47: Je t'aime

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Ça faisait quelques minutes que j'étais arrivée chez ma mère, mais je voulais déjà m'en aller. Moi qui me sentais proche d'elle ces dernières semaines, là voilà devenue aussi froide et désagréable qu'avant.




— Maman passe moi le sel s'il te plaît.

— C'est mauvais pour la tension je te l'ait déjà dit. Tu manges beaucoup trop salé.


Je lève les yeux au ciel et sale mon plat qui avait l'air fade.


— De toute manière tu ne sais jamais ce qui est bon pour toi râle ma mère en quittant la table, en colère.

— Qu'est-ce que j'ai fais encore ?

— Tu es juste stupide. Et tu sais que je déteste les gens stupides.

— Ok dis-je en me levant. Je vais rentrer.

— Rassied-toi m'ordonne ma mère en me pointant du doigt.





Je me rassied sur ma chaise. J'étais tout simplement dépassée. Ma mère est comme ça, parfois elle s'en prend à moi sans aucune raison.




— Je sais que tu as quitté ton emploi.

— Pardon ?

— Ne fais pas semblant avec moi. Figures-toi qu'une de mes connaissances est tombée sur ta candidature à un poste de secrétaire dans son entreprise. Tu imagines dans quel embarras tu m'as mise ?

— J'imagine dis-je ironiquement

— Pourquoi tu ne veux pas avoir un vrais boulot ? Pourquoi tu ne retourne pas là où tu travaillais avant ?

— Parce que je n'étais pas heureuse Maman dis-je en me levant

— Rassied-toi !

— Je dois y aller je lui explique en marchant vers la porte d'entrée

— Amara !


(...)

En rentrant chez moi, j'ai croisé ma voisine. Je l'ai saluée chaleureusement a avant d'entrer. Sur le canapé, Jack était assis. Ce n'est pas lui que je m'attendais à voir.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Amara, j'ai besoin que tu me parles.

— De quoi ?

— De nous. Là je vais officiellement me marier. Si je le fais, il n'y aura plus de retour en arrière. Je ne pourrais pas divorcer avant plusieurs années au moins.

— C'est pour ça que tu es là ?

— Amara je t'aime, et je pourrais tout laisser pour toi.



Sa proposition ne me faisait pas du tout envie. Il y a quelques mois j'aurais peut-être pris le temps de réfléchir mais là, impossible.

J'ai fais une croix définitive sur notre relation. Je lui avais dit qu'on ne se remettrait plus ensemble comme on l'a fait dans le passé mainte et mainte fois.

Ça faisait deux jours qu'Ivan n'était pas venu chez moi (depuis notre dernière dispute). Mais je craignait qu'il entre et qu'ils se croisent tous les deux.

Ivan risque de croire que je fréquente Jack, et Jack risque de s'en prendre à lui.


— Je ne t'aime plus. C'est terminé toi et moi.

Adrénaline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant