20. Kilyan

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Mes mains trembles, mon regard est vide, ma respiration est rapide. Je suis en train de faire une crise de panique. Ça fait 20 minutes que je suis assise dans la salle de bain, à essayer de me calmer.

Mon téléphone ne cesse de sonner, c'était Jack avec un autre numéro de téléphone. J'ai besoin de lui. Je le déteste mais j'ai tellement besoin de lui.

Dès que j'ai répondu au téléphone, il s'est mis à hurler sur moi:


— Amara je suis à deux doigts de te virer, rentre à ... Amara ? Demande Jack an l'entente de mes sanglots

— Je me suis trompée. J'ai fais une bêtise.

— Tu es où ?


Je raccroche et jette mon téléphone à l'autre bout de la pièce. Je vaux mieux que ça, je n'ai pas besoin d'aide. En entendant sa voix, ma fierté a vite repris le dessus sur mon besoin.

Je me lève et rince mon visage à l'eau froide. Je m'en veux tellement, j'ai fais n'importe quoi. Et ce petit garçon, son regard lorsqu'il a vu son père, ça me hante.

Ce que Rodriguez tenait dans ses mains était un acte de décès. C'était écrit que Kilyan était mort d'un infractus. Mais c'est impossible, je ne peux pas y croire. Il avait à peine 59 ans.

Je remets ma casquette sur la tête et sors de l'hôtel. Direction la deuxième adressse.


(...)

Cette fois, il s'agissait d'une boutique. Je suppose que tout se passe à l'arrière, j'ai fait le tour à pied, et derrière il y avait un sous-sol.

La porte était fermée mais pas verrouillée, je suis entrée discrètement. Un homme était en train de passer la serpillière. J'hésitais à entrer, mais lorsque j'ai vu qu'il y avait du sang par terre je suis sortie de l'ombre. Je pense que c'est la bonne adresse.



— Mains en évidence


Le homme relâche sa serpillère, et lève les mains.
C'est eux j'en suis sûre. Il n'a pas l'air surpris du tout de ma venue, encore moins du fait que je sois armée.


— Qu'est-ce que vous voulez ?

— Kilyan Thomas. Vous le connaissez ?

— J'ai fais un travail pour lui. Il est mort il y a quelques jours de ce qu'on m'a dit. C'était un ami. Attend... tu es Amara ?



Je range mon arme dans l'arrière de mon pantalon. Je pensais qu'il était responsable de sa mort mais apparement j'ai tord. Kilyan avait beaucoup d'amis, alors c'est plausible.




— Il m'a beaucoup parlé de toi.

— Qui l'a tué ?

— Il est mort d'un infractus sois en sûre. Il n'a aucun enemi ici.

— Je n'y crois pas. On a dû lui injecter un produit pour que ça ait l'air naturel.

— Amara, ça lui est arrivé au restaurant alors qu'il était avec un ami. Crois-moi on a pas pu lui injecter quelque chose.


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