Chapitre 9-Mauvaise rencontre-Thaomios

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Le soleil s'était à peine levé que Gaoliussan, Kaf et moi étions cachés dans le même fossé que la veille pour faire les repérages. Nous étions tous les trois prêts et gonflés à bloc pour libérer nos trois amis des griffes des Januarkas. Nous avions déjà préparé le bûcher qui servirait à attirer nos ennemis. Et quand nous déciderions d'agir, Kaf par partirait là-bas pour l'allumer. Nous avions même pensé à fabriquer des pièges rapides à mettre en place en espérant pouvoir tuer quelques Januarkas de plus. Ce serait en tout cas moins à combattre s'ils nous poursuivaient, ce qui était fort probable. Et il ne fallait pas oublier que chaque Januarka en moins dans leur horde serait un de moins à tuer lors de la bataille finale.

Nous avions choisi de nous lever le plus tôt possible afin que les Januarkas ne soient pas prêts à nous affronter et que nous ayons une bonne visibilité lors de notre fuite. Ce choix stratégique allait forcément nous aider, j'en étais convaincu. En ajoutant à cela toute la stratégie autour, nos chances de victoire étaient fortement augmentés et je espérais nous donnerais la réussite tant attendue. Il ne nous restait plus qu'à mettre notre plan à exécution. C'est pourquoi, après avoir analyser une dernière fois la place forte de nos yeux, je dis à mes deux compagnons :

- C'est le moment mes amis. J'espère que notre plan marchera et que surtout il nous gardera en vie, nous et nos amis prisonniers.

- Nous l'espérons autant que toi Thaomios. Me dit Kaf.

- Alors courage mes amis ! Kaf, on se retrouve aux chevaux, bonne chance. L'encourageai-je.

- Merci Thaomios. Bon courage à vous deux. Nous salua-t-il avant de s'éloigner de nous pour aller jusqu'au bûcher.

Il longea sur quelques mètres le fossé puis en sorti pour s'enfoncer dans la forêt là où se trouvait les combustibles dont se nourrirait les flammes qui produiront la fumée qui nous donnerait une chance de triompher du détachement Januarka. Pendant ce temps, Gaoliussan se prépara au combat en prenant son arc et en y encochant sa première flèche qui tuerait le premier de nos ennemis. Quant à moi, j'enlevai m'a prothèse en forme de main pour prendre à la place celle pour le combat. J'accrochais mon membre métallique à ma ceinture et sortis mon épée de son fourreau. Ma main en métal me gênerait sûrement au court du combat mais je devais la prendre ou sinon je ne la reverrai plus jamais, ce que je ne voulais surtout pas faire. J'avais en effet créé un lien avec mes prothèses car elles me permettaient de faire des choses que je ne pouvais pas faire quand je n'avais pas encore ces cadeaux de Kiarina. J'y tenais beaucoup et avais maintenant pour moi une valeur sentimentale.

Je sortis brusquement de mes pensées quand le son d'une corne de brume venue du châtelet résonna. Je compris sans regarder que Kaf avait sa part du plan et que maintenant, il courait à toute allure jusqu'aux chevaux près du village dévasté. Puis quand je regardais, je vis une épaisse fumée noire que tous les Januarkas regardaient depuis le haut du rempart. Il avait déjà compris que c'était notre piège pour les attirer hors de leur défense. Nous comptions en effet sur leur confiance en leur supériorité numérique pour envoyer quelques guerriers (en espérant beaucoup) à l'assaut.

Heureusement pour nous, ils tombèrent dans le panneau des soldats. Mais malheureusement, en comptant minutieusement, je vis qu'ils avaient envoyé que vingt guerriers et leur chef. Nous devions donc à deux combattre plus de vingt Januarkas. Ils devaient en plus sûrement être une caste de soldats d'élites car s'ils me cherchaient, cela signifie qu'ils me connaissaient et que s'ils me connaissaient, ils avaient connaissance de mes talents au combat. Donc en conclusion, lutter contre eux ne serait pas de tout repos.

Quand nous estimâmes que le groupe était parti depuis assez longtemps, Gaoliussan se leva au moment où aucun Januarka regardait vers nous, banda son arc. Il prit ensuite son temps pour être sûr de réussir son tir car les prochains, sous la riposte ennemi, serait bien plus difficile de viser juste. Et quand il décocha, la flèche siffla un court instant avant de se planter dans l'œil du premier Januarka. Il encocha ensuite directement la seconde flèche avant de la tirer elle aussi avant que la corne de brume ne sonne pour alerter tout les occupants de la place forte et le groupe partit jusqu'au bûcher.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant