Chapitre 27-À nouveau face au roi d'Argenteaux-Kiarina

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Tout comme le groupe de Gaoliussan et Alexandrian, nous partîmes vers un roi humain qui pourrait devenir un allié de poids dans nos futurs affrontements face aux Januarkas. Nous étions partis chacun de notre côté. Mes amis dont je m'étais séparé étaient en marche vers Manelius, le roi de l'Abrianya et nous vers Charles, le roi de l'Argenteaux. Nous nous étions divisés difficilement à cause de la longue période que nous avions passé ensemble. Tous les évènements auxquels nous avions du faire face nous avaient soudé comme une famille qui avait malheureusement perdu ses membres. Je pleurais encore la mort de certains de mes compagnons, surtout celle de Kaf qui était le dernier de notre troupe qui avait péri et avec lequel nous avions partagé beaucoup de bons moments. J'espérais que ce nouveau voyage ne provoquerait pas le décès de plus de nos amis.

Heureusement, celui-ci n'eut pas ces conséquences alors je reportais cette peur sur nos futurs batailles avec les Januarkas qui là, auraient beaucoup plus de chances de voir le décès de un ou plusieurs de nous quatre. En effet, lors de notre voyage, nous eûmes à faire face à aucun ennemi et voyageâmes donc tranquillement malgré une crainte constante d'une attaque de Tyrsonos. On le soupçonnait de vouloir tenter un assaut afin de réussir à me tuer. Mais la simple présence de notre escorte suffisait à me rassurer en majeure partie. À chaque moment de doute sur notre sécurité, je me rappelais leurs deux autres tentatives qui avait échoué. Nous étions à chaque fois bien inférieur numériquement parlant mais avions toujours réussi à nous en sortir. En définitive, s'ils tentaient quelques choses, ils échoueraient forcément car Tyrsonos avait des moyens limités : il ne pouvait pas réunir plus d'une centaine de Januarkas sans se faire remarquer et attaquer par un bataillon du roi. C'est pour cette raison que nous étions dans une relative sécurité.

Elle n'était pas total car tout pouvait arriver lors de notre voyage : l'hostilité de la faune et la flore, une attaque de soldats nous prenant pour des serviteurs de Karteros ou de bandits... La situation était tellement tendu ces derniers temps à cause de la pression provoqué par les Januarkas que toute conviction était réduit à néant. Toute notion de sécurité n'avait plus lieu d'être. Nous étions dans une incertitude constante qui rendait toutes notre troupe nerveuse. Mais heureusement, nous ne dûmes faire face à aucun danger particulier. Seul nos besoins vitaux nous obligeaient à nous arrêter. Nous étions en effet obligé de manger, boire et dormir pour poursuivre au mieux notre périple.

Nous arrivâmes donc après plusieurs semaines à la ville-capitale de Charles De Jilinyle sans encombre. Nous étions encore au complet avec tout le monde qui allait pour le mieux. Tous sauf un, en  effet, un soldat tomba malade en fin de voyage mais rien de grave car il réussit à tenir le rythme imposé jusque là. Il finit à nos côtés et fut directement pris en charge par des serviteurs du roi. Quant à  nous autres en pleine forme, un hôtel fut réquisitionné pour tous nous accueillir. Nous nous installâmes donc à trois par chambres car nous étions une cinquantaine. Nous reposâmes un long moment pour nous remettre de notre trajet qui malgré son absence d'embûches, fut épuisant pour nos corps. Et dans le cas de Thaomios et moi, cette fatigue était accentué par notre précédent périple qui avait quant à lui été très éreintant.

Une fois installé et reposé, je suivis Thaomios qui allait à la rencontre du roi. Il m'avait invité à me reposer mais j'avais refusé voulant revoir le roi que je trouvais bien au dessus des autres. Nous nous dirigeâmes donc tous les deux vers le donjon royal et redécouvrâmes la ville lors du trajet. Après l'avoir traversé tranquillement, nous entrâmes dans la tour royal où nous trouvâmes le souverain pensif. Il était assis sur son trône seul et nous n'eûmes qu'à le rejoindre et pûmes lui parler sans avoir à doubler une foule de sujet. Dès qu'il nous aperçut, son visage s'illumina et il dit :

- Je suis content de vous revoir sain et sauf. J'espère que vous m'apportez de bonnes nouvelles. Comment s'est passé le reste de votre voyage ? Avez-vous rencontrez le roi Karteros ? Si oui, a-t-il accepté votre proposition ? Et que voulez-vous me dire ? Où sont Gaoliussan et Alexandrian ? Vont-ils bien ?

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant