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Il faisait beau, les oiseaux gassouillaient, tous était propice pour passer une journée parfait. Mais c'était le jour J, celui que je redoutais temps. Il fallait que je me dise que une fois fait ce ne serai plus à faire mais malgré tous, l'anxiété était dans chacun des membres de mon corps jusqu'à même être dans mes cheveux qui étaient bizarrement capricieux.

Le regard vide, un petit groupe de femme de chambre s'acharnaient sur moi afin de ne louper aucun détail et de laisser place qu'à la perfection, bloquant tous défaut.

La douche que j'eus prise tôt ce matin ne fut vraiment pas la meilleure, et pour cause. J'avais été obligée d'être lavé par deux femmes, tous ça nous pris presque deux heures pour pas un rond à part me mettre mal à l'aise pendant deux heures.

Mes cheveux commençaient à être petit à petit dompté alors qu'on me força à me lever afin que je laisse mon peignoir doux pour une robe qui reflétait déjà l'inconfort que je subirai durant la journée.

A mon plus bonheur, la robe choisi était presque accordé à la saison, n'étant pas trop épaisse. Je reconnaisse sans trop de difficulté les broderies chics et fines des arts Ackerman, ce qui me rappela que si cette robe était si parfaite en terme d'apparentions c'était grâce à Kuchel qui l'avait personnellement choisi

Les mains moites et le cœurs battant, je tenais un fin bout de papier entre mes doigts dans lequel j'y avais soigneusement noter mes vœux et chaque mot à dire. Je savais pertinemment que sous le traque, je pouvais dire n'importe quoi, même après m'être entrainé nuit et jour. 

Pourtant, je ne cessais de les relire pendant qu'une femme s'occupais  de ma robe puis de mon corset. Je lâcha un long soupire de douleur quand elle se mit à serrer mon corset.

J'avais horreur de ce vêtement. Il avait  beau être séduisant, je préférais voir mes courbes moins marqué et moins affiné comme la mode le voudrais que de devoir faire presque de l'apnée une longue journée.

Je n'osais même pas demander à ce qu'on me desserre la robe, de peur de m'attirer les foudre de la dame égérie qui s'occupait absolument pas tendrement de moi.

Les préparatifs fut beaucoup plus longs que ce que je ne pensais, et tous ça pour ressembler à une autre personne que moi. Je remercia cordialement les femmes m'ayant aidé avant de leur demander de sortir.

Je profita de ce court instant seule afin de desserrer mon corset ainsi qu'à retirer la quasi totalité de mon maquillage. J'avais autant de maquillage qu'une peinture à l'huile, c'était affreusement désagréable et je n'osais imaginé ce à quoi je ressemblerai lorsque je me mettrai à pleurer.

D'un geste lent, je nettoyais le gant de coton dont je m'étais servit pendant que un bruit de porte attira mon attention. Je sorti de la salle de bain et vu face à moi Hanji, Mikasa, Sasha ainsi qu'Annie que j'avais convié en tant que témoin proche.

- Oh mon dieu, je crois que je vais pleurer, fit Hanji dans un geste dramatique qui me provoqua mon rire.

- Tu es magnifique, s'exclame Mikasa en me détaillant avec un léger sourire maladroit aux lèvres.

- Tu vas faire comment pour manger? Avec tous ce blanc ce sera pire qu'une aventure pour ne pas te tacher! dit Sasha en tournant autour de moi. Et je suis d'accord avec Mikasa, tu es parfaite.

Les larmes commencèrent d'ores et déjà à menacer de tomber à la vu de leurs expressions.

- Merci beaucoup, dis-je en reniflant, tout en tentant de ne faire tomber aucune larme.

𝐸𝑎𝑟𝑛𝑒𝑠𝑡 [ Livaï x reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant