Chapitre 2

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Maintenant les yeux rivés vers les nouveaux venus j'essayais de reprendre mon souffle.

J'étais hyper proche de l'évanouissement.

Depuis quand les monstres existaient ! ?

Le pire c'est mon prof de maths, sérieusement ?

Le gars il est pas sportif, il est gros et court.

Bon OK finalement ça lui allait plutôt bien. Le monstre était assez laid donc oui....le profil correspondait.

Mais à quoi je pensais? Me sermonais-je intérieurement.

J'avais visiblement trop lu de roman fantaisiste. Un ogre ? La blague.

Où étaient cachées les caméras?

- J'avoue c'était bien pensé tout ça, rigolais-je nerveusement.

Cherchant des yeux les caméramans, tout en évitant soigneusement de pauser mon regard sur la silhouette sans vie, ou plutôt le costume ? Mais oui !

- C'est bon vous pouvez vous relever. Souriais-je sincèrement maintenant un brin rassurée.

J'avais dit cela en observant le costume d'ogre censé se relever.

Les nouveaux venus descendaient de leur perchoir slash immeuble si vous voulez, et s'approchaient de moi à pas lent...comme dans les films, -vous voyez genre quand il y a l'explosion derrière les héros et qu'ils marchent au ralentis les cheveux au vent ? Ah bah voilà c'était ça-. Il s'agissait ici d'une fille et d'un garçon. Vêtus en tenues de combat disons.

Le garçon s'approchait encore un peu plus et s'arrêtait à au moins un mètre de moi tandis que la fille restait en retrait.

Le gars- Tu vas devoir nous suivre.

Je le regardais fixement, visiblement il avait l'air sérieux.

Ayant repris mes esprits, je me surpris d'humeur joueuse, surement pour cacher l'angoisse et la panique des évènements précédents, mon cerveau jonglant encore entre le réel et l'imaginaire.

- Moi ?!  Disais-je en regardant à ma gauche et à ma droite.

La fille souffla d'exaspération. Je souriais.

Le gars- On n'a pas le temps Gaïa aurait pu en envoyer un autre, peut-être même plus dangereux....

- Un autre ? Disais-je en le coupant.

La fille- hmm... soupirait-elle. Monstre si tu veux.

Bien sûr, logique!

Le garçon reprit,

- Pas le temps de t'expliquer on doit y aller, nous devons quitter la ville.

-Ah bah ciao.

Je disais cela en prenant la direction de mon chez moi, essayant tout de même d'accélérer mes pas pour m'éloigner au plus vite de ces gens vraiment pas net.

- Hep pep pep...me disait la fille en me bloquant le passage avec son bras.

Elle ajoutait,

-Tu es du voyage.

J'ouvris en grand les yeux, imaginant déjà toutes les tortures que je subirais dans une cave sombre et délabrée.

- Je ne vais nulle part. Vous savez il y a des gens qui ont une famille ici, des amis si vous voyez  ce que je veux dire. Mais merci pour votre aide.

J'espérais cette fois-ci partir définitivement mais, c'était sans compter sur leur persévérance.
Ils ne comprenaient pas que j'avais visiblement besoin de repos, parce que oui je tremblais, c'était assez d'émotion en une seule journée, mon corps ne demandait qu'à lâcher prise sur mon lit une fois chez moi.

Le gars- Le truc c'est que l'on est justement venu pour te chercher et t'emmener avec nous que tu le veuille ou n...

- Ah bah moi je m'en fou. Allez dire à celui où celle qui vous envoie que je ne partirais pas d'ici.

Comment vous dire que je paniquais intensément suite au regard lourd de sens qu'ils s'échangèrent.

La fille- Bon on a plus trop le choix...

Et je reçu un gros coup sur la tête. Avant de sombrer dans les ténèbres je me promis de le leur faire payer.

Je me réveillais dans un lieu inconnu.

La pièce étant une chambre, soit dit en passant  lumineuse et spacieuse, contenait un lit une place recouvert d'un drap vert-sur lequel je me trouvais- plutôt hideux par contre. Ainsi qu'un petit bureau et une commode tous les deux vides, un placard incrusté dans le mur et une porte non loin de là, sûrement la salle de bain.

Une chambre d'ami.

Je me levais après mon inspection des lieux.

Je me souvenais de la veille, ou plutôt de ce qu'il s'était passé avant mon arrivé ici. Me forçant à ne pas paniquer, je sortais calmement de la chambre et me retrouvais dans un couloir vide, l'avisant d'un œil perplexe dû au fait que j'avais apparemment été laissée sans surveillance.

Soufflant un grand coup je décidais de trouver les escaliers, ayant eu le temps de voir par la fenêtre de la chambre la cour et plusieurs sortes de bungalows. Étant en hauteur j'en avais déduis que la maison ou villa vu le nombre de portes avait plusieurs étages.

Continuant ma marche tout tranquilou dans le couloir j'apercevais déjà les fameux escaliers.

Le cœur battant à tout rompre de peur de me faire prendre, j'avançais sur la pointe des pieds.

Ce couloir est vachement long dis donc. Pensais-je en soufflant.

Au moment où je me rapprochais enfin des escaliers une porte à ma gauche s'ouvrit.

Je restais là, les bras ballants ébahis ou apeurés par ce que je voyais, je ne saurais dire. Je me pinçais la peau du bras, non je ne rêvais pas...constatai-je.

-Nom d'une purée de mayonnaise (0o0). pensais-je à haute voix.

"Ça existe ça...?"









Merci ; )

Leslie la fille des dieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant