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Les ronrons qui me bercèrent depuis un temps incertains s'arrêtèrent d'un coup lorsque la boule de poils chaudes parti, me forçant à ouvrir mes yeux. Mes narines me chatouillèrent fortement alors que je relevais doucement mon corps.

La pièce silencieuse se combla subitement du bruit sourd que je fis en éternuant. Mes narines étaient complètement prises et je sentais ma tête lourde et chaude contrastant avec le froid que je ressentais. Des frissons passèrent dans tous mon corps pendant que mes yeux scannèrent la pièce.

Je baignais complètement dans l'odeur de Livai et mon environnement confirma que j'étais bien dans sa chambre. Mes iris tombèrent sur la silhouette du fameux brun, dont j'avais attiré l'attention avec mon éternument.

Il posa sur moi ce même regard désintéressé alors que ma vu commença automatiquement à devenir flou, dû aux larmes qui menaçaient mes yeux. Je voulus dire quelque chose mais le seul mot qui réussi à sortir fut son prénom. Mon timbre de voix se voulait suppliant, j'avais réellement besoin de lui, là maintenant.

À l'appellation de son nom, il ne fit rien, il ne prit même pas la peine de cligner des yeux, le brun était littéralement le reflet d'une statue.

- Cesse de m'ignorer par pitié, dis-je en lâchant des gros sanglots de bébé.

Le fait qu'il ne fasse rien et qu'il ne dise pas un mot me frustrait énormément, j'avais l'impression de retrouver le Livai qui m'avait quitté juste avant que nous partagions notre nuit. Il m'avait pourtant fait clairement comprendre que toutes les hypothèses tel que il me ment sur ses sentiments étaient fausses, alors que pourquoi tous faire pour que je pense le contraire.

Je soupirai, lassée de cette situation. Je baissai ma tête et essuya doucement mes yeux rouges. Avant que je ne relève mon regard, je sentis le lit s'affaisser à mes côtés, signe que le noiraud s'y était assis. Pourtant, je reniflai en refusant de relever ma tête vers lui.

Seulement, le brun n'était du même avis. Il prit délicatement ma main dans la sienne, laissant nos doigts s'enlacer. Finalement, sans que je ne m'en rende compte, mon regard se posa sur lui. Il me regardait avec des émotions confusent sur son visage.

- Pourquoi tu t'entêtes à vouloir être aussi proche de moi ? Demanda subitement le noiraud.

Sa question me pris de court. La réponse était évidente pour moi mais je ne savais pas si c'était le moment de lui en parler. Avant que je ne puisse en placer une, il renchérit :

- Tu ne me connais même pas, tu ne sais pas qui je suis ni ce que j'ai pu faire. Si c'était le cas, tu aurais très certainement peur de moi et un jour toi aussi tu me laisseras, seul.

Mes sourcils se froncèrent alors que je secouai ma tête négativement.

- Quand bien même je ne sais pas les actes que tu as pu faire avant, ça ne change rien au fait que je t'aime maintenant, pour la personne que tu es, peu importe ton passé. Jamais je n'aurais peur de toi car tu es le seul homme que j'ai connu dans ma vie qui m'a toujours respecté, même quand tu es grincheux. Dès le début de tous je me sentais aimée à chaque geste ou parole que tu avais à mon égard. Je me sens bien à tes côtés, avec toi et personne d'autre car je t'aime...

Mon cœur manquait de s'échapper de ma poitrine à tout moment alors que mon regard s'était baissé, ne voulant pas affronter celui de mon amant. La poigne que Livai avait sur ma main se resserra légèrement alors que je sentais son buste se relever de façon irrégulière. Je n'eus même pas le temps de relever ma tête vers lui que mon visage fut pris en coupe par le noiraud aux iris envoutantes.

𝐸𝑎𝑟𝑛𝑒𝑠𝑡 [ Livaï x reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant