Chapitre 8 : L'opération

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Andrea

Je ne mettais pas, trompé cette femme n'avais rien d'un ange elle est le diable en personne tout droit descendu des enfers.

Ses propos m'avaient rendue furieux. Comme osait-elle s'adresser à moi de cette façon ? Plus elle avait débité ses paroles plus je m'imaginais mes mains serrées sur son cou tout en lui fracassant le crâne contre le sol tellement violemment qu'il aurait fini par exploser.

Cependant, cette femme n'était une simple flamme, mais une véritablement brasier ardent et hypnotisant. La voir si fière et autoritaire m'excitait, je la désirais jusqu'au plus profond de mes entrailles autant que je voulais lui arracher le cœur de mes propres mains. Sentiments contradictoires, me direz-vous ? Rien d'étonnant pour un aliéné comme moi néanmoins, il n'est pas difficile de voir que cette déesse est habitée par la même folie.

C'est pourquoi j'ai décidé d'accepter sa proposition, pour avoir un adversaire à mon niveau dans un jeu qui se promet des plus fascinants.


Circé

Il était 12 h quand, j'ouvrais les yeux enfin sorti de mon sommeil. A mon grand étonnement, j'avais eu droit à une nuit de répit, mes démons n'avaient pas fait apparition. Après avoir ingurgité un rapide repas et grillé une cigarette, je me dirige vers la douche.

Une fois sortie perdue dans mes pensées, je procède à un examen de mon visage dans le reflet du miroir mes cheveux noirs naturellement lisse s'arrête juste avant de toucher mes épaules, ma peau était recouverte d'un léger hâle doré et mes yeux verrons l'un vert l'autre noir comme les plumes des corbeaux ne laisse en rien penser que je puisse être anglaise. C'est peut-être, car je ne le suis pas réalité ? L'adoption un bien jolie mot pour cacher l'abandon. Qui sait d'où étaient originaires mes géniteurs ? Savaient-ils à quels monstres ils me laissaient ? Habillée et mes réflexions mises de côtés, je pars en direction « la villa de Lucifer ».


Andrea

Les yeux rivés sur la caméra de surveillance qui donne sur le petit chemin menant à la villa, j'attends impatiemment de voir le visage de ma diablesse. Quelques minutes plus tard mon vœux fut exaucé et j'aperçois, bientôt sa divine silhouette derrière la vitre en verre de la porte d'entrée.

Paolo lui ouvre la porte tout en la dévorant du regard, il n'est pas le seul tous les autres mecs on bizarrement délaissés la télévision pour ce plus beau spectacle. Son corps, parfaitement moulée dans un pantalon en cuir, pourrait faire damner un saint, cependant  son visage n'a rien à lui envier ses yeux sont les plus beaux que j'ai pu voir de toute ma vie. Une trique terrible s'empare de moi lorsque j'imagine son regard braqué sur moi tout en me suçant de ses lèvres rebondies.

- Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué la télévision c'est de l'autre côté alors fermés vos bouches baveuses les puceaux. Ça pique dirigée envers mes hommes affalés sur le canapé claque comme un fouet. Elle se retourne vers moi et annonce. Et bien à nous deux.

La voleuse me devance pour aller dans mon bureau comme si elle connaissait cette baraque par cœur. Paolo et moi la suivons non sans reluquer son cul parfait, avec ses bottes à talons qui claquent contre le carrelage et sa démarche forte mais gracieuse, on dirait une putain de Reine prête à conquérir un Empire.

Son regard est insondable, impossible de savoir si elle est en colère ou si c'est simplement de la lassitude.

- Nous voudrions que tu te rendes à un bal pour nous et que tu voles quelque chose là-bas.

- Vous pourriez détailler un peu plus, je n'ai pas toute l'après-midi. J'aperçois enfin une émotion sur son visage, de l'agacement sur son visage elle ne cesse de craquer ses doigts ça doit être sûrement un tique elle est énervée.

- Alexander Karavani leader de mafia de la « Rosa blanca » connue pour déposer une rose blanche sur le lieu de chacun de ses crimes détient un cahier qui réunit des informations sur les plus puissantes personnes de ses pays, des informations très compromettantes  qui permettrait de les faire devenir nos marionnettes. Nous avons un informateur infiltré, tu seras sa cavalière pour la soirée le cahier se trouve dans un coffre-fort dans le bureau d'Alexander situé à l'étage supérieur de la maison. Lui, explique Paolo.

- Je suis une voleuse et une tueuse, mais malheureusement pas mentaliste ni devineresse alors comment suis-je censée trouver la bonne combinaison pour ouvrir le coffre ?

- Tu ne le trouveras pas, nous avons préparé une petite bombe à poser simplement sur le digicode, elle dispose d'une technologie très avancée qui la rend insonore grâce à une combinaison de différents matériaux. J'affirme fièrement.

- Et combien va me rapporter cette opération ? Un léger sourire vient déformer ses lèvres teintées de rouge sang.

- 700 000 milles dollars, 300 000 milles avant l'opération et le reste directement quand tu nous auras remis le cahier.

- Marché conclu, mais à la moindre entourloupe sur le payement, je vous saigne comme des porcs alors ne vous y risqués pas trop.

Elle est tellement bandante.

- Tu peux nous faire confiance si tu ramènes le cahier, tu auras ton argent. Cette fois c'est moi qui souri.

- Un rire franc et éclatant sort de sa gorge, levée de sa chaise, elle se penche sur le bureau et chuchote à mon oreille. Mon chou, j'ai pour principe de n'avoir confiance en personne si ce n'est en moi-même et ce n'ai pas demain la veille que ça changera.

Alors que nous la raccompagnons jusqu'à l'entrée, le silence qui règne est interrompu par Pietro, revenu de la ville il hurle en voyant Anna :

- Putain, mais c'est toi la salope qui m'a volé mon collier au Diamond !

Je sens qu'on va s'amuser.

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