Depuis son anniversaire, Hermione avait recommencé à vivre. Voir sa fille lui avait fait un bien fou et son entente avec Temperence lui permettait de joindre sa fille par cheminette au moins une fois par semaine. Elle avait choisi d'abandonner son double emploi de serveuse pour reprendre des couleurs. Elle avait entendu raison en se rendant compte que si sa santé continuait de chuter, elle ne pourrait jamais s'occuper de sa fille, elle n'en aurait plus la force physique. Le mois de décembre était bien là et Draco avait pris l'habitude de voir Hermione régulièrement. La surprise de sa fille avait eu plus d'effet qu'il ne l'avait pensé et Hermione l'avait contacté d'elle-même pour lui proposer de boire un café trois jours plus tard.
Un soir de novembre, alors qu'ils avaient bu un whisky pur-feu en riant, il lui avait demandé de l'épouser. Elle avait rigolé avant de le traiter d'imbécile puis il avait expliqué que cela allait résoudre tous ses problèmes. L'épouser revenait à devenir l'heureuse propriétaire du troisième coffre le plus remplis d'or d'Angleterre. La discussion lui revenait en mémoire et il avait été plutôt fière de son coup.
– Et en plus, tu épouseras le plus bel homme de cette Terre. Joindre l'utile à l'agréable, n'est-ce pas merveilleux.
– La modestie des Malfoy me surprendra toujours.
– Et encore ! Tu n'as pas connu mon grand-père, le lord Abraxas Hypérion Malfoy. Sa modestie était telle qui a grassement payé un peintre italien pour qu'on lui tire le portrait. Il refusait de se faire peindre par un peintre anglais qui n'avait pas un quart de son talent personnel. Quand tu passeras à l'appartement, je te montrerai son grand talent en peinture.
– Laisse-moi deviner, le Michel-Ange de son temps ?
– Je dirais plutôt Scorpius quand il a découvert les crayons de couleur.Puis ils avaient ri. Ils avaient une belle soirée loin des problèmes du quotidien. C'était l'une des plus belles soirées qu'il avait passé en compagnie d'une femme depuis Astoria. Oh il n'allait pas mentir, en bientôt 7 ans il en avait eu des rendez-vous mais tous s'étaient soldés de la même manière. Un verre, un dîner puis une partie de jambe en l'air. Il avait essayé d'avoir des relations sérieuses mais chacune avait volé en éclat au bout de deux mois tout au plus. Ces femmes ne venaient à lui que pour son patrimoine et étaient incapables d'apprécier Scorpius. Il se souvenait très bien de sa dernière « copine » si on pouvait l'appeler comme cela. Daphnée, la sœur aînée d'Astoria. Au départ, il avait cru pouvoir l'aimer comme il avait aimé Astoria mais derrière sa gueule d'ange s'était caché une femme infâme. Elle avait emménagé chez lui après un mois de relation et, si au départ elle avait été douce avec son fils, elle avait fini par le malmené durement et Draco l'avait viré de chez lui sans le moindre remord.
– Draco ! J'ai enfin trouvé ce que tu m'avais demandé.
– Bonjour Blaise. Comment tu vas Draco ? Je vais bien merci et toi ? Que justifie ta présence sur mon lieu de travail à l'heure du déjeuner ? Oh, tu veux qu'on mange ensemble ? Aller. J'ai une heure trente de libre.
– Oh ça va hein, je n'ai pas envie d'user ma salive pour de la merde. Vu ton sourire, tu vas bien et si j'aperçois une érection c'est que tu vas bien et que tu penses à Granger.
– Très poétique.
– Pragmatique.
– Enflure.
– Moi aussi je t'aime mon Dracichou.
– Ta gueule.
– Je t'apporte des nouvelles sur le dossier O'Neill et tu avais raison, ce dossier pue la merde et la fraude.
– Je suis tout ouïe.
– Alors......
Hermione était assise face à Harry. Ils avaient décidé de manger ensemble et Ron n'avait pu se joindre à eux. Ils se tenaient donc là, face à face. Harry détaillaient Hermione, elle avait enfin repris quelques rondeurs et sa taille s'était épaissit tout en restant mince. Elle était une belle femme et le grand Harry Potter aurait été incapable de dire le contraire. L'écolière aux cheveux broussailleux et aux dents trop longues était si loin.
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Recoller les morceaux [dramione]
FanfictionHermione Jean Granger avait tout réussi dans sa vie du haut de ses 28 ans. Elle avait un bon salaire, des amis en or, une bonne place au ministère, un bon époux, un mariage heureux et une fille charmante. Mais la vie n'aimait pas que tout se passe b...