Leslie la fille des dieux

Chapitre 16

Dans les ténèbres absolue, naissait devant moi, le plus beau paysage nocturne que je n'avais jamais eu la chance de voir, des étoiles peignaient le ciel au fur et à mesure, elles étaient d'une brillance divine, mais ce n'était rien face à la clarté des quatre astres que je vis, une pleine lune, un premier quartier, puis une nouvelle lune et un second quartier, ils étaient tous dotés d'un éclat céleste apportant une beauté enchanteresse dans ce ciel bordé de nuages sombres, mes yeux avaient du mal à s'y habituer,  de loin s'approchait une silhouette, vaguement lumineuse , me semblant toutefois familière je ne saurais dire pourquoi.

Quand elle fut à ma hauteur, j'eus du mal à croire qu'une telle beauté puisse exister, ne comprenant encore qu'à moitié ce qui m'arrivait, je ne pus que m'attarder sur les détails de son apparence, une splendide femme au teint noir, aux yeux en amandes et à la pupille argenté, c'était difficile à décrire, mais malgré le blanc des yeux, la pupille de sa blancheur éclatante se démarquait tout de même, la bouche en cœur et les lèvres rosés, des pommettes saillante et une fossette très marqué vint souligner son fin sourire, elle avait les cheveux ondulés qui lui glissaient dans le dos, vêtus d'une robe en lin argenté à une seule large bretelle de tissu et lui marquant la taille, elle s'approchait dans une démarche exprimant grâce et charisme, elle était assez intimidante tout de même.

A ma hauteur, quand son regard rencontra le mien, mes yeux me brûlèrent intensément, mais malgré la douleur, je ne criais pas, je ne pleurais pas, j'étais surtout obnubilé par ce sentiment apaisant qui accabla ma poitrine, j'avais les larmes aux yeux, j'avais cette impression de retrouver un être qui m'était chère, j'étais tétanisé, je ne comprenais pas cette situation, pourtant l'émotion était si violente, que mon corps prit les devants et sauta dans les bras de la divinité.

Car oui, je me tenais à présent dans les bras chaleureux et étais couvée sous le regard attendrit de la déesse Artémis.

Je m'écartais violemment, quelques secondes plus tard, de la déesse lunaire, ma réaction avait été disproportionné devant son apparition, la douleur de mes yeux ne s'atténuait pas, mais sans que l'on ait à me prévenir, je sus qu'ils étaient semblable à ceux de la fille de Zeus, son regard était compréhensif face à ma réaction, elle apposa sa main doucement sur mes paupières maintenant closes et prononça un mot:

-Kataprafnei

Apaise.

Un doux éclair de lumière apparu, pour aussitôt disparaître.

La douleur n'était plus.

Elle profita de mon moment d'effarement pour glisser avec douceur sa main sur ma joue,

j'eus la désagréable sensation d'avoir comprit son regard,

"Tu as tellement grandis".

J'avalais difficilement ma salive, il se pourrait en toute logique, qu'en tant que divinité elle est eut à m'observer depuis l'enfance sur terre, tout autant que les autres dieux.

Plausible.

Mon cerveau fonctionnait à vive allure, essayant de comprendre pourquoi la sœur jumelle d'Apollon lui rendait visite.

Et la réponse me vint, selon le terme qu'avait employée Reya ma coloc', elle était là pour me déverrouiller.

Enfin selon moi, seulement la partie concernant les pouvoirs affiliés à elle.

Ainsi, Artémis, fille de Zeus et de Léto (maîtresse de Zeus) et jumelle d'Apollon, déesse de la chasse et des lieux sauvages, mais aussi celle de la lune et des accouchements. Ayant le pouvoir de provoquer des épidémies mais également celui de guérir. Etant la cause des morts subites et du mal qui emporte les femmes en couche. La protectrice des chemins et des ports, des très jeunes enfants et des jeunes animaux. Oui cette divinité Olympienne, se tenait devant moi, prête à ouvrir l'une des nombreuses portes retenant mes dons en captivité.

Elle prit alors la parole, pour la seconde fois, prononçant ce qui semblait être, ses seconds et derniers mots :

- Moi Artémis, ouvre la porte scellée en toi. Anoixe ton eaftó sou.

Ouvre-toi

Prochain chapitre tout à l'heure.

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