Prologue

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Entre les deux falaises de la faille d’Azinurd, quelques semaines après la défaite du seigneur Tyrsonos et son armée face à la horde Januarkas, les générals chargés de l'invasion préparaient relâche les préparatifs de l'invasion éclair du reste du royaume. Ils avaient déjà envoyé de nombreuses escouades d'une vingtaine de guerriers dans tout le royaume pour les affaiblir secrètement. En effet, ces guerriers en incursion avaient pour mission de brûler la nourriture, de voler des montures, des animaux de compagnies utilisés pour la guerre et des armes et de tuer le plus possible de guerriers au passage ou des rois.

Ils étaient très sûr d'eux, ils avaient de nombreuses avantages face aux hommes : l'unité, le nombre, la surprise, les moyens et biens d'autres encore. Mais ils leur restaient un problème majeur, le héros du royaume. Ils savaient après leurs nombreuses conquêtes, que toutes les espèces qu'ils avaient affronté avaient un pilier, un modèle qui décuplait la force des ennemis. Et ils devaient le tuer. Ils avaient déjà des pistes : la plus prometteuse est certain Garnasos Deirosis qui d'après les récits, est le sauveur des hommes. Après cela vient son fils, un dénommé Thaomios Deirosis. Les Januarkas ont un prisonnier qui leur a appris que son père est mort de leur faute et qu'il veut maintenant se venger à tout prix. Mais ils n'étaient point sûr de la véracité des propos du prisonnier car ce dernier semblait avoir une terrible rancœur envers ce dernier pour une raison qui leur restait inconnu.

Désirant servir son maître, le chef de la horde Januarka nommé le "Phyzzer" dans leur langue, il décida de retourner voir leur dernier prisonnier pour en apprendre plus et donc mieux préparer l'invasion finale. Celui-ci était le dernier survivant des terribles tortures que les bourreaux à tous les détenus pour leur arracher des informations. C'était lui qui les avait mené sur la piste du fils du sauveur des hommes. Il avait sombré dans la folie mais gardé toujours sa vengeance en mémoire.

Arrivant dans la salle de torture, le Phyzzer s'assit sur un tabouret devant un homme attaché par les bras et le torse nu et couvert de meurtrissures. Il avait la tête baissée et resté silencieux. Il ne dit rien jusqu'à ce qu'arrive le bourreau et un traducteur. Ce dernier était son esclave personnel et il ressemblait à la race que sa horde conquerrait hormis la taille. Il avait découvert qu'ils parlaient la même langue et que donc, lui ayant fait apprendre son propre langage. Il pouvait donc servir d'intermédiaire entre le Phyzzer et le prisonnier dont il avait appris qu'il se nommé Tyrsonos. Il savait aussi qu'il portait un titre qu'il n'existait pas dans son espèce malgré qu'il s'apparente à un "Klaitron" chez peuple. Quand ils arrivèrent auprès de lui, il salua le bourreau qui était de son espèce mais pas son esclave car maître ne doit aucun respect à son esclave. Il dit au Januarka de torturer Tyrsonos et au petit homme de traduire tout ce qu'il disait. Après cela, il commença :

- Salutation prisonnier numéro 142. Répéta en langue humaine l'esclave.

- Je suis venu te proposer un marché : je te propose de te libérer et en échange, tu tues le héros de ta race quel qu'il soit et tu ramènes sa tête. Après cela tu auras une place importante dans la régie de ton royaume mais tu devras nous être fidèle, répondre à tous nos besoins et répendre notre idéologie dans ta race. Traduit le petit homme.

- Ah ah ah ah ! Ah ah ah ah ah ah... Rit très fort Tyrsonos peu après que le traducteur du Phyzzer est fini, une nouvelle preuve de sa folie.

- Que choisis-tu, une mort longue et douloureuse ou une vie longue et prospère ?

- La seconde option, elle n'a aucun inconvénient et même de nombreux avantages : la mort de ce héros, Thaomios contentera ma vengeance et mon accès au pouvoir. Mais pas contre, pourrais-je tuer quelques hommes et Januarkas ? Et pourrais-je installer un régime totalitaire et faire souffrir mon peuple ? C'est juste pour le plaisir, vous voyez. Traduit l'esclave de sa propre langue à celle des Januarkas.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant