Après avoir fuit Tyrsonos et ses guerriers Januarkas qui avaient causés la mort de cinq de nos compagnons de voyage, nous avions chevauché plusieurs jours d'affilés à vive allure et avec peu de repos car nos ennemis pourraient nous rattraper malgré notre avance. Nous ne connaissions pas encore parfaitement l'endurance de leurs montures ni le rythme de vie des Januarkas : peut-être qu'ils mangeaient et dormait peu car leur métabolisme le leurs permettait. En effet, dans le feu de l'action, nous n'avions étudié leurs créatures et nous savions que peu de choses sur leurs cavaliers alors que eux si. Ils avaient Tyrsonos de leur côté. Toute ces incertitudes nous poussèrent garder une allure soutenue jusqu'à ce que nous arrivions dans les terres d'Argenteaux et plus précisément la route royale au bord de la mer Labienne où patrouillait de nombreux soldats Argentains et se trouvait plusieurs barrages de douane faisant payer aux voyageurs et commerçants des impôts et eux aussi remplis de guerriers. Nous étions sûr et certain que les Januarkas ne viendraient pas ici. Ils y avaient beaucoup trop d'adversaires potentiels pour s'infiltrer dans ces terres. Et cela Tyrsonos le savait très bien.
Nous restâmes tout de même sur nos gardes car celui-ci, au contraire de ses nouveaux alliés pouvait s'infiltrer sans problème et nous assassiner au moment où nous nous en attendriez le moins. Mais malgré notre anxiété constante, nous fûmes soulagés de pouvoir nous reposer en faisant plus de pauses, en dormant plus et en mangeant davantage. Pendant ces quelques jours dans les belles contrées d'Argenteaux, je pus me remettre de mes blessures dans le dos. Elle commençait déjà à cicatriser et la douleur diminuait de jour en jour. Mes compagnons vérifiaient une fois par jour l'état de celles-ci pour éviter toute infection ou autre mais ils ne pouvaient rien faire pour soulager mes souffrances car notre infirmier avait été tué lors de l'embuscade qui avait coûté la vie à quatre d'entre nous.
Nous continuâmes donc notre route au sein des terres du roi Charles de Jilinyle avec un air de détente et de rigolade entre nous qui fit je pense le plus grand bien à chacun de nous. Que se soit moralement ou physiquement. Mais toute cette bonne humeur qui s'était installé disparu dès que nous arrivâmes dans la grande ville commerciale de Jilinyle. Cette célèbre ville avait en quelques sortes sauvé Argenteaux en lui fournissant l'argent nécessaire pour payer l'entraînement de soldats, la construction de la place forte,... Ce lieu était un pilier commercial pour le royaume qui aurait déjà perdu face aux autres rois s'il n'avait pas été construit autrefois. Thaomios m'avait expliqué rapidement tout cela en me parlant du fonctionnement du commerce : la plupart des commerçants arrivaient du port avoisinant pour ensuite vendre leurs produits en ville pendant que la minorité venait de la route principale menant à la ville.
Quand nous arrivâmes devant celle-ci, nous entrâmes directement dans celui-ci par les énormes portes grandes ouvertes pour laisser entrer les locaux, les soldats du rois, les commerçants et autres. Heureusement que nous étions surélevé grâce à nos chevaux car la foule était tellement importante que sinon, nous aurions avancé à l'aveugle. Afin de ne plus être ralenti par la masse, Thaomios décida rapidement de bifurquer à gauche dans une rue beaucoup moins bondée. Nous continuâmes ensuite entre les boutiques surmontées d'habitation où les consommateurs se ruaient pour acheter divers produits. À la première intersection, nous tournâmes à droite pour se retrouver en parallèle de l'allée principale bondée. Il ne nous restait plus qu'à continuer jusqu'à la grande tour servant de logis au roi et à sa famille. Pendant ce temps là, nous prîmes le temps d'observer cette ville et sa particularité : celle-ci n'avait pas été construite pour accueillir autant de personnes et par conséquent, les administrateurs de celle-ci avait sûrement dû enlever des aménagements au centre des chaussées au vue des pavés plus sombre.
Dès que nous arrivâmes devant l'entrée du mur d'enceinte entourant l'imposante tour du roi. Là-bas un soldat nous interpella pour selon nous savoir pourquoi nous voulions voir sa majesté et nous donner son autorisation pour avoir une entre vue avec lui selon notre réponse. Mais contre tout attente, il nous dit directement :
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Tome 2-Le bûcher de l'alliance
FantasyAprès avoir triomphé du terrible seigneur Tyrsonos, Thaomios et ses compagnons sont partis du château de Deirosis pour réunir les trois rois toujours en vie du royaume des hommes. Ils vont traverser d'inhospitalières terres pour repousser l'invasion...