Chapitre 18-Frontière entre deux royaumes-Thaomios

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Après avoir quitté le bon roi Charles de Jilinyle qui nous avait été d'une grande aide pour une partie de notre périple, nous nous dirigeâmes à quatre jusqu'à la massive forteresse du roi Karteros dites imprenable. En effet, autrefois, un côté d'une montagne fut creusé pour y accueillir la place forte. Il avait tout d'abord donné des millions de coups de pioches pour libérer une surface éclairée par le soleil qui était un peu près la même que celle de la forteresse de mon ancien roi Caito. Puis une longue muraille reliant les deux côtés de la montagne détruite fut érigée pour défendre ce lieu. Enfin des appartements furent installés pour loger le roi maintenant intouchable lorsqu'il est reclut ici. Heureusement nous voulions seulement parler au roi, pas lui faire la guerre. J'avais vraiment hâte de voir enfin cet endroit dont mon père m'avait tant affirmé qu'elle attestait de la puissance et de la démesure de la lignée du roi en place.

Pour la rejoindre, nous empruntâmes après avoir sillonné de petits sentiers, un large chemin commercial qui nous mênerait presque jusqu'à notre destination. Pendant que nous nous rapprochions du dernier roi, nous discutâmes de tout ce que nous avions appris avec le nain Glalin sur le monde extérieur :

- Vous ne trouvez pas ça incroyable, ce que nous a dit le petit homme hier ? Les Vautours Touarog, les royaumes Januarkas et nains, les Gobelins, les Arakgnod... S'exclama Alexandrian.

- Totalement, je nous imaginais seul dans ce monde il y a de cela quelques mois puis nous avons appris l'existence des Januarkas puis ensuite de toutes ces créatures, je n'en reviens pas. Lui répondit Gaoliussan.

- Puisque nous parlons de cela mes amis, si les nains ont leur royaume, les Januarkas le leurs et nous le nôtre, pensez-vous que tous les autres créatures dont il nous a parlé ont le leur ? Et quoi ressemblent-ils si ils existent ? Demandai-je voulant avoir l'opinion de mes amis.

- C'est fort possible. Mais cela veut dire qu'il existe peut-être bien plus des dizaines voire des centaines de royaume comme le nôtre. J'imagine des biodiversités complètement différentes. Si tout cela existe, les chercheurs et les explorateurs ont du pain sur la planche. Dit Alexandrian.

- Je ne peux même pas imaginer le monde inconnu qu'il nous reste à découvrir. J'aimerais visiter ces royaumes pour apprendre plus sur leur culture et leur histoire. Ajouta Kiarina.

- Il faudrait des centaines de vie pour les étudier. Nous ne connaissons pas encore totalement tout notre royaume et nous savons qu'il y en a au moins deux autres à explorer. Dis-je fataliste.

- Alors seulement dans les grandes lignes. De toute façon, notre cerveau ne peut pas accumuler tant de connaissance et les inscrire sur un ouvrage serait sans fin. Rétorqua-t-elle.

- Pourquoi parlez-vous d'étude et d'apprentissage ? Il y a rien de mieux que les simples plaisirs de la vie. Dit Alexandrian.

- N'aurais-tu pas envie d'en apprendre plus sur les Januarkas ? Lui demanda Gaoliussan.

- Pas spécialement, je préfère par dessus tout les tuer. Si vous cherchez quelqu'un pour les étudier, ne venez pas me voir mais si c'est pour les massacrer, je vous suivrez partout.

- C'est bon à savoir, je n'oublierais pas ce que tu m'as dis. Plaisantai-je.

- C'est pareil pour les Vautour Touarog, les Gobelins et les Arakgnod même si leur description me repoussé un peu. Imaginez, des araignées géantes ! Déjà que petite, elles font peurs à certains ! S'exclama Alexandrian.

- C'est vrai que huit yeux me fixant, ça ne me mettrait pas très à l'aise. Affirma Kiarina.

- Mais si elles sont géantes, quelles tailles font leurs toiles ? Se posa Gaoliussan une question sur le sujet.

Tome 2-Le bûcher de l'allianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant