Manipulative

Chapitre 4 : Discussion

Circé

Je n'ai jamais vraiment été une lève-tôt d'autant plus depuis que mon sommeil était perturbé presque toutes les nuits, c'est pourquoi il était 11 h quand j'émergeai le lendemain.

Une fois avoir pris une bonne douche qui m'a permis de définitivement me réveiller, je me dirigeai vers ma cuisine afin de boire un café et fumer une cigarette.

Mon appartement était simple des murs blanc un canapé noir et une cuisine blanche, il n'y avait rien de personnel pas de cadres photo, tableaux ou autres bibelots. La plupart des gens le trouveraient froid et vide, mais pour moi il était le reflet de mon âme.

Une fois fini, toujours vêtue d'une simple serviette, je décide d'aller m'habiller. J'enfile un jean noir un pull beige que je rentre à l'intérieur et mes bottes noirs qui m'arrivent aux niveaux des genoux. J'attrape la montre que j'ai volée à l'homme d'hier soir et la mets dans mon sac une fois arrivée dans l'entrée, j'enfile mon perfecto et saisie mes clefs.

Descendue de l'immeuble, je monte dans ma voiture garée juste devant celui-ci.

Mon acheteur est un Colombien qui a une petite boutique de bijoux d'occasion. Vous vous doutez sûrement, que cette montre ne sera pas en vente dans son magasin à la vue de tous, il la vendra sûrement à un de ses « acheteurs VIP » comme il aime le dire.

Rentrée dans le magasin, je le regarde sans rien dire et me dirige directement vers l'arrière-boutique comme à notre habitude. Il me suit et rompt le silence.

- Salut, beauté qu'est-ce que tu m'apportes de beau aujourd'hui ? Dit-il avec un grand sourire tout en me reluquant.

- Je lui lance : Appelle-moi encore une fois « beauté » et je te jure que tu ne pourras plus rien dire du tout.

- J'avais oublié ton doux caractère. Dit-il en levant les yeux au ciel.

- C'est une Rolex elle vaut au moins 40 000 dollars. J'affirme en lui tendant la montre. Toujours dire un prix beaucoup plus élevé pour attendre le prix qu'on veut même avec négociation.

- 40 000, tu déconnes ! Je t'en donne 25 000. Exprime-t-il en regardant la montre sous toutes les coutures avec ses lunettes.

- Hors de question, je te la laisse à 33 000, mais sois déjà heureux, je te fais une ristourne. Je préviens si tu ne te décides pas dans les prochaines secondes, je me barre et appel un autre de mes contacts. Ma voix est froide et sans appel. Un petit coup de pression pour l'obliger à prendre une décision dans la rapidité sans prendre de recul.

- Très bien ta gagnée va pour 33 000 dollars. Il se dirige vers son coffre et me tant la liasse de billets.

Je compte rapidement et sors de la pièce. Avant de partir définitivement du magasin, je me retourne et lance avec un grand sourire :

- C'est toujours un plaisir de faire affaire avec toi Marco !

Andrea

Je me dirige vers le bureau de Sam le temple des ordinateurs, car en plus d'être un tireur hors pair qu'il est un pro en piratage informatique. Je le retrouve affalé sur son siège avec un ordinateur sur les genoux et un casque audio qu'il baisse quand il s'aperçoit de ma présence.

- Ta trouvé l'identité de la fille ?

- Non, j'ai regardé toutes caméras de surveillances du parking pour relever sa plaque d'immatriculation mais c'est une fausse plaque elle ça me sort le nom d'un grand-père de 87 ans je doute que ce soit notre fille. La comparaison de son visage avec la base de données de la police que j'ai piraté n'a rien donnée non plus. La seule chose que j'ai relevée sur une des caméras, c'est qu'on la voit parlée avec un vigile juste après avoir quittée Antonio.

- Eh bien, allons rendre une petite visite à ce vigile.

Nous nous mettons immédiatement en route en suivant l'adresse du vigile que nous avons facilement trouvé étant donné que le « Diamond » m'appartient.

Nous arrivons devant un immeuble des années 70, la façade bleue tombe en décrépitude et certaines vitres sont brisées néanmoins en parfait contraste un groupe d'enfants jouent devant l'entrée et ont l'air sincèrement heureux.

Après avoir toqué à l'appartement B 23 un homme grand, les cheveux mi-long au cou recouvert d'un tatouage d'une tête de lion nous ouvre immédiatement, je vois dans son regard la panique. Un sourire sadique s'affiche sur mon visage, j'aime voir la peur sur la tête des gens quand ils me voient.

Cependant, je le rassure en lui disant :
- Ne t'inquiète pas nous ne sommes pas là pour discuter.

Son visage se détend un peu, mais je remarque que ses mains tremblent toujours pour un grand gaillard tel que lui, c'est assez ironique, il finit quand même par nous inciter à rentrer. L'appartement sent la cigarette froide et des tâches de moisissures son présente à certains coins de murs.

Sam lui tant une photo de la fille faites grâce à l'image de la caméra de surveillance la qualité n'est malheureusement pas très bonne.

- Tu l'as connais ? Demande mon bras droit.

L'homme hésite, mais fini par dire :
- Oui... nous avons passés quelques moments « intimes » tous les deux.

- Comment s'appelle-t-elle ? Dis-je froidement.

- Elle m'a dit s'appeler Anna mais c'est tout ce que je sais elle n'est pas vraiment très loquace. Affirme-t-il en levant les mains comme pour montrer sa sincérité. Néanmoins, je peux vous assurer que ce n'est pas une femme comme les autres elle est très intelligente et aime contrôler tout, mais surtout elle n'est pas du genre à se laisser faire. Un soir, en quittant la boîte de nuit un homme la suivie et a tenté de la toucher sur le parking quand j'ai voulu aller l'aider elle était déjà en train de lui fracasser le crâne sur le bitume.

- Retrouve là et ramène là, je veux qu'elle travaille pour moi.

- Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je la connais, elle n'acceptera jamais qu'on lui dicte sa conduite.

- Qui t'a dit que je lui laisse le choix ?

- Mais elle serait capable de me tuer si je la ramenais de force chez vous. Désormais, même sa voix est tremblante

- Ça, j'en ai rien à faire, tu as 24H pour me la ramener sinon tu sais ce qu'il t'attend, je présume.

-----------------------------------------------------

Coucou ! N'oubliez pas voter et de commenter si le chapitre  vous a plus !