« L'Enfer est pavé de bonnes intentions » Samuel JohnsonCircé
Rentrée à mon appartement je me déshabille et enfile un tee-shirt deux fois trop large pour moi qu'un des hommes avec qui j'ai couché a dû oublier ici. Je regarde l'heure sur la montre de la cuisine, elle indique 2 h 30 du matin. J'attrape le paquet de cigarettes qui se trouve sur l'îlot central et me dirige sur mon balcon.
Debout, je regarde la ville endormie seuls les quelques lumières et phares de voitures illumine paysage. J'apprécie le calme apparent, c'est apaisant. À la fin de mon Tour du monde, j'avais émis la possibilité de déménager à la campagne pour la quiétude qui y règne, mais malheureusement la campagne et ce que je peux appeler « mon travail » ne sont pas vraiment compatibles.
Vous devez penser que j'aurais très bien pu trouver un travail un peu plus classique, mais je ne peux pas, c'est plus fort que moi, j'ai besoin de ma dose d'adrénaline comme une droguée en manque de cocaïne et seules deux choses peuvent me la donner. Ce sont eux qui t'ont rendu comme ça, tu n'y peux rien.
Ma famille cet ensemble de personnages plus fous les uns que les autres, c'est eux qui ont fait de moi ce que je suis. En effet, je viens d'une famille de tueurs à gage alors que mes copines apprenait à pêcher ou chasser avec leurs pères le mien m'apprenait la traque et toutes techniques de meurtres les plus abjectes en soit ça revenait à m'apprendre à chasser, mais pour un tout autres types de gibier.
À 16 ans, j'ai eu mon premier contrat, un petit homme trapu de 40 ans exerçant la fonction de commandant de police, il avait violé la fille de mon client malheureusement pour elle, il avait beaucoup d'influence dans le police de Bristol et la plainte avait été classée sans suite comme beaucoup de fois. Je ne suis pas du genre à me souvenir de toutes les personnes que j'ai tuées, mais son premier ça ne s'oublie pas.
Je l'avais suivie pendant 2 semaines détaillant ses horaires de travail, ses fréquentations et habitudes dans un carnet.
Puis le grand soir est venu, je mettais infiltrer dans son appartement en crochetant la serrure. Je me souviens encore de cet état de peur, d'excitation et de fierté que je ressentais. Une fois qu'il était allé se doucher, j'avais retiré les clefs de la serrure pour être sûr qu'il ne puisse s'enfuir son arme de service était poser sur la table basse situé dans le salon, je l'ai donc pris. En plus d'être d'un violeur, il était bête. Qui laisserait une arme chargée en pleins milieu son salon ?
Une fois qu'il était sorti de la salle de bain, j'avais plaqué l'arme sur sa tempe et ordonné d'écrire sur une feuille ce que je lui dictais, c'est à dire sa lettre de suicide. Il pleurait comme un bébé et me suppliait d'avoir pitié de lui. L'agresseur agressé quel ironie. C'est à ce moment que je l'ai regardé droit dans les yeux agacée pas ses pleurnicheries et dis :
- Et Abby Martinez vous avez eu pitié d'elle quand elle hurlait à la mort et pleurait en vous suppliant d'arrêter à chaque coups de reins ? Non, vous avez continué alors qu'elle souffrait le martyre et pour finir comme si votre acte n'était pas assez immonde, vous l'avez battu pour qu'elle finisse par se taire en vous laissant l'entière maîtrise de son corps. Mes paroles étaient tranchantes on sentait la rage évidente dans ma voix.
Il ne répondit rien alors pour toute réponse, j'ai alors appuyé sur la détente et admirée la vie quitter son corps. Je ne me prends pas pour Dieu je n'estime pas avoir un droit de vie ou de mort sur quiconque mais cet homme était un monstre comme les 47 autres personnes que j'ai tué et si je dois alors aller en enfer pour avoir fait ça alors j'irais.
Ma cigarette terminée je ferme la porte-fenêtre et me dirige vers ma chambre. Une fois glissée dans mon lit je sombre dans le sommeil autrement dit mon enfer personnel.
Andrea
Assis dans le fauteuil de mon bureau, je regarde la pluie battante qui se déchaîne dehors, j'ai toujours apprécié le son de la pluie qui s'écraser contre les vitres ça a un pouvoir terriblement relaxant. Seulement, quelques minutes plus tard, je suis perturbé dans ma tranquillité par Paolo qui fait irruption dans mon bureau ainsi, je tourne alors la tête dans sa direction en soupirant.
- Sympa, je vois que ça t'enchante de voir mon beau visage. Dit-il ironiquement.
- Un rictus apparaît sur mon visage, je lève les yeux au ciel et lui dis : Que me vaut cette agréable visite ?
- Notre informateur nous a donné l'emplacement du cahier.
- Mon sourire s'élargit : Et où se trouve-t-il ?
- Dans leur résidence à l'Ouest direction Naperville et devine quoi ? Samedi dans deux semaines, il organise un bal avec différents autres cartels auquel ils voudront s'allier. Me dit-il fière de ses informations.
- Comment veux-tu que nous infiltrions ce bal, ils connaissent nos visages à la seconde même ou nous passerons la porte, ce sera un bain de sang.
- C'est pour ça que nous allons faire appel à quelqu'un extérieur qu'il ne connaisse donc pas et ne peuvent relier à notre cartel. Mais surtout quelqu'un qui vole avec facilité étonnante.
Je sais immédiatement de qui il parle et je ne vais pas mentir en disant que cette idée n'est pas alléchante.
- La fille de la boîte de nuit. Dis-je pensivement.
- Sans laisser le temps à Paolo de répliquer, j'ajoute : Très bien trouve son nom, fait des recherche sur elle, je veux tout savoir et envoie Pietro la surveiller. On est jamais assez prudent vu ses capacités elle pourrait très bien travailler pour un cartel ennemi.
Paolo acquiesce et quitte mon bureau en me laissant seul à mes songes. J'ai hâte de connaître cette femme, elle m'intrigue.
Mais sera-t-il si facile de connaître son identité ? et surtout se laissera-t-elle approcher ?
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Coucou ! Dans ce chapitre vous découvrez un peu plus le passé de Circé. Mais pourquoi a-t-elle arrêté son travail de tueuse à gages ?Ce serait cool si vous me donniez vos avis ce sur chapitre. 🙂
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Manipulative
RomanceCircé, une femme aussi dangereuse que belle. Elle aime manipuler, on peut même dire qu'elle a été créée pour ça. - Comment cela ne t'effraye pas ? - La majorité des peurs son dû à la crainte de mourir, mais lorsque la mort ne nous affecte pas, comme...