Chapitre 3-Le Paradis ?-Kiarina

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Je rouvrais mes yeux lentement, j'étais hésitante, mon heure était arrivé, cette lame m'avait achevé sous les yeux de Thaomios qui devait être effondré. Mais où étais-je maintenant ? Au Paradis, aux Enfers ou tout autre part. Mon esprit était embrouillé, je ne savais plus quoi penser. La seule chose qui était clair était mon malheureux décès.

Quand mes paupières laissèrent passer des rayons lumineux, j'en étais convaincu. Mais ce qui me soulageait était ses lumières : en effet, elle signifiait que j'étais au Paradis et non aux Enfers. Je n'aurais pas supporter l'idée de me savoir condamné à la souffrance éternel. Cette nouvelle signifiait aussi que j'avais vécu jugé de nombreuses qualités selon les dieux car ils avaient décidé de m'envoyer à leur côté dans ce paisible royaume qu'était le Paradis.

Mais tout d'un coup, tout s'assombrit et les rayons ne m'éblouirent plus. Les dieux avaient-ils changé d'avis ? Devrais-je vivre aux Enfers ? Toute la positivité qui me restait disparu en quelques secondes, sachant que je passerais le restant de mes jours à subir des douleurs insoutenable. Et à ce moment là, je me demandais : qu'avais-je fait de mal ? Pourquoi allais-je subir un sort pareil ? Je remis toute ma courte existence en question, les dieux avaient donc jugé que je méritais plus d'aller aux Enfers qu'au Paradis. Toutes mes convictions envers la religion que chaque homme, chaque femme et chaque enfant de ce royaume croyait, cette religion m'avait rejeté après la mort.

Mais soudain, je compris que je me trompais depuis le début en rouvrant les yeux : je n'étais ni en Enfers, ni au Paradis, ni mort, j'étais allongé sur le sol au milieu du labyrinthe avec le guerrier massif au dessus de ma tête bien en vie. C'était le reflet du soleil sur l'épée de mon ennemi plantée dans le sol qui était juste devant mes yeux et qui réfléchissait les rayons du soleil et qui m'éblouissaient. Thaomios avait réussi à me sauver la vie.

Ayant repris mes esprits, je me retournai et marcha à quatre pattes jusqu'à un mur pour m'éloigner le plus possible de celui qui avait tenté de me tuer puis je me mis face à lui pour voir le duel qu'il allait entamé avec Thaomios et qu'il allait forcément perdre. J'en étais convaincu car premièrement, il m'avait déjà prouvé qu'il était très très fort au combat à l'épée, deuxièmement, il restait toujours talentueux malgré la perte d'une de ses mains et troisièmement, il avait réussi en un temps record à tuer tous les autres guerriers venus nous assassiner alors que je n'en avais pas touché un seul.

Le guerrier retira son épée gigantesque du sol et la brandit pendant que Thaomios se relevait après sa chute quand il avait sauté désespérément et je le remerciais pour me sauver la vie. Ils se ruèrent l'un vers l'autre et notre assaillant attaqua en premier avec un coup d'épée large et horizontal que Thaomios évita simplement en se baissant et en mettant dans le même sens que son ennemi. Et avec son élan, le guerrier continua à avancer et Thaomios n'eut plus qu'à mettre son épée au niveau du ventre de son adversaire pour lui faire une entaille dans son ventre pile au niveau d'une interstice de son armure. Il était décidément très fort et très précis dans ses coups.

Le guerrier blessé lâcha son épée et mit ses mains au niveau de sa blessure. Ceci fut sa dernière erreur car en se retournant, Thaomios fonça vers lui son épée et sa lame-prothèse brandit et le tua sans qu'il puisse se défendre. En effet, il le décapita et celui s'écroula au sol précédé de sa tête. Ensuite, Thaomios se rua directement vers moi pour s'assurer que j'allais bien et c'est pourquoi, il me demanda inquiet :

- Tu vas bien ? Tu n'es pas blessé ?

- Oui je vais très bien, et cela grâce à toi. Le remerciai-je.

- Et mentalement parlant, ça va ? Tant de corps ne te fait rien ? Me questionna-t-il à nouveau.

- J'ai eu peur de mourir lorsque qu'il a mis son épée au dessus de son visage mais sinon, tout va bien pour moi. Et les corps, tant que je sais que ces personnes allaient nous tuer si nous le faisions pas, ça ne me dérange pas. Lui expliquai-je.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant