Leslie la fille des dieux

Chapitre 7

Un sourire satisfait était plaqué sur nos lèvres depuis que nous avions quitté la forge. Il aurait suffit que quelqu'un nous observe pour croire que nous étions des psychopathes. Le fait d'avoir trouvée nos armes nous rendait tellement heureuse, c'était assez bizarre.

Nous marchions silencieusement depuis déjà une dizaine de minute vers le restaurant géant, aussi connu sous le nom de "réfectoire".

Mais la distance était bien longue pour mon pauvre estomac vide, je ne saurais même pas vous dire comment j'avais pu tenir jusqu'ici sans tomber dans les pommes.

- Gourrrooooohh

Légèrement gênée des bruits qu'émettait mon bidon je me mis à marcher un peu plus vite vers l'entrée.

Nous y étions presque quand nous vîmes Chiron et quelques autres adultes sortirent en trombe de la salle, accompagnés par la suite de Percy et Annabelle. Leurs mines soucieuse m'inquiétaient quelque peu, et ce fut intriguée que je me mis à trotter vers eux.

À leur niveau je demandais:

- Que se passe-t-il ?

Percy fut le seul à réellement me prêter attention.

Il mit tout de même un long moment avant de daigner me répondre, mais finit par se stopper et me fixer sévèrement.

- Leslie va à l'intérieur, me disait-il avant de me laisser planter là.

Son air grave ne me trompait pas, la situation semblait bien plus compliqué que ce à quoi je m'attendais.

Je vis Chiron se munir auprès d'un adulte d'une épée très bien limée et lui rendre celle habituellement placé à sa ceinture.

Assez inquiète, je suivis tout de même les instructions m'ayant été donnée et fis demi-tour.

Une masse de cheveux noir me bloqua la vue une fois qu'un de mes orteils fut dans la salle.

Symé, me prit par les épaules calmement.

- Rentre, m'intimait-elle doucement chose étrange venant d'elle, que-t-ont-ils dit?

Elle me dirigea vers la table d'hier, celle où nous étions pendant la cérémonie de revendication.

Les gars d'hier étaient aussi présent.

Je m'assis et soufflais.

- Je n'ai eu aucune info, on m'a juste intimé très poliment de m'en aller sans faire d'histoire.

Les garçons s'étaient tourné vers moi et me regardaient curieusement voulant aussi en apprendre plus sur les évènements du moment.

Adrien ouvrit la bouche mais la referma subitement face au cri glaçant que nous entendîmes.

Je me figeais sur ma chaise.

Que pouvait-il bien se passer là-bas?

Finalement, non.

Je n'aimerais pas savoir.

Et pourtant sans contrôler mes mouvements, je me levais machinalement, le regard dirigé vers la sortie, mon corps ne tarda pas à suivre cet itinéraire, Thiméo, Adrien et Symé sur les talons.

Un des professeurs du camp nous barra la route et nous demanda gentiment de retourner à nos places.

- Vous faites quoi là? Donc les autres ils sont assis pour le fun hein? ALLEZ VOUS ASSEOIR!! Cria-t-il presque.

D'un commun accord nous le poussâmes sans ménagement et courames rapidement vers la barrière, il voulut se lancer à notre poursuite mais dû retourner à son poste quand il vit d'autres personnes profiter de son absence pour sortir.