« Je voudrais parler ici de la professeur la plus attentive à ses élèves que j'aie connu...
Cette personne, une professeur de physique en classe préparatoire, faisait énormément attention à nous, veillant à ce que les plus fragiles soient soutenus.
C'est aussi la première personne à avoir compris, et à m'avoir fait comprendre quelle incidence avait ma Mamy dans ma vie. En effet, alors que je n'en avais même pas conscience, elle m'avait dit que j'avais relâché mes efforts au second semestre. Cela n'a pas sauvé mon travail, loin de là 😂. Mais cela m'a aidée plus tard à comprendre quel impact avait eu la maladie de ma grand-mère sur moi et mes études.
Je sais que c'est un peu grandiloquent, mais peut-être que sans elle, je n'aurais pas eu la même analyse sur la situation, et que je ne serais jamais revenue à l'informatique.
Cette professeur s'est également débrouillée pour proposer des kholles à ses élèves pendant le confinement, avec au moins une de ses collègues, alors que les heures de kholles n'étaient plus rémunérées. »
DanielleLikhana (@DanielleLikhana)
« Un salut spécial à mademoiselle G. Mon institutrice de CP, qui a vu, bien avant mes parents, que je ne voyais pas le tableau. Grâce à elle j'ai pu bénéficier de l'équipement adéquat et apprendre à lire et écrire sans problème. J'espère que le paradis existe et qu'à l'aide de ses petites ailes et son sourire bienveillant, elle dispense son enseignement à tous les petits angelots de là-haut.
Je vous salut bien bas, Mademoiselle G. »
Alaefelin (@Alaefelin)
« Assise à son bureau, dans cette même pièce que le soir précédent, Maïa écrivait. Quelques heures plus tôt, durant sa vadrouille des cafés huppés, elle était passée devant son ancien collège. Une foule de gens dont des policiers et des pompiers étaient massés autour de son ancienne enseignante de lettre ancienne, madame Melikov comme elle aimait se faire appeler. La dame était effondrée au sol, et son corps inanimé. La voir ainsi écrasée sur le sol de la cour avait fait rejaillir de nombreux souvenirs en Maïa, et la jeune journaliste avait décidé d'écrire un article à propos de cet événement, sans l'accord de son supérieur. Elle s'était arrêtée, et avait discuté avec des élèves aux alentours. Sa plume d'oie encrée à la main, la jeune fille réfléchissait à la manière de présenter les choses la plus adaptée. Instinctivement, sa plume s'abaissa, et les mots se déroulèrent et coulèrent sur le papier avec fluidité, sans accrocs:
« 28 novembre 2056,
Moscou,
Aujourd'hui, dans le collège Lomonossov, l'institut français, Wilma Melikov a été percutée par le scooter d'un élève. Cette dame d'une septantaine d'années était une professeure exceptionnelle nous disent ses élèves. Elle enseignait les lettres anciennes à l'origine du russe et du français à des enfants de dix à seize ans. « C'était une professeure à l'écoute, et toujours la pour ses élèves » nous confie l'un d'entre eux, étudiant en dernière année de collège. « Madame Melikov avait le cœur sur la main. Plus d'une fois, elle a pris de son temps libre pour aider ses élèves dans d'autres matières, car elle excellait en tout. Une fois, je suis entrée dans son cours avec un cours de biologie à la main. Ma meilleure amie essayait de m'expliquer, mais n'y arrivait pas. Lorsque madame Melikov m'a vue, elle m'a dit de venir le midi, et là, elle m'a tout expliqué. » nous explique une jeune collégienne. Le motif de sa mort nous est encore inconnu, mais ses capacités et son grand cœur ne le sont plus.
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