44. Un suicide

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Il est 22h, je suis assise chez moi, à boire quelques verres de vin. Je dois aller empêcher une dernière réunion que les terroriste venu d'Irak avaient prévu. Elle aura lieu dans quelques minutes, il faut que je bouge.

Ce soir, ma jambe me faisait encore mal, mais malheureusement, je ne peux pas prendre de cachets. Mélangé à l'alcool, ce serait trop dangereux.

Ça fait déjà bientôt une semaine que j'ai autant mal. Ce n'est pas normal. Je regarderais ça en rentrant, mais je dois d'abord y aller, autrement je vais rater la réunion.


Je cache mon arme dans mon jean, que je recouvre de mon long manteau noir. J'attache mes cheveux et je place une paire de lunettes de soleil noir.


(...)

Me voilà devant la porte. Comme à chaque fois, je comptais jusqu'à trois dans ma tête pour entrer.

— 1, 2,


Je vois Jack arriver au loin, je commence déjà à soupirer.



— Qu'est-ce que tu fais là ? demandais-je agacée

— Je suis venue t'aider. Je te l'ai déjà dit, tu ne peux pas faire ce type de mission non-accompagnée.

— À trois on entre.


Jack hoche la tête positivement. À trois j'enfonce là porte. Tous le monde courrait dans tous les sens. Jack tirait sur chacun d'eux, et moi également. Certains sont allés se réfugier dans d'autres pièces. J'en ai suivit un dans une chambre, je le voyais en train de charger son arme, pour ensuite riposter, la mienne était pointée sur lui.

Pendant quelques secondes, j'ai hésité à tirer. Et si je mourrais ? Je serais enfin libérée. Libérée de tout: mon travail, mes devoirs, plus de Jack, plus d'Ivan ou d'Amrish, on arrêtera de menacer ma mère.
Je le regardais, immobile, toujours l'arme dans les mains, avec les yeux grand ouverts, comme une proie attendant sa mort. Il avait enfin chargé son arme, il va le faire. J'attendais.

L'homme pointe on arme sur moi, au moment où il allait tirer, je suis propulsée à l'autre bout de la pièce, ma tête s'est cognée violemment contre un bout de table.

Jack lui tire dessus, il se tenait devant moi. 

Ma tête me faisait horriblement mal, je n'entendais rien hormis un ultrason. Je ne bougeais pas, j'étais comme en état de choc. J'étais à deux doigts de mourir. J'allais mourir. J'aurais dû mourrir. Pourquoi Jack m'a poussée ?

Jack me soulève par le bras, et m'aide à me relever. Arrivés dans la voiture, je reste assise sur le siège tandis que Jack fait le tour pour entrer côté conducteur.


— Tu es complètement folle Amara ! Cria Jack en démarrant.


(...)

On venait d'entrer chez moi, Jack était très nerveux. Et j'avais l'impression que ma tête était sur le point d'exploser.


— J'ai vu ce que tu as fait tout à l'heure.

— Je n'ai rien fait.

— Tu voulais te faire tuer. Pourquoi tu as fait ça ? demande Jack calmement

Il n'était plus en colère mais il était désespéré. Je ne pensais pas qu'il aurait vu le moment où j'allais laisser ce terroriste me tirer dessus. J'ai honte devant lui maintenant. Je ne veux pas en parler.

Adrénaline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant