Leslie la fille des dieux

Chapitre 11

Je pris une grande inspiration, puis souriais faussement.

- Que viens-tu de dire ?

- Tu dois aller dans l'Olympe. Répétait-elle sans sourciller.

- Euh tu sais que c'est là où les dieux vivent non ? Genre pas sur terre ?

- Effectivement.

Je rigolais nerveusement.

Ahhh qu'elle est mignonne.

- Et comment suis-je censée y aller ? Demandais-je la voix pleine de sous entendue.

- Tu dois aller au sommet du Mont Olympe, il y a un temple érigé là-bas, temple datant de plusieurs millénaires.

- Et ensuite ?

- Tu n'auras qu'à prier et ils t'ouvriront les portes de la véritable Olympe.

Je restais bouche bée quelques secondes, avec l'impression qu'il n'y avait que moi qui trouvait cette histoire complètement dingue.

Il me suffisait selon elle de grimper le plus grand mont de Grèce, puis d'arriver au sommet où il neigeait la majeure partie de l'année d'après les sites que j'avais lus, et où les nuages cachaient le sommet.

Mais vous ne saviez pas le pire...

Je devais potentiellement y aller seule.

Oui, ils allaient lâcher une adolescente dans la nature et la laisser gravir une montagne où elle pourrait mourir tranquillement.

Que de bonté.

- Par contre tu n'iras pas seule ?

- Ah. Mais t'as dit...

- ...Que TU devais aller dans l'Olympe. Oui. Terminait-elle. Mais, tu peux aller dans le temple accompagné, c'est juste au moment de...

- Oui je vois, quand je devrais rentrer dans la véritable Olympe ce sera toute seule.

Elle hochait la tête.

- Et quand devrais-je y aller?

- Là c'est toi qui décide, tu y vas quand tu veux.

Au moment où je m'apprêtais à répondre une autre fille fit son apparition dans la cuisine.

- Bonjour ?

- Leslie ?

- Loane.

Elle me sourit rapidement et s'en alla expressément vers l'étage.

Elle était brune, cheveux longs, yeux bleu, courte -on avait toute la même taille enfaite-, et de corpulence basique.

Je me tournais vers Reya un petit air inquisiteur sur le visage, elle haussa des épaules indifférente.

- C'est notre coloc'.

- Sans blague ? Lui disais-je sarcastiquement.

Elle me lança un petit sourire amusé.

- Bon revenons en à nos mots et tons.

- Oui ?

- Bon enfaite non, j'ai plus rien à dire.

- Ok.

Moment de silence, je devrais peut-être aller faire une sieste.

Je me levais donc et un grand soupir lasse plus tard...

...je montais les marches pour atteindre l'étage.

Dans ma nouvelle chambre, je me jetai sur le lit, très confortable bien que petit et laissais la fatigue prendre mon corps en otage.