Nous courions à toute vitesse pour distancer les soldats postés dans le village où nous nous étions réapprovisionné et avions fait une mauvaise rencontre qui nous contraignait maintenant un fuir. Nous pouvions bien sûr battre facilement la dizaine de guerrier nous poursuivant mais nous estimions à raison que tuer des sujets du roi nous aiderait pas à le convaincre de nous aider, bien au contraire. Nous cavalions encore et encore à cause de ce maudit commerçant. Comme je voudrais ne jamais être aller dans cette armurerie médiocre avec des produits qui l'était encore plus.
À force de courir, Alexandrian et Thaomios commençait à ralentir à cause de leurs récentes blessures alors que nos poursuivants en très bonne forme grapillaient sur l'espace nous séparant. J'aperçus cela en attendant mes compagnons blessés et compris par la même occasion que s'enfuir en courant le plus longtemps possible ne nous suffirait pas à nous sortir de cette galère. Je décidais donc à partir de cette pause là, qu'à chacune qui suivrait, je réfléchirais à un plan alternatif qui nous permettrait de nous dépatouillait de ces soldats. Ils nous pourchassaient en pensant que nous étions les coupables de la rixe dans la boutique où nous avions acheté nos flèches alors que en réalité, c'était son gérant qui nous avait horripilé par ces paroles. J'avais pensé à nous arrêter pour leurs dire ma vérité mais j'étais quasiment sûr qu'ils croiraient un de leurs concitoyens et même peut-être une connaissance. En effet, il habitait le même village et les chances que l'un d'entre eux soit ami avec l'armurier était très importante. Je concevais donc d'autres plans comme par exemple de nous diriger vers les montagnes ou de piéger les soldats mais chacun comportait un ou plusieurs point négatif qui nous empêcherait de le mettre en place. Pour le premier, nous nous fatiguerions inutilement car Alexandrian et Thaomios, que se soit sur sol plat ou en ascension, seraient plus lent que nous poursuivants. Et le second, nous n'avions pas le temps et l'énergie nécessaire pour faire un piège assez efficace pour immobiliser tous les soldats mais sans les tuer. J'enchaînais d'autres idées jusqu'à en répéter certaines dans mon esprit mais une retint mon attention lorsque je vis une forêt dense s'ouvrir sous mes yeux. Nous pourrions monter dans un arbre puis attendre qu'ils nous dépassent ou changer de direction au moment où ils ne pourraient nous voir.
Je décidais donc d'imposer une pause à tous mes compagnons après les avoir incités à faire un effort important pour nous donner assez de temps pour discuter de la marche à suivre. Quand nous fûmes réuni tous les quatre et que j'estimais l'intervalle entre nos ennemis et nous suffisant, je leurs dis pressé :
- J'ai eu une idée les amis, en forêt nous pourrions les tromper ou...
- Monter à un arbre pour qu'ils passent sans nous voir. Me coupa Thaomios pour dire exactement la même chose que j'allais proposer comme si il lisait dans mes pensées.
- Bonne idée Kiarina et Thaomios, faisons cela au moment propice. Dit Gaoliussan pour mettre fin rapidement à la conversation.
Nous repartîmes après notre brève discussion avec une énergie nouvelle que nous donnait le fait d'avoir un but. Nous pouvions gérer notre effort en sachant que nous nous arrêtions bientôt en pleine forêt. Cette ardeur nous permit de creuser à nouveau un écart important mais n'empêcha pas les pauses à Gaoliussan et moi pour attendre nos deux amis blessés. Mais j'en profitais pour reprendre des forces et estimer la distance qui nous séparait de nos poursuivants. Je pus d'ailleurs y remarquer qu'ils avaient aussi augmentés leur allure pour compenser un petit peu notre accélération soudaine.
Nous arrivâmes ensuite dans la forêt mais continuâmes pour arrivée dans une partie plus dense où nous pourrions escalader des arbres sans nous faire repérer. Nous continuâmes donc longtemps sous les ordres de Gaoliussan et moi car nous avions tous les deux l'occasion de nous arrêter pour analyser notre environnement contrairement à nos deux amis blessés qui couraient constamment. Au bout d'un long moment à courir entre les arbres, Thaomios et Alexandrian commencèrent à ralentir. En effet, en entrant en forêt, il croyait être bientôt sortie d'affaires mais progressivement, il commençait à désespéré sûrement en croyant que leur supplice ne se terminerait jamais. Gaoliussan le remarqua et me demanda de mettre une distance plus important entre nos deux groupes pour pouvoir prendre une décision qui devenait de plus en plus urgente au fur et à mesure que la fatigue s'installait :
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Tome 2-Le bûcher de l'alliance
FantasyAprès avoir triomphé du terrible seigneur Tyrsonos, Thaomios et ses compagnons sont partis du château de Deirosis pour réunir les trois rois toujours en vie du royaume des hommes. Ils vont traverser d'inhospitalières terres pour repousser l'invasion...