Revenir

Chapitre n°44 : Ma valentine

Salut à tous ! :)

Résumé : Clarke déménage, elle quitte Paris pour Polis, sa ville natale qu'elle a quittée il y a 10 ans. Revenir n'est pas quelque chose qu'elle veut au début, après tous, il lui a fallu tellement de temps pour oublier sa vie d'avant... mais a Polis, il y avait cette petite fille dont elle a aujourd'hui oublié le nom... peut-être que le destin les réunira ! Clexa !

Quelque mot sur ce chapitre : Le titre, veut tout dire, je crois ! :p Ce chapitre est entièrement construit autour de Lexa. Son point de vue fais plus de dix pages et il est entrecouper par trois autres points de vue. Comme certain l'on deviner, elle n'a pas "disparu" pendant quatre jours sans raison, donc... RÉVÉLATION ! :D

Les personnages de la série The 100 ne m'appartient pas.

Un très grand merci à @Louxit_ pour son travail que je trouve énorme et très efficace sur cette histoire. Sans sa proposition de correction et sa détermination à vouloir donner un nouveau souffle à cette fiction, je ne l'aurai pas posté sur Wattpad !

Je remercie tous ceux qui m'ont mit en favoris, laisser une reviews, les following et les guests bref, TOUT le monde , ça fait vraiment plaisir et m'incite à écrire alors continuer ! :)

Et, je souhaite la bienvenue aux petits nouveaux ! Vous êtes incroyables !

Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)

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Chapitre n°44 : Ma Valentine

POV - Lexa

Le monde se met à tourner au ralenti. Il y a le fracas des freins qui crissent dans un cri d'agonie et celui du verre brisé. Un épouvantable bruit de taule me glace le sang. Notre voiture vient de se fracasser contre une autre. Nous faisons plusieurs tonneaux. S'en suivent les cris et la douleur. Je crois même distinguer la voix de ma mère qui me demande de me protéger la tête. Je le fais, je m'enferme dans la barrière de mes bras et je clos mes paupières. J'espère, je pris même pour que ce ne soit qu'un horrible songe. J'ai l'impression que l'habitacle s'est transformé en boule de bowling, et on roule, roule, roule jusqu'à percuter de plein fouet un nouvel objet.

Mon environnement est complètement fracassé, méconnaissable. Il y a un grand moment de vide, d'absence, de noir : l'inconscience. Puis le feu. La fumée qui joue avec mes narines. Un réveil brusque déchirant. Un bourdonnement m'envahit. Je hurle à en perdre mes cordes vocales. Je suis seule au milieu de l'horreur. Je n'ai rien à quoi me rattacher. Je suis seule, affolée et j'ai mal, tellement mal.

Et il y a cette chanson qui ne me quitte pas : Highway Don't Care. La route s'en fout... et il y a quelque chose qui me dérange, un brin d'illogique. Cette chanson, elle n'est pas à sa place. Pourtant, les paroles sont là, elles raisonnent dans ma tête comme le tintement horrible des aiguilles qui défilent, chaque seconde.

The highway won't hold you tonight (La route ne t'enlacera pas ce soir)

The highway don't know you're alive (La route ne sais pas que tu es vivante)

The highway don't care if you're all alone (La route s'en fout que tu sois seule)

Et c'est à ce moment qu'il y a la plus grande incohérence qui soit. Clarke apparaît devant moi. Elle est différente de tout ce que j'ai pu m'imaginer. Elle semble plus âgée. Comment son visage peut-il être presque celui d'une adulte alors que je ne suis encore qu'une petite fille ? Ses yeux me cherchent, ils m'appellent. Ses lèvres bougent, elles prononcent des mots que je ne peux pas distinguer.