50- Vivre ou mourir ?

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— Quel plaisir de te revoir souria Alan. Tu as disparu.

— J'ai dû rentrer en urgence à Londres, problème de famille. Comment tu vas ?

— Je vais très bien et toi ?

— Ça va.

— Ta soeur a réussis à faire publier son article ?


Qu'est-ce je fais ? Wikileaks nous pourri la vie depuis des années, ils mettent tous les Etats-Unis en danger à force de publier toutes nos informations confidentielles, et là, c'est ma seule chance de l'atteindre. Ça sauverai des millions de vies.

Mais de l'autre côté, si je me lance là-dedans, Ivan m'en voudra.

J'hésite pendant plusieurs secondes, et j'arrive à une conclusion: Ivan m'en voudra seulement s'il l'apprend.


— Non toujours pas.

— Pourquoi tu ne me la présenterai pas ? Comme ça je l'aiderai à publier son article.

— Elle est en Angleterre en ce moment.

— Dommage. Dans ce cas là elle pourrait te l'envoyer par mail, et je présenterai devant mes collègues. Comme ça tu pourrais vendre ton travail.

— Est-ce que tu es sérieux ? Ça serait génial.

— Tu es libre quand ?



Je regarde Ivan au loin, il s'était battu avec l'homme que j'avais vu tout à l'heure. Les gens les ont séparés. Il était maintenant assis sur le sable, sûrement en train de m'attendre ou simplement se calmer.




— Je suis prise toute la journée dis-je en prenant les verres que le serveur m'a tendu.

— Et ce soir ?

— Si ça vous dérange pas, je peux venir ce soir.

— Parfait. On se rejoint ici vers 21h ?

— Génial je répond en déposant quelques pièces sur le comptoir pour le serveur. Je vais te laisser mes amis m'attendent, à ce soir Alan.

— À ce soir Bella



Je retourne auprès d'Ivan. Impossible de dire que je suis avec mon petit ami, on pourrait s'en prendre à lui. Et puis vaut mieux qu'il pense que je ne suis pas accompagnée.

L'adrénaline, le sentiment d'être utile envahi mon corps. Je me sens bien. Mais d'un autre côté je culpabilise. Si Ivan l'apprenait, il m'en voudrait à la mort. Il serait capable de mettre fin à notre relation.

Ivan avait raison, c'est comme une drogue et je suis en train de rechuter.


— Ça va demandai-je en mettant ma tête sur son épaule

— Ouais.


Ivan avait l'air encore énervé. Je ne comprend pas pourquoi il se met dans des états pareils.
D'une main, je rapproche sa tête de la mienne pour lui faire un bisou sur la bouche. Il reste de marbre et regarde la mer.



— Ivan ?

— Quoi ?

— Ça y est détend toi. Viens on va nager un peu.

— Vas y toi, je reste ici.


Je bois mon verre d'une traite, je retire mon paréo et pars nager un peu. Je veux me détendre pour le moment.


Adrénaline Où les histoires vivent. Découvrez maintenant