Un mois. Cela faisait déjà un mois qu'Hermione et Rose s'étaient installées dans l'appartement. Si la première semaine avait été assez délicate, chacun avait réussi à trouver son rythme. Draco avait aidé Hermione à déménager ses affaires jusque dans son dressing et Rose avait adopté la chambre placée juste à côté de celle de Scorpius. Les deux adultes avaient été clair à ce sujet et, si une fois Rose rétablie, les deux enfants avaient voulu essayer de doubler leur parent pour partager le même lit, ils avaient fini par s'habituer à dormir chacun de leur côté sous peine de finir au lit sans histoire.
Ce dimanche matin, Hermione et Draco étaient toujours allongés dans leur lit. Narcissa avait demandé à garder les deux enfants au manoir après le dîner vendredi soir, elle avait prévu de les emmener sur le chemin de traverse le samedi pour leur trouver chacun une tenue pour le bal d'hivers qui allait se dérouler au manoir pour la dixième année consécutive. Narcissa leur avait envoyé un patronus pour leur annoncer que les deux enfants désiraient rester au manoir jusqu'au lundi.
– Combien de temps avant que Potter et Temperence ne se mettent en couple ?
– Je leur donne 2 mois.
– Tu vois large, je suis certain qu'elle a déjà visité ses draps.
– Serais-tu jaloux ?
– De Potter ? Jamais. Surtout après la nuit que nous venons de passer.Elle entendit le sourire dans ses mots et bien vite Hermione se retrouva prisonnière du corps nu de son amant. Il se tenait juste au-dessus d'elle. Rapidement, il trouva le chemin de ses lèvres pour venir couler quelques baisers le long de sa mâchoire. Hermione gémit lorsqu'il coinça entre ses dents un petit coin de peau sensible. Il était fier de son effet et Hermione sentait déjà son plaisir contre son bas ventre. Il se recula légèrement, observant son Hermione aux yeux noircis de désirs se mordiller la lèvre inférieure le regard coquin.
– Miss Granger, puis-je vous honorer comme vous le méritez en ce merveilleux début de journée.
– Vous ne demandiez pas la permission cette nuit.
– C'est mon côté gentlemen du réveil.Hermione se mit à rire doucement et le visage de Draco retrouva rapidement le chemin de sa peau. A l'extérieur, le soleil se levait à peine sur la ville endormie et les éclats rosés du ciel donnaient à la chambre une allure presque irréelle. Ce n'était plus que concert de gémissements et de plaisir.
– Woooow Mionie Chérie ! Je ne savais pas que sous tes airs si chastes tu portais ce genre de dessous.
La voix venait du salon et il ne servait à rien d'être devin pour deviner à qui elle appartenait. Hermione gémit de frustration alors que Draco sortait son visage de sous les draps pour venir s'écraser dans son oreiller. Il grogna quelques mots à l'encontre de l'intru qui venait de ficher en l'air son dimanche matin parfait.
– Bon ! Vous descendez ou je monte ? En plus j'ai apporté les croissants !
Draco remonta la couette sur sa tête, comme si se cacher allait faire fuir l'enquiquineur. Hermione gémit une nouvelle fois avant de déposer un baiser sur l'épaule dénudée du blond.
– On devrait descendre. Tu sais très bien qu'il n'hésitera p-
– Bon, comme vous ne venez pas à moi, je viens à vous.Blaise venait d'ouvrir la porte et d'entrer dans la chambre comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Il sourit en voyant Hermione remonter le drap sur sa poitrine et Draco, le visage rougi par la colère.
– Oh ça va Mionie, ne fait pas ta prude, tes seins me font moins bander que le cul de ton m-
– Blaise Zabini ! Sors immédiatement de cette chambre ou j'invente une potion d'impuissance sexuelle irréversible que je te verserai dans la gorge avec un entonnoir.Blaise se mit à rire et prit soin de fermer la porte de chambre derrière lui pour ne pas se prendre l'oreiller qu'Hermione lui avait lancé pour accompagner la douce voix de son meilleur ami. Il était plutôt fier de son coup et il comprit qu'il avait gagné lorsqu'il entendit enfin du mouvement entre la chambre et la salle de bain.
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Recoller les morceaux [dramione]
Hayran KurguHermione Jean Granger avait tout réussi dans sa vie du haut de ses 28 ans. Elle avait un bon salaire, des amis en or, une bonne place au ministère, un bon époux, un mariage heureux et une fille charmante. Mais la vie n'aimait pas que tout se passe b...