Chapitre 24-Karteros le conquérant-Thaomios

0 0 0
                                    

Tout le monde s'affola dans la salle en nous voyant. Les sujets du roi couraient vers la sortie tandis que ses soldats nous encerclaient de toute part. Ces deux groupes distincts allant dans un sens opposé se bousculaient, se rentraient dedans. Chacun essayait d'avancer malgré toutes les personnes qu'il croisait allant en sens inverse. Un chaos total régna pendant quelques instants sous nos yeux et ceux du roi restant étrangement calme. En effet, dans toute cette débandade, il ne bougeait pas d'un cil et ne faisait que regarder la scène devant lui. En aucun cas, il ne semblait surpris de notre présence. Peut-être avait-il appris que nous arrivions. Mais pourquoi alors ces sujets se trouvaient ici à ce moment là et ces soldats semblaient si surpris et en alerte. Il n'aurait pas réagit comme cela s'ils avaient été alerté de notre venue. Il n'aurait pas alimenté tout ce chaos dont il lui fallut un long moment avant qu'il ne revienne. Lorsque tous les sujets furent partis, tous les soldats aient brandis leur arme et que le calme et l'harmonie soit revenu, le roi dit :

- Thaomios Deirosis, fils de l'illustre Garnasos Deirosis, dernier héritier de la famille Deirosis et seigneur du château Deirosis, je te prie d'accepter mes sincères salutations.

- Salutation à vous aussi roi Karteros. Je vous présente mes compagnons Kiarina, Gaoliussan et Alexandrian. Lui présentai-je mes amis.

- Salutation à vous aussi. J'attendais avec impatience votre visite. Je commençais même à désespérer de vous voir un jour fouler les pierres de ma forteresse. Salua-t-il mes compagnons.

- Comment saviez-vous que nous venions ? Lui demandai-je intrigué d'entendre qu'il savait que nous arrivions.

- Votre périple à travers le royaume n'est pas passé inaperçu. Mes espions m'ont signalé votre présence dans l'Abrianya et à Argenteaux proche des logements de leur deux rois respectifs. Nous annonça-t-il.

- Vous avez l'air dans savoir beaucoup dans ce royaume. Vous savez donc que des Januarkas l'ont envahi. En déduis-je.

- J'en sais plus que vous ne l'imaginez. Je sais donc bien sûr que les Januarkas tentent de nous envahir. C'est pourquoi, j'ai renforcé mes défenses au frontière et ai réuni mon armée temporaire. Confirma-t-il ce que je venais d'affirmer.

- Vous avez donc connaissance des avancées Januarkas ? L'interrogeai-je.

- Bien sûr, les Januarkas ont envahi une bonne partie du royaume du maintenant défunt roi Caito sans grand souci dont notamment la ville de Mypostoyt. Nous apprit-il.

- En même temps sans roi, personne ne peut réunir ses serviteurs et donc personne ne peut réunir une armée assez importante pour avoir une chance de ralentir les Januarkas. Commenta Kiarina.

- C'est tout à fait ça m'a chère. Confirma le roi.

- Et quand est-il de mon château et surtout de mes sujets ? Lui demandai-je inquiet pour mon peuple.

- Votre château a été pris par les Januarkas ainsi qu'une infime partie des terres du roi Manelius. Ils y règnent maintenant en maître et les hommes et les femmes encore là-bas y vivent en esclave. En ce qui concerne vos sujets, je sais seulement que les Januarkas ont pris votre place forte sans se battre. Nous annonça-t-il les nombreux événements qui avaient eu lieu lors de notre périple.

- Vos paroles me soulagent, mes sujets sont sûrement auprès du roi Manelius à l'heure qu'il est. Lui dis-je soulagé de savoir mon peuple en sûreté.

- Je suis heureux de pouvoir satisfaire quelqu'un de votre envergure seigneur Deirosis. J'ai un immense respect envers votre père et je suis convaincu qu'il a vous éduqué comme lui avant et que bientôt, vous accomplirez un acte tel celui de votre père jadis qui obligera tous les hommes et je dis bien toutes la race humaine a vous respecté comme nous respectons votre père. Me dit-il amicalement.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant