Chapitre 2-Le meurtre du jardin-Kiarina

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Après l'entrevue avec le roi Manelius de l'Abrianya, Thaomios m'avait choisi pour que je l'accompagne afin d'élucider le mystère du seigneur assassiné dans le jardin de la tranquillité. J'en étais honoré car il avait assez confiance en moi pour que l'assiste dans une affaire qui s'annonçait trépidante. Je repensais à toutes les heures d'entraînement que j'avais fait auprès de lui et le remercierais jamais assez pour cela. Il allait m'aider à réaliser mon plus grand rêve, devenir une grande guerrière. Je m'imaginais au milieu d'une grande bataille face aux Januarkas dos à dos. Nous étions entrain de mener le combat qui déciderais de l'avenir des humains côte à côte sur une montagne de Januarkas.

Mais nous étions pas encore à cette bataille qui allait forcément se passer quoi qu'il arrive, nous devions encore rallier à notre cause les deux autres rois et remplir une des conditions du roi. Thaomios voulait la boucler avant la nuit afin de ne pas perdre trop de temps et de pouvoir repartir dès demain. C'est pourquoi, en sortant, Thaomios récupéra toutes ses prothèses et son épée et moi la mienne et mon arc abîmé. D'ailleurs, Thaomios m'avait promis de me trouver un arc et une épée de "haute qualité comme la guerrière qui les utilisera" m'avait-t-il dit en passant devant une forge reconnue de la ville d'Hosminie. Mais pour l'instant, je devais me contenter de mon arc et mon épée que j'avais pris à l'armurerie du château Deirosis avant de partir pour ce long périple.

Après avoir récupéré tout notre équipement et que Thaomios est mis sa prothèse lame à la place de celle main, nous nous dirigeâmes vers les jardins qui étaient connus pour être le plus beau de tout le royaume, tout comme le château avoisinant accompagné par un soldat envoyé par le roi pour nous guider jusqu'au lieu du meurtre. Nous contournâmes pour arriver à l'arrière et en arrivant en face du jardin, Thaomios et moi nous arrêtâmes comme bloqué par la beauté pendant que notre guide ne tournant pas la tête, continuez de marcher en direction de la scène de crime. Thaomios reprit ses pensées avant moi et il du me secouer l'épaule pour que je détache mon regard des arbres gigantesques taillés au millimètres près entourés de fleurs multicolores et d'arbustes en tout genre formant de véritable fresque en les regardant des appartements royaux. Je serais bien resté toute ma vie à les admirer sans cligner des yeux mais pour l'instant, nous avions d'autres priorités.

Revenu à nous, nous courûmes pour rattraper le soldat qui avait enfin remarqué qu'il n'était plus suivi et qui s'était arrêté entre la arche qui marquait l'entrée de ce jardin magique d'une tel beauté qu'on trouvait le château du roi avec les murs couverts de lierre laid. Nous entrâmes donc à l'intérieur mais nous admirions toujours avec attention à chaque parcelle de ce jardin qui m'envoyait tellement que je faillis trébucher à plusieurs reprises. Et je crois Thaomios aussi. Nous continuâmes à marcher jusqu'à entrer dans un labyrinthe fait de haie composée de rose rouge. En entrant dedans, le pouvoir magique s'envola et je pus reprendre mes esprits et repensai à la mission qui nous incombait de remplir pour le destin des hommes.

Heureusement que nous avions un guide qui connaissait le labyrinthe jusqu'aux moindre brins d'herbe car sinon n'aurions jamais trouvé le corps qui se trouvait au fond d'une impasse. En effet, un cadavre d'un noble empestant jonché adossé à la haie raide mort. En sentant l'odeur, j'avais été à deux doigts de vomir. Et le voyant, je ressentais un dégoût et une autre magie bien différente de celle des jardins. Je la ressentais comme la naissance de la magie noir et du mal au sein du bien. Thaomios se mit accroupi devant le cadavre en l'examinant pendant que le soldat restait en retrait pour répondre à nos questions et nous raccompagner à la sortie. Je demeurais moi aussi un court instant avant que Thaomios me fasse signe de venir. Je m'exécutais difficilement répugnée par l'odeur affreuse et la vue du cadavre répugnante. Mais je m'approchais tout de même et me mis accroupi à gauche du corps et Thaomios me dit :

- Tu voulais que je t'apprene à défendre les opprimés, voilà la première façon qui s'offre à toi de les défendre d'un assassin dangereux.

- Je n'imaginais pas comme ça le premier mystère que je devais résoudre. Lui répondis-je.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant