PDV Mia :
Au moment de la macabre découverte...
Je reculais d'un bond, comme si le corps allait se relever. Ethan se releva et sembla se téléporter pour me soutenir par la taille en sondant mon regard.
E- Tu... C'est la première fois que... ah non, excuse-moi, je suis con. Tu ne te sens pas bien ? Tu veux qu'on s'éloigne ?
M- S-son cou, juste au-dessus du ruban qu'elle porte.
Ethan s'approcha et découvrit le tatouage.
E- « Trésor » ... c'est le surnom que ce connard te donne, n'est-ce pas ?
M- Oui. Cette fille, Ethan... cette fille a été tuée à cause de moi !
Il pris alors mon visage entre ses mains gantées, cherchant à posséder mon regard.
E- Tout d'abord, ne tire pas de conclusions si hâtives. Ensuite, je t'interdis de te reprocher sa mort. Parce que sinon, on peut tous se reprocher d'avoir laissé ce connard rentrer dans ce manoir, si c'est bien lui.
Je haussais les épaules, peu convaincue mais vaguement réconfortée par ses mots.
E- Je suis sérieux. T'avises pas de devenir comme Ivan, à te lamenter toute la journée sur des faits que tu ne contrôles pas. Le monde ne tourne pas autour de toi, chérie.
M- ...
E- J'ai dis le monde, le mien est centré sur toi, rassure-toi.
Je souriais doucement, le ton légèrement mièvre qu'il avait pris me confirmait qu'il cherchait à me rendre le sourire. Cela dit, le contraste entre ses phrases mièvres et son comportement habituel est suffisamment comique.
E- Blague à part, la dernière chose que je veux gérer avec un cadavre, c'est une âme pleurnicheuse et fataliste.
M- J'ai compris Ethan, j'arrête. Que doit-on faire maintenant ?
E- Je préfères ça. Toi, tout ce que tu as à faire, c'est ne pas me lâcher d'une semelle. Et d'ouvrir l'œil, on doit trouver les autres pour faire évacuer le manoir et savoir ce qu'on fait du corps.
M- Attends...
E- Quoi ?
M- Laisse-moi juste essayer un truc.
Je fermais les yeux, sous les interrogations d'Ethan. Je me concentrais sur l'aura de mes colocataires. Raphaël dans la bibliothèque et Vladimir... dans la cuisine. Aaron est loin, je sens que sa présence protectrice est diffuse. Ivan est dans le grand salon. Et Béliath... est dans sa chambre. Je rouvris les yeux.
M- Béliath est dans sa chambre !
E- Quoi ?
M- Je viens d'utiliser mes... pouvoirs, et il est dans sa chambre !
E- Ah oui, t'es devenue un GPS sur pattes quoi.
M- Très drôle Ethan, vraiment hilarant.
Nous nous ruâmes dans le couloir des garçons. Juste avant de toquer à sa porte, Ethan pouffait et tentait de parier sur la tenue de Béliath lors de notre entrée. Ce mec vient de trouver un cadavre et il trouve le temps de parier sur la décence d'un pote. Il est irrécupérable.
E- Moi je dis qu'on en est sous la couette.
Je toquais. Grognement et pas précipités. C'est un vampire en chemise ouverte, le cou marqué de suçons et la braguette ouverte qui nous fit face.
E- J'ai gagné. Pas trop dur, les boules mec ?
B- ... j'espère pour vos vies que vous avez une excellente raison de me déranger à la suite de mon repas.
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Tu m'appartiens.
Vampire"Après avoir frôlé la mort, je suis devenue le calice d'Ethan. Et autant dire que, parfois, j'aurais préféré mourir." Entre passé et futur,entre amour et haine. Parfois doux et tendre, parfois cassant et injuste. Une fiction pleine de rebondissement...