𝐸𝑎𝑟𝑛𝑒𝑠𝑡 [ Livaï x reader ]

➌⓪

De là où j'étais, je ne pouvais que regarder la scène face à moi tout en souhaitant au fond de moi que tout cela n'était qu'un rêve. Livai tomba à peine au sol avant qu'il ne se relève rapidement comme s'il venait à peine de se prendre une balle, repartant à la poursuite de Pieck qui tenait toujours fermement le bébé hurlant contre elle en courant vers les soldats, dont Porco.

Figé sur place, ma tête se tourna vers les deux corps gisants d'Erwin et d'Hanji. Je ne savais pas si le blond était inconscient ou mort tandis que je voyais Hanji respirer difficilement. Je repris doucement le contrôle de mon corps et  me baissais automatiquement vers Erwin afin de voir un quelconque signe de vie. Le souffle saccadé je tentais desserrement de stopper l'hémorragie de sa poitrine alors que les battement de son cœur ainsi que son souffle étaient introuvable.

- (t/p)...?

Je tourna presque trop vite ma tête vers la brun, ce qui suffit à  me faire tourner la tête alors que mes iris (c/y) croisèrent ceux d'Hanji. 

- C'est trop tard, dit-elle simplement en posant une main pleine de son sang sur ma cuisse couverte d'une simple robe fine blanche.

Mes yeux switchèrent entre la figure paternel inanimé qui avait bercé mon enfant et Hanji qui se battait. D'une voix tremblante j'appelais Ymir qui ne me répondit pas, restant silencieuse face à la scène. La brune aux taches de rousseurs tentait vainement de me relever alors que je n'étais pas du même avis.

- Il faut se refugier votre majesté.

Je ne cessait de tourner ma tête de droite à gauche en désaccord avec sa remarque alors qu'un groupe important de soldats Ackerman faisait enfin leur apparition. C est contre mon grès que je fus porté par ma garde tandis qu'un autre soldat prit en charge Hanji et le corps mort d'Erwin. Trop d'informations se déroulaient autour de Livai, m'empêchant clairement de distinguer Livai et Pieck. Les souvenir de cette précédente nuit refirent surface lorsque je fut placé dans une voiture, cette soirée où j'avais appris ma grossesse par Pieck. Un pincement fort au cœur m'empêcha de respirer correctement alors que je me rendais compte petit à petit de la corruption que nous avions subit dans l'ignorance qui à suffit à mettre plus d'une vie importante en danger.

Ymir referma d'un coup sec la porte de la voiture dans laquelle j'avais été forcé d'entrer avec elle ainsi qu'un médecin, m'handicapant ainsi encore plus la vue vers Livai. Un carnage pas possible se déroulait dehors alors que nous partions déjà. Le paysage défilait à vive allure pendant que les bruits, de combats semblaient de plus en plus lointain. Mais alors que nous semblions en bonne route, notre voiture pencha d'un coup suite à un bruit sourd qui devait très certainement être un coup de feu venant de casser une de nos roue.

Le médecin qui tentait m'ausculter juste avant ça se fracassa la tête contre la portière dû aux secousses soudaines. Je fus sauvé de justesse du même sort que mon médecin par les bons réflexes d'Ymir. Des voix d'hommes résonnaient à l'extérieur alors que ma garde se décolla de moi afin de voir ce qu'il se passait. Une fois dehors cette dernière tomba subitement au sol après avoir reçu un violent coup à la tête.

Comme un automatisme je cessa de respirer tandis que le même soldat ayant frappé Ymir rentra dans la voiture en se dirigeant vers mon corps totalement paralysé. Le soldat aux couleurs d'aucun des 7 royaumes rapprocha sa main de mon visage, plongeant ainsi mon nez et ma bouche dans un doux tissue. Il fallut que quelque secondes avant que mon corps ne ressente encore plus la fatigue, plongeant ainsi dans un sommeil profond dans lequel j'étais incapable de me battre.

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Le gazouillement des oiseaux fut le doux son qui me sorti de mon sommeil. En ouvrant doucement les yeux je savourerai la délicate chaleur que produisait les quelques rayons timides du soleil sur ma peau propre et terriblement douce. Une fenêtre devait très certainement être ouverte car quelques secondes après je fus prise de frissons, me forçant ainsi à me couvrir d'avantage avec le drap de satin du lit blanc dans lequel j'étais.