Épilogue

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Bakkan waruw dàll la : fa muy dagge dooko yëg








La vie est un combat mené par divers mirages. Ce qui nous tracasse et nous limites forment un barrière pour nous. Nous sommes que l'ombre de nous-mêmes, nous défions nos désirs afin qu'ils nous mène à l'exaltation.

Il n y a point de barrière quand nous touchons au fond et nous parvenons à établir un lien avec notre pensée et notre ambition surtout lorsque qu'elle est sereine et sans arrière-pensée.

Le mirage est un frein pour nous homme et la haine est le pire ennemi de nous-mêmes. Elle n'aboutit à rien juste à notre livraison au cachot de notre désespoir en faisant dos à la liberté et à la vérité.

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Quand il ouvre ses yeux, la première chose qu'il constate ne sont que ses mains liées sur une barre de fer attachée sur le plafond.

''Oh le fils de..'' murmure-t-il en se retenant.

Il le fait pour sa femme et son enfant car ce fou est capable de tout, il se retrouve une nouvelle fois emprisonné mais très différent de la première situation. Il le comprend, il comprend son cousin, il sait ce que c'est de vivre sans père, de ne pas connaître l'amour paternel mais ce qu'Il ne conçoit pas c'est sa haine mais ce que cet imbécile ne comprend pas c'est qu'il es un excellent joueur, sans qu'il ne s'en rende compte, même avec les mains ligotées, il a réussi à mettre dans sa poche le petit magnétophone, malin hein!

Dina xam bandit xeuyou moy bayam, L'arroseur arrosé. Se dit-il en regardant autour de lui.

La porte s'ouvre sur Seydina, le sourire en lèvre, il tire une chaise et s'assoit en face de Mamadou.

__ Ah Mamadou! Qu'est-ce qui m'empêche de te tuer? Lance-t-il en le regardant.

__ Et qu'est-ce qui t'en empêche? Demande Mamadou à son tour.

Mamadou tu joues au fou? Lui chuchote une petite voix.

__ Je le ferai mais je vais m'amuser d'abord, je me ferais un sacré plaisir de te battre lui crache-t-il en se levant.

À sa grande surprise, il lui donne un coup de moi, le nez de Mamadou commence à saigner, il continue à le tabasser, il le libère qu'après.

__ tu vois, tout est facile pour moi cher cousin assine-t-il en rigolant.

__ Si est un homme, libère moi et battons nous comme des hommes reprit Mamadou.

Seydina se marre de plus belle.

__ Dis moi comment comptes-tu y prendre car tous les deux nous avons que c'est impossible répond son cousin.

__ Toi-même tu sais qu'un homme n'agirait pas ainsi prononce Ismaëla.

Mamadou entendait des cris venant de l'autre bout de la pièce, des cris, des pleurs, des demandes d'aide.

__ Ah! Ces deux là, je m'occuperai d'elles plus tard, bon je te laisse et bien sûr que je reviendrai dit-il quand un homme entre.

Joueur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant