Tome 2-Le bûcher de l'alliance

Chapitre 1-L'Abrianya-Thaomios

Depuis deux semaines nous étions partis de notre château en direction de celui du château royal de l'Abrianya. Nous avions déjà traversé la gigantesque forêt de Kos pendant plus d'une semaine puis la ville d'Hosminie où nous avions fait des provisions pour la suite de notre long périple. Nous avions affronté que peu d'obstacles jusqu'à présent, seulement des bandits dans la forêt que nous avions remis à leur place en espérant qu'ils comprennent que ce qu'ils faisaient étaient mal. Sachant que si on repensait aux Januarkas, ces malfrats nous volaient alors que nous étions en mission pour tenter de les sauver en quelques sortes. C'était plutôt ironique.

Après ces voleurs qui avaient échoué, alors que nous parlions à un aubergiste pour qu'il nous accueille pour la nuit, un enfant à essayer de voler un cheval mais Gaoliussan étant un talentueux cavalier avait rattrapé en très peu de temps le jeune garçon qui était lui même sur le dos d'une de nos montures. Il nous l'avait ramené et voyant ses vêtements, je compris vite que ce garçon ou sa famille étaient très pauvres. J'avais donc décidé de le lui offrir en lui conseillant bien sûr de ne pas recommencer car tout le monde n'aurait pas été clément comme je l'avais été. Donc le lendemain, nous avions du acheter un cheval et le dresser rapidement avant de repartir pour atteindre notre objectif.

Nous avions ensuite continué notre route pour arriver jusqu'à la chaîne de montagne entourant la forêt de Droomhout qui elle même entouré le plus beau château de tout le royaume des hommes, le château aux mille fenêtres entouré du jardin de la tranquillité. Nous avions enprunté la route royale à travers les montagnes que nous avions traversées sans difficulté et cela avant le coucher du soleil. Ainsi, nous avions pu chercher le meilleur endroit possible pour dormir la nuit et faire nos recherches dans la forêt où nous n'aurions pas l'inconfort du sol caillouteux des montagnes.

Le lendemain matin, j'avais décidé d'offrir à tous mes compagnons un temps de repos supplémentaire après ces longues journées avec peu de temps pour dormir. Alors tout le monde avait été enchanté de pouvoir roupiller plus longtemps et m'avait remercié pour cela sauf Kiarina. En effet, je les avais laissé dormir pour pouvoir l'entraîner à l'épée à son grand regret car n'aimais pas le faire tôt le matin. Mais je tenais à remplir ma promesse qui était de lui faire devenir une grande guerrière. J'avais un peu oublié son entraînement ces trois derniers jours depuis que nous étions sortis de la forêt de Kos. Mais malgré mon oublie, Kiarina faisait de remarquable progrès dans l'art du combat et elle continuait de m'impressionner dans sa maîtrise du tir à l'arc remarquable. Voyant son talent, j'avais même organisé un concours de tir à l'arc entre nous, deux jours avant d'arriver à la ville d'Hosminie. Et elle avait été seconde derrière moi qui avais utilisé ma prothèse de main pour faire du tir à l'arc. Mais elle avait tout de même réussi à être devant tous les autres dont Gaoliussan, tous des guerriers sur-entraînés. J'étais convaincu que au moment où son apprentissage aurait terminé, qu'elle me surpasserait dans ce domaine, c'était sûr et certain vu son talent.

Après cette entraînement productif qui me permis d'évaluer ses compétences à l'épée par rapport à un guerrier à l'épée ou un futur, je l'estimais à la hauteur d'un novice ayant effectué un quart de son apprentissage, c'est-à-dire environ six mois alors qu'elle venait seulement d'entamer sa deuxième semaine d'entraînement. Ses progrès étaient très rapides et ils étaient à l'image de son investissement que je voyais bien en elle. J'étais convaincu que un jour, elle deviendra la grande guerrière respectée qu'elle souhaitait être. Et en même temps que son apprentissage, je m'habituais peu à peu à utiliser mon épée de la main gauche et ma prothèse lame de combat. J'en aurais bien besoin pour les défis et les guerres à venir.

Mais le défi actuel, c'était de rallier à notre cause l'Abrianya et le peuple qu'elle accueillait pour espérer triompher des Januarkas. C'est pourquoi, après notre entraînement du jour, nous avions repris notre route vers le château en reprennant la route royale qui était maintenant en pavés rouges et qui formait en chemin splendide comme la forêt qui l'entourait. Nous y avions croisé un marchand d'un village à proximité de Mypostoyt qui nous avait apprit que le gouverneur avait été tué par le seigneur Tyrsonos et que ce dernier avait disparu. Il avait aussi entendu parler d'un convoi de nourriture pour cette même ville attaquer par des créatures griffues d'après les marques sur les corps retrouvés. Le marchand ne le savait sans doute pas encore mais ceux qui avaient attaqué devaient sûrement être des Januarkas. Cette nouvelle m'avait inquiété car elle signifiait que l'invasion définitive du royaume allait bientôt débuter. Et que donc, j'avais peu de temps pour rassembler les rois du royaume.