62. Un adieu

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— Reste avec moi je râle en retenant Ivan par la main.

— Je dois vraiment y aller, j'ai un rendez-vous ris Ivan. Je rentrerai vers 16h, c'est promis. À ce soir krasavista.

— Je t'ai dis d'arrêter de m'appeler comme ça.

— Ma krasavista sourit Ivan avant de m'embrasser.






Il sort de la maison, me laissant seule. Finalement c'est mieux qu'il parte.
J'attends encore l'appel du policier, il est censé me donner le nom du supérieur de Jack qui lui a donné l'ordre de tuer Kilyan. Il a dû m'oublier.

J'essaie de l'appeler pour la troisième fois depuis le début de la journée.

— Oui mademoiselle soupire le policier.

— Le nom de son contact, vous l'avez ?

— Karen Taylor.

— Pardon ? Non il doit y avoir erreur.

— C'est bien Karen Taylor.


Je raccroche et fais les cent pas chez moi. C'est impossible. Impossible. Ça n'a aucun sens. Ma mère n'a rien à voir avec ces histoires.

Je rappelle Cindy, elle est au courant de tout, c'est sûr qu'elle sait qui est le supérieur de Jack.


— Oui ?

— Est-ce que ma mère a commandité l'assassinat de Jack.

— Oui.

— C'est elle le chef de..

— Oui me confirme Cindy avant que je termine.


Je laisse mon téléphone tomber au sol. Pendant tout ce temps... elle travaillais pour la même agence que moi ? Je me suis mise à vomir, tellement j'étais angoissée par ce que je venais d'entendre.

Comment elle a pu faire ça ?

Kilyan devait s'en douter, c'est certain. Lui savait que c'était ma mère à la tête de l'agence, il a même dû la rencontrer plusieurs fois. Kilyan aurait dû me le dire.

J'étais devenue complètement folle après ce que je venais d'entendre. Me voilà à genou, sur le sol, devant mon téléphone à verser des larmes.

Je me sens terriblement trahie.

Tout le monde la savait, sauf moi.
Des années plus tôt, Jack a laissé sous-entendre qu'il avait été recruté par une femme, c'était donc ma mère ? Je suppose que c'est sûrement elle qui l'a poussée à me parler de cette agence.

Oh mon Dieu.

Et si les menaces qu'elle avait reçues chez elle étaient un mensonge pour que je revienne travailler pour l'A4 ? Je me souviens encore qu'il n'y avait aucun indice, rien qui indiquait qu'on avait rendu visite à ma mère pour lui donner ce chèque.

Je me remets à vomir dans le lavabo.

(...)

Je suis chez ma mère, elle est absente, et c'est pour ça que je suis ici. Il me faut plus de preuve. J'ai fouilllé toute sa maison, à la recherche de dossiers quelconque.

Mais je n'ai rien trouvé. Je n'arrêtais pas de penser à comment elle a caché tout ça. Ça veut dire que toutes les fois où elle voyageait, c'était pour l'agence aussi. Je me demande si mon père était au courant. Peut-être que lui aussi faisait parti de l'agence.

Adrénaline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant