Tu m'appartiens.

Chapitre 19: Sentiments.

PDV Mia:

Actuellement...

B- J'en ai assez ! râla le vampire.

M- Allez Bello, je suis sûre que-

B- Non ! C'est pas par là, je le sens. Arrête d'être têtue, on est quasiment en plein centre-ville là !

J'agrippais le bras de Béliath.

M- Justement ! La meilleure cachette est l'endroit où l'on n'irait jamais te chercher !

Voyant qu'il n'était pas convaincu, je murmurais en me pressant davantage contre lui, les yeux dans les yeux. 

M- S'il te plait... Pour lui. Je ne supporterais pas ça plus longtemps.

B- ... Vous êtes chiant. En plus Aaron est dehors donc même si on les trouvais...

M- Au moins on pourrais s'y rendre dès que possible.

Nous nous remîmes à suivre l'odeur. Cela faisait des heures qu'on tentait de suivre la piste, mais tout était trop diffus. Si seulement il n'était pas parti... 

M- Je vous avais dit qu'on aurait dû acheter des téléphones... On aurait su ce qui se passe au manoir. Si ça se trouve, c'est la merde là-bas aussi.

B- C'est pour ça qu'on est les deux seuls envoyés...

M- Je doute que ces trois là fassent le poids si-

B- Ne les sous-estime pas. On est tous dangereux.

M- Moi je trouve que vous vous surest-

Je me retournais vivement avant de me figer, tout mes sens à l'affût.

B- Avant que tu ne demandes, ouais, j'ai senti.

M- On est suivis tu penses ?

B- Peut-être...

B- Mais si c'est le cas, on risque de perdre leur trace... continua-t-il en vrillant mes pensées de sa voix.

Il a eu beau m'entrainer à la télépathie, je n'arrive définitivement pas à m'y faire, c'est horrible j'ai l'impression que mon cerveau lui sert de caisse de résonnance. Je chuchotais comme si je me parlais à moi-même.

M- Option 1, c'est lui et on est dans la merde. Option  2, on applique le plan initial. Option 3... On se met dans la merde. 

B- Tu te sens vraiment prête pour l'option 2 ?

Une fine pluie commença à tomber, comme si le ciel pleurait sur cette nuit. Je n'avais définitivement plus aucun doute.

M- C'est pour ça que je suis là non ?

Le succube soupira avant de me prendre brusquement dans ses bras. Ses mains s'enfouirent brièvement dans mes cheveux alors qu'il soupirait en me serrant comme s'il voulait me briser. Il finit par me relâcher.

B- Allez, on le fait avant que je ne change d'avis.

Je lui souriais puis me détournais de lui et me mis à courir. Je savais que ce que je comptais faire était risqué mais...

B- Mia ! cria Béliath en télépsychie.

Je me retournais. Était-ce ses larmes ou la pluie sur son visage parfait ?

B- T'as intérêt à assurer.

M- Je déteste ta télépathie de merde, alors t'en fais pas, je me débrouillerais pour que tu n'aies pas à me vriller les tympans !

Et je rabattais ma capuche en m'enfuyant définitivement.

Il y a quelques semaines...

Mort-née.