmes Omar est mon bébé.

Abdoul : C’est bon tu as gagner fait comme tu veux.

Pendant que je faisais le yaourt d’Omar Abdoul vient vers moi contre tout attentes il me présente des excuses.

Abdoul : Fatim je suis désolé pour ce qui c’est passer la dernière fois que je suis venue ici. Désolé Fatim

Fatim : C’est quoi ce nouveau piège que tu a élaborer Abdoul ?

Abdoul : Ce n’est pas un piège quand j’ai compris ce qui c’était passer il était trop tard. Bon j’ai quand même reçu ma punition.

Fatim : De quoi tu parles il y a quelqu’un dans ce pays qui peut oser penser te punir toi le grand Abdoul Karim Diabaté ?

Abdoul : Oui Dieu en personne. Fatim je vais bientôt mourir j’ai un cancer je n’en ai plus pour longtemps

Fatim : Les parents le savent déjà ? Tu est chez quel médecin ?

Abdoul : Les parents le savent depuis hier soir je ne veux pas d’hôpital seul Allah décide Fatim mon seul regret c’est de ne pas pouvoir demander pardon à Irfah pour ce que je lui ai fait.

Fatim : Oublie Irfah tu dois te faire soigner Abdoul et vite !

Abdoul : Laisse tomber Fatim c’est déjà trop tard. Tu sais peut être qu’Irfah n’acceptera jamais Omar puisse qu’il est de moi.

Fatim : Irfah aime Omar elle avait peur de ta réaction si jamais elle partait avec ton fils tu n’est pas connu pour être tendre.

Abdoul : Je peu te demander un service parle avec Fatao s’il est d’accord pour prendre Omar comme son fils !

Fatim : Abdoul bats toi au moins contre ta maladie. Comment tu as découvert que tu avais un cancer Abdoul ?

Abdoul : Tu te souviens de ces migraines que j’avais quand on était enfant. Cela a recommencer je suis allée a l’hôpital ils ont fait un scanner bref depuis tout petit j’ai une sorte de cailloux qui appuyait petit à petit sur le côté gauche de mon cerveau.

Fatim : Merde la pauvreté est un problème si papa et maman avait reçu le diagnostic plus tôt ils auraient pû réagir.

Abdoul : Oui c’est vrai cela nous aurait épargner plein de chose.

FatimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant