Point de vue d'Axel

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Si Laura était toujours en vie ça voulait dire qu'elle avait reçu le sérum. Et ça c'était un vrai problème. Elle pourrai recevoir certains dons et elle serai à égalité avec nous, ça ne serai pas difficile pour elle de nous attraper et de nous tuer. J'avais remarqué, quand Antoine, Dylan et Steve étaient encore vivants que j'avais un lien fort avec eux. Le professeur nous avait dit que c'était probablement le sérum qui nous unissait et quand Hannah était arrivée ça avait confirmé son hypothèse. Maintenant que les garçons étaient morts je sentais que ce lien était encore plus fort avec Hannah, tellement que je savais exactement où elle était. Bon que je sois amoureux d'elle le renforçait encore plus mais ça voulait dire que Laura le ressentirai et à ce moment là elle pourrai nous localiser. Quoi qu'on fasse, où qu'on aille elle nous trouvera. Hannah était allongée sur le lit et fixait le plafond. Je voyais bien qu'elle réfléchissait mais je ne savais pas à quoi.
- À quoi tu penses ? Lui demandais-je.
- Je me demandais comment on allait faire si elle nous retrouve. On ne sait même pas pourquoi elle veut nous tuer. Ok elle déteste les gens qui survivent au sérum mais maintenant elle en fait partie, elle ne va quand même pas nous tuer à cause de ça.
- On est même pas sûr qu'elle est reçu le sérum.
Elle se redressa et me regarda dans les yeux avant de continuer.
- Axel on l'a vue mourir devant nous.
Dès qu'elle eut finie de dire ça elle fronça les sourcils.
- À moins qu'elle avait déjà reçue le sérum avant tout ça et qu'elle a pût se ressusciter grâce à son don, continua-t-elle.
Je la regardais, confus.
- Je ne suis pas sûr, on l'aurait su, dis-je.
- Pas si depuis le début il fallait nous tuer.
- Elle l'aurait fait depuis longtemps. Je suis arrivé à l'internat il y a deux ans alors elle en a eu des possibilités de me tuer.
Je voyais qu'elle n'était pas convaincue alors j'avançais un argument qu'elle ne pouvait pas contredire.
- Le professeur ne l'aurai jamais laissée faire.
- Justement je pensais à lui. Et si il jouait la comédie depuis le début, s'il faisait ça pour qu'on lui fasse confiance et qu'après il nous tue.
- Quoi ?
- Il s'attend peut être à ce qu'on aille le chercher.
- T'es en train de dire que le professeur après nous avoir aidés et sauvés voudrait tout simplement nous tuer.
- Sincèrement tu pensais vraiment que Laura en arriverait là ?
Je devais bien admettre qu'elle avait raison. On sursauta quand on toqua à la porte, il me fallut plusieurs secondes avant de me souvenir qu'on avait commandé à manger. J'allais ouvrir et récupérais le repas. Je m'assis à côté d'Hannah, je voyais qu'elle n'allait pas bien ou plutôt je devrais dire que je sentais qu'elle n'était pas bien. Je pris sa main pour qu'elle me regarda. Quand elle le fit je reçus comme un coup dans le ventre, j'adorais ses yeux, ils étaient magnifiques. Une montée d'adrénaline me poussa à l'embrasser. Je sentais qu'elle était d'abord hésitante mais comme j'insistais elle me rendit mon baisé avec autant de passion. Elle me fit basculer en arrière et s'allongea sur moi. Elle me rendait dingue et c'était à cause de ça que je n'arrivais pas à contrôler mon don. Je sentais que sa respiration s'accélérait quand je passais mes mains sous son tee-shirt. Je le lui retirais et laissais mes mains se balader sur son corps. J'avais une montée d'hormone ce qui me faisait avoir encore plus envie d'elle. Elle m'enleva mon haut en même temps que je montais sur elle mais ayant mal calculé mon coup je nous fis tomber par terre. Elle fut prise d'un fou rire incontrôlable qu'elle me transmit. Nous étions tous les deux par terre en train de rigoler comme des malades. Je l'aidais à se relever et l'assis sur le lit, je lui amenais notre repas et nous commencions à manger. Je ne pouvais pas m'empêcher de l'embrasser un peu partout, j'adorais son odeur, elle sentais bon. C'est dans ces moments là que je sentais que le lien qui nous unissait été fort. J'avais l'impression qu'on ne faisait plus qu'un. Une chose était sûre je ne voulais pas la perdre, Laura n'avait pas intérêt à l'approcher.

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