Hermione avait à peine posé un pied en France qu'elle avisa son ex-mari debout avec une Temperence rongée par l'inquiétude. Elle avança à grands pas avant de laisser sa main s'abattre sur la joue de John. La claque résonna dans le hall d'arrivée et Hermione ne lui laissa pas le temps qu'elle haussa le ton contre lui.
– Mais tu es totalement inconscient ! Comment as-tu pu laisser notre fille de six ans fuguer ?! Ce n'est pas possible d'être aussi stupide et incapable ! Une enfant John ! C'est une enfant ! Rose est seule et sans défense dans un pays qu'elle ne connait pas ! J'espère pour toi que nous la retrouverons sinon je t'envoie directement en enfer même si je dois terminer mes jours à Azkaban !
Derrière elle, Draco, Lucius et Harry observaient la scène. Jamais ils n'avaient vu Hermione perdre son sang-froid à en proférer des menaces de mort. Temperence sanglotait et John, lui, semblait s'en moquer. Les mots de son ex-femme lui glissait dessus si bien qu'elle se tourna vers Temperence pour la prendre dans ses bras après un regard meurtrier pour l'homme qu'elle haïssait.
– Oh Hermione, je suis tellement désolée. Si tu savais à quel point je m'en veux. J'aurai dû me douter que John n'avait pas eu la décence d'esprit d'aller chercher des viennoiseries à sa fille pour s'excuse de son attitude. Je suis tellement désolée.
Temperence pleurait contre l'épaule d'Hermione qui tentait tant bien que mal de la calmer. John levait les yeux au ciel soufflant de dépit face à la discussion des deux femmes.
– Et bien sûr, c'est ma faute.
– Vous feriez mieux de vous taire Monsieur O'Neill. Je ne pense pas que votre avis soit nécessaire.John grogna, jugeant Lucius du regard qui ne cilla pas. Tout le monde connaissait Lucius Malfoy et la réputation qui le précédait n'était pas un long sentier empli de fleurs. Cet homme avait plus de sang sur les mains que tous les autres réunis.
– Et si nous allions dans un endroit plus privé ? Vous devez bien avoir une maison.
John acquiesça et transplana alors que Draco et Harry s'accrochaient à lui. Lucius se saisit du bras libre de Temperence avant de se laisser disparaître dans un pop sonore pour réapparaître aussitôt dans un appartement froid et bourgeois.
Harry prit les commandes en main. Son statut d'auror faisait de lui le plus apte à quadriller habillement la zone afin de former les équipes. Ils convinrent tous que Draco irait avec Hermione, à eux deux, ils connaissaient suffisamment la capitale Française pour ne pas s'y perdre. Harry irait avec Temperence qui connaissait sur le bout des doigts. Lucius et John iraient chacun de leur côté, tous deux connaissaient assez bien la capitale pour œuvrer seuls et les mettre ensemble impliquait la mort certaine de l'un des deux partis. Chaque groupe avait pour mission de fouiller le Paris sorcier en plus du Paris moldu.
– Nous nous retrouvons ici dans deux heures donc à 14h45 précise. Si l'un d'entre nous trouve Rose, il rentre immédiatement et envoie un patronus aux autres.
– Malin Monsieur Potter mais si nous sommes du côté moldu ? Je sais bien que votre célébrité vous sauvera en cas de pépins mais je doute qu'un juge soit extrêmement compréhensif avec ma personne ou encore Draco si vous voyez ce que je veux dire.Harry se pinça l'arête du nez. Il n'avait pas penser à ce détail et envoyer les Malfoy en prison pour un patronus était hors de question.
– Le sortilège protéiforme !
– Quoi ?
– Le sortilège protéiforme Harry, comme pour les gallions de l'AD. Il me faut juste...Hermione fit un tour sur elle-même, avisant un jeu de solitaire sur l'étagère. Elle s'en approcha pour se saisir de 6 billes qu'elle ensorcela par quelques sorts précis. Doucement, les billes se mirent à chauffer avant de redevenir froide. Elle sourit face à son travail alors que John pestait contre la femme qui venait de saccager ses billes de jade.
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Recoller les morceaux [dramione]
FanfictionHermione Jean Granger avait tout réussi dans sa vie du haut de ses 28 ans. Elle avait un bon salaire, des amis en or, une bonne place au ministère, un bon époux, un mariage heureux et une fille charmante. Mais la vie n'aimait pas que tout se passe b...