La création

Point de vue d'Axel

Je me sentais faible et minable. Elle était blessée et c'était de ma faute. J'étais prêt à parier qu'elle m'avait menti et qu'elle était brûlée à d'autre endroit. En tout cas une chose était sûr : je ne la toucherai plus tant que je n'arriverai pas à me contrôler. Je sais que ça allé être dur mais c'est pour son bien. Quand elle sortit de la salle de bain elle se dirigea vers moi, peu sur d'elle.
- Axel tu sais c'est pas grave. Le principal c'est que c'était bien.
Elle me regarda, rouge comme une tomate.
- Enfin pour moi c'était bien, continua-t-elle, après je sais pas si toi... t'as aimé mais... Même si ça t'as pas plus c'est pas grave... enfin si c'est grave mais...
- Pourquoi est-ce que ça ne m'aurais pas plût ? La coupais-je.
- J'en sais rien. En tout cas je ne veux pas que tu m'évites à cause des brûlures, je serai prête à recommencer s'il le fallait. Tu peux pas savoir à quel point je t'aime Axel.
Elle plaqua une main sur sa bouche en rougissant encore plus.
- Oublis ce que je viens de dire.
- Pourquoi ? Demandais-je surpris de sa réaction.
- Parce que ça vaut mieux.
- Mais je veux pas oublier.
Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais aucun son n'en sortit.
- Pourquoi ? Finit-elle par me demander.
Ce fut à mon tour de me sentir gêné.
- Euh... parce que... commençais-je.
Je repensais à ce qu'elle venait de me dire et quelque chose ce mît en place. Elle avait parlé de brûlure au pluriel. Ça confirmait mes soupçons, je l'avais bien blessé autre part.
- Pourquoi tu m'as menti ?
- Quoi ?
- Quand je t'ai demandé pour les brûlures pourquoi tu ne m'as pas dit que t'en avait autre part ?
Elle évitait mon regard.
- Hannah s'il te plait laisses moi te guérir.
Elle hésita mais sous mon regard insistant elle céda. Elle enleva son tee-shirt et son jean et j'eu une envie de me frapper quand je vis ce que je lui avais fait. Elle était brûlée dans le dos, sur les bras, les épaules, le ventre, les hanches et les cuisses. Je la soignais le plus rapidement possible, pas la peine qu'elle souffre une minute de plus. Une fois fini je m'écartais d'elle. J'avais pris une décision et j'allais mis tenir. A partir de maintenant je ne l'approcherai plus.