Chapitre n°5 : Cacher mes maux

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Salut à tous !

Résumé : Clarke déménage, elle quitte Paris pour Polis, sa ville natale qu'elle a quittée il y a 10 ans. Revenir n'est pas quelque chose qu'elle veut au début, après tous, il lui a fallu tellement de temps pour oublier sa vie d'avant... mais a Polis, il y avait cette petite fille dont elle a aujourd'hui oublié le nom... peut-être que le destin les réunira ! Clexa !

Quelque mot sur ce chapitre : Il faut savoir que deux semaines se sont écoulé depuis la rentrer des classe et que le début est un peu sombre. Je tiens a le signaler ! Mais je suis obliger de passer par là. Il y a de nouveau plusieurs point de vu et je vous annonce que vous allez en apprendre un peu plus sur Lexa. Et il y aura bien un petit moment Clexa !

Les personnages de la série The 100 ne m'appartiennent pas.

Je remercie tous ceux qui m'ont laisser une reviews et les guest aussi , ça fait vraiment plaisir alors continuer ! :)

Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)

oOoOo

Chapitre 5 : Cacher mes maux

POV - Lexa

Ce n'est pas la chaleur d'un corps sous les draps dans le silence de la nuit, ni le vent tiède, pas même le fait de se retourner sans cesse dans son lit qui révèle un sommeil agité. Ce sont les soupirs profonds et irréguliers. Les battements de cœur déraisonnés dont la cause est toujours un terrible cauchemar.

Et je suis la mieux placer pour le savoir.

Dès que je ferme les yeux, des images me reviennent. C'est toujours le même scénario. Tout commence par les flammes alors, je cours, cours cours. Pourtant elles me rattrapent toujours et lèchent ma peau juste au-dessus de ma hanche gauche alors ça fait mal, mal, mal. Je hurle, je supplie pour que la douleur s'arrête mais je suis soudainement projetée au loin par une force inhumaine.

Lorsque je me relève mes mains sont emprisonnées dans des gants de boxe. J'essaye toujours de les enlever même si je sais pertinemment que c'est inutile, inutile, inutile. Quelqu'un se dresse devant moi, il est gigantesque. Je sais que c'est la mort, mort, mort. Il pointe du doigt des ombres derrière moi qui me murmurent des mots que je ne veux pas entendre.

Je plaque mes mains sur mes oreilles et un liquide rouge se répand et s'imprègne sur ma peau. Je ne trouve même pas ça étrange que mes gants ont disparu. Après tout, rien n'est censé être logique dans un rêve, rêve, rêve.

Et c'est en général à ce moment que je me réveille.

Cette nuit ne fait pas exception. Je reprends conscience difficilement. J'ai toujours du mal à me reconnecter à la réalité. Il paraît que les rêves trahissent le subconscient de celui qui les fait. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire pour moi ?

Des larmes lacérèrent mon visage. J'ai la nausée pourtant je sais que ce n'est pas réel. Je bascule mes jambes et m'assoie sur le bord du lit. Je ne me sens vraiment pas bien. J'ai l'impression que c'est de pire en pire chaque jour. Et pourtant, je n'en parle à personne. Jamais.

Une fois que j'ai retrouvé un semblant de calme je me retourne et j'observe Costia. Son visage est caché par ses cheveux. Je ne peux pas rester là. Il faut que je parte, maintenant. Je me lève, prends mes affaires dans l'urgence et je sors de cette chambre qui garde la présence de mon croquemitaine.

Je m'écroule contre la porte, je replie mes genoux et les encercle de mes bras. Tout mon corps tremble. Il faut que je me calme. C'est rarement d'une telle violence surtout quand je suis près de Costia. La plupart du temps, elle agit comme, je ne sais pas un attrape rêve. Mais depuis quelque temps c'est... défectueux.

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