Chapitre 11 : Cerveau

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« Une femme forte, c'est aussi celle qui sait maîtriser son aspect extérieur face à sa souffrance intérieure. » Mpany Mabany Olivier

Circé

Avez-vous déjà connu cette situation d'être arrivée chez soi mais vous ne vous souvenez même pas d'avoir conduis ou même quel trajet vous avez emprunté, tellement votre esprit était ailleurs et bien, c'est qui met arrivée sur le trajet retour. J'étais vidée de toute énergie mon esprit assiégé par des souvenirs du passés. J'ai forcément hallucinée, il ne peut pas m'avoir retrouvé sinon je serais déjà six pieds sous terre. À moins qu'il n'envisage une punition pire que la mort ?

Je suis parfaitement consciente de ne pas être saine d'esprit. Après tout qu'elle personne mentalement stable pourrait tuer des gens de sang-froid sans aucune pitié ?

Mon cerveau au bord de l'implosion, je décide de me couper de la réalité l'alcool, la drogue ou le sexe peut importe mais il faut que ça puisse m'empêcher de réfléchir. Une fois prête mes yeux noircis par le maquillage et un simple gloss sur mes lèvres naturellement rosés, j'enfile une robe blanche, outrageusement courte et des sandales à talons.

À peine ai-je posée les pieds dans la boîte de nuit « LA CASA » que je suis frappé par la chaleur et l'odeur de la transpiration mêlé à l'alcool.

En direction du bar, je commande plusieurs shoots de tequila que j'enchaîne rapidement. L'alcool me brûle la gorge, mais anesthésie mon cerveau néanmoins, je sens que ce soir ça ne me suffit pas il me faut plus alors j'interpelle, le barman un petit homme dont la chemise noire est entrouverte pour laisser apparaître son torse imberbe, il accourt presque vers moi un sourire charmeur plaqué sur le visage.

- Penchée sur le comptoir, je chuchote à son oreille tout en effleurant son torse de mes doigts Dit moi mon chou, tu ne connaîtrais pas quelqu'un ici par hasard qui vend quelque chose qui rendrait ma soirée plus excitante ?

- Il semble hésité à croire que je suis flic, mais finit par dire. Qu'est-ce que tu veux et combien ?

- De la cocaïne 30 g.

- Il part quelques instants et revient avec un petit sachet au creux de la main. C'est 150 dollars, une jolie fille comme toi ne devrait pas prendre ce genre de truc.

- Comme si le fait d'être belle allait régler tous mes problèmes. Je lui tends l'argent, attrape le sachet et lui fait un clin d'œil. T'inquiètes mon chou, je gère.

Après, avoir sniffé deux lignes dans les toilettes, j'arrive sur la piste de dance en bougeant mes hanches au rythme de la musique qui percute mes tympans. Mon cerveau enfin apaisé, je suis dans un état de plénitude extrêmes, mes démons, on disparues et laissés place à l'euphorie.

Je sens des mains se poser sur mes hanches un torse contre mon dos et une érection contre mes fesses mais je laisse l'homme se coller à moi en me pelotant, car plus rien n'a d'importance au point où j'en suis. Les yeux fermés, je dance lascivement contre ce corps chaud jusqu'à sentir une main m'attraper par le poignet et me tirer vers l'avant quand j'ouvre mes pupilles je découvre Andrea les manches retrousser et la mâchoire contractée, il fusille du regard l'homme derrière avant de lui décrocher un coup-de-poing, celui-ci tombe au sol le nez en sang.



Andrea

Qu'elle ne fut pas ma surprise quand Liam un de mes hommes m'a appelé pour me dire qu'il avait vu la fille dans une boîte de la ville et qu'elle était selon ses propres termes « complètement déchirée ». Pris d'un instinct de protection, je décide d'aller vérifier qu'elle va bien accompagner de mon fidèle bras droit.

30 min plus tard, nous arrivons dans la boîte de nuit, pleine a craqué pour un jeudi soir. J'aperçois de nombreuses femmes mais aucune qui ressemble à ma pècheresse.

- Je lance à Paolo : Tu l'as vois ?

- Non pas pour l'instant... Attends ! Si là-bas collée au grand blond ! Cri-t-il en pointant du doigt un coin de la piste

Mon regard se porte sur l'endroit indiqué et je vois rouge son corps de déesse se balance contre un autre homme. Qu'est-ce qui me prend ? La jalousie s'immisce en moi comme une maladie et j'avance à grand pas vers eux. Anna extirpée des bras de l'autre idiot, je peux enfin voir son visage ses yeux sont injectés de sangs, elle tangue sur ses talons de 15cm. Furieux, j'abats mon poing dans le visage du blond et je tire Anna jusqu'à la sortie.

Paolo nous attend devant la voiture, mais au milieu du parking elle s'arrête ne tenant plus debout et je finis par devoir la porter, durant le trajet elle s'endort la tête contre mon torse mes doigts viennent caresser ses cheveux comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

De retour à la villa je l'a dépose délicatement sur le lit de la chambre à côté de la mienne et entreprends de la déshabiller pour lui faire enfiler un de mes tee-shirts. Ses seins ronds et ferme et son ventre plat sont un véritable appelle à la tentation, mais je ne suis pas nécrophile alors je me dépêche et la couvre avec la couette pour qu'elle n'ait pas froid.

Debout à la porte de la chambre, j'admire une dernière fois son visage endormie malgré son maquillage qui a coulé elle est époustouflante avec ses longs cils et sa bouche en cœur, pourtant même dans son sommeil elle ne semble pas apaisée comme si son âme était constamment torturée.


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Coucou ! Un autre chapitre, car celui d'hier était court. J'espère qu'il vous plaira, voté et commenté si c'est le cas. 😉

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